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Salut petite larve! Bienvenue à toi au sein de ce nouveau "cours de sorcièrollogie" (oui je me la pète un peu prof, mais bon faut bien gonfler son ego de temps en temps, et Instagram ne suffit pas toujours. D'ailleurs, et je me répète, si jamais tu as ce putain de réseau social du sheitan qui bouffe des minutes entières de ta vie, tu peux aller faire un petit, fin non, un grand tour sur mon compte, c'est Gwuilan aussi.)Je voulais vous remercier mille fois, bande d'insectes baveux. Ce rantbook a un peu plus d'un an aujourd'hui, et ce fut une année merveilleuse. Votre présence me motive, me pousse à chercher, réfléchir, à remettre énormément de croyances en question, ma vision de choses en premier lieu. C'est aussi un soutien, car je vois que nous sommes nombreux.
J'étais effrayée en commençant ce livre: peur du rejet, peur de me tromper, peur de finir sur un bûcher ( on ne sait jamais quel régime politique peut être instauré). Maintenant je suis plus forte et plus affirmée. Et j'espère l'être encore plus quand nous fêterons les deux ans. Je vous annonce que nous occupons la 12ème place su 73 dans la catégorie "réflexions" (je ne savais même pas qu'elle existait) et la 5ème sur 15 en ce qui concerne la wicca.Et, je le clame HAUT ET FORT, ce n'est que le début.
Aujourd'hui j'ai décidé de vous parler un peu de moi. Et pas seulement parce que je suis une bouffonne (ce mot date des années 1200 on est d'accord... bah ouais en même temps c'est mon siècle de naissance) égotique et égocentrique, mais bien parce que je pense que mon parcours peut être similaire à celui de beaucoup d'autres gens, et que ce post permettra, qui sait, de les faire réfléchir, afin que le mot mésaventure se défasse de son préfixe ("més" pour ceux qui n'auraient pas effectué leur 6ème).
Avant que je ne me mette à nu devant le pire des tribunal comme dirait Matthieu Sommet, sachez juste qu'impacter est un anglicisme, venant de "to impact". Voilà, j'ai fini de faire la maline.
Bon, je crois qu'une bonne manière de commencer cette histoire est
"il était une fois..."... Nan, trop cliché. Prenons donc une phrase qui claque.
J'ai fait une dépression. En 5ème. A 13 ans donc. Pas à cause d'un divorce, ni de problèmes de poids, ou même de harcèlement (même si j'en ai subi en 6ème)....
Non, plutôt parce que c'est l'âge où j'ai réalisé que mon plan de carrière était foutu. Mes deux vœux Parcoursup (ou APB pour les anciens) étaient fin prêts: chevalière ou dresseuse de dragon. Alors, oui, on n'a pas attendu mes 13 ans pour me dire que les dragons et les chevaliers ça n'existait plus. J'avais bien proposé Garde du corps du pape (quelle ironie pour une futur paienne), mais ackip c'était vraiment compliqué.Nan, ce qui a causé ma dépression, c'est la désillusion. Je croyais dur comme fer que les dragons existaient encore quelque part sur une île paumée, que j'allais pouvoir trouver l'entrée d'Avalon et me casser de ce monde complètement gris et triste pour danser 100 ans dans la ronde des fées. Mais que nenni la gueuse. C'est comme si tout mon monde s'écroulait. Ou plutôt que je m'écroulais sur un monde bien différent de celui qu'il m'aurait fallu pour être heureuse, pour être à ma place.
C'était un profond mal être. Un sentiment d'isolement, d'incompréhension et d'inutilité de ma vie ici qui me rongeait petit à petit, grattant doucement mais régulièrement, pour au fur et à mesure des jours percer ma chair et se faire de plus en plus apparent. Je me concentrais sur les cours et mes résultats, et le reste du temps je lisais. La compagnie des autres m'était de plus en plus difficile, et les récréations étaient un vrai calvaire. Du monde partout et pourtant personne pour me comprendre. Je crois que c'est l'ironie du groupe: il peut arriver qu'on y expérimente la plus grande des solitudes. Solipsisme qui n'allait pas en s'arrangeant, puisque je ne parlais pas de ce qui m'arrivait une fois revenue à la maison. J'adorais mes parents, et nous nous entendons toujours très bien, mais la phase qu'ils traversaient était compliquée ( un père gravement malade et une mère en dépression). Je ne voulais pas être moi aussi un poids pour eux, et j'avais le sentiment qu'il me fallait les protéger de mon mal être.
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Le RantBook d'une Sorcière
SpiritualSorcière?! Ridicule. Grotesque. Effrayant. Peut-être pas tant que cela... Que tu sois déjà un fan inconditionnel de pratiques occultes en tous genres ou bien au contraire que tu sois venu ici dans le but d'analyser, démanteler voire même expr...