J'ai tapé cette phrase sur Internet. Histoire de rire. En ressort que je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée mdrr
En réalité, Dieu (car c'est bien de cela que nous parlons souvent dans ce rantbook), est une boule à facettes. Gigantesque et éblouissante, il est presque impossible de la penser sans la définir seulement par une de ses parties. La synecdoque n'est cependant que trop facile, et nous ne sommes pas des abrutis palsambleu !
Dieu, en tant que concept, ne correspond pas à grand-chose, et pourtant nous en avons tous plus ou moins le sens : donnez-moi un fruit, vous dis-je. Selon les inclinaisons gustatives et les ressources disponibles, vous me ramènerez une pomme, une banane, un litchi... Mais, j'ai demandé un fruit, et non une pomme, une banane, ou un litchi !
C'est une expérience connue des classes de terminale qui découvrent la philosophie. C'est une expérience connue du cheminant qui cherche cette vitalité omnipotente, omniprésente, totale Le concept n'est pas de ce monde. Il est de celui des idées de Platon, de celui de l'esprit qui peut tant extrapoler que des apories métaphysiques se posent, pendant des siècles. C'est long. L'abstraction ne se trouve pas dans la nature, et demande donc de la comprendre par des biais d'expérience. Il est bon je crois de remettre les pieds sur terre à l'ontologie, sous peine de finir fou. Nous sommes une facette, et ce faisant nous sommes la boule (tout comme la pomme est un fruit, mais un fruit n'est pas une pomme). Un fruit est soit une définition, soit la somme des existants et représentations qui lui correspondent.
Un petit nœud au cerveau damoiselles et damoiseaux ? Nous n'abordions que le fructose...
Pensez à Dieu ! Ou non, n'y pensez pas. Les expériences les plus proches de la prise de conscience de la totalité de la boule à facette demandent une extériorisation extrême de soi. J'y vois deux possibilités : un travail énergétique si intense que notre rayonnement se projette infiniment loin sur les autres facettes, on se sent alors magnifiquement complet, puissant, à sa place.
Ou, une extériorisation extrême de sa propre incarnation, que peuvent apporter certaines substances, des crises mystiques liées à un mal être, un choc traumatique sous certaines mesures : on se sent alors Rien, néantisé par l'étrangeté et l'écrasante densité du Tout qui n'est que reste. Tout est à l'extérieur, et on souhaite souvent bien vite redescendre afin de remettre les pieds par terre, et simplement avoir des repères.
Très instructif dans les deux cas. La vie de tous les jours n'est cependant pas propice à ce genre d'états, et toute la subtilité de la magie est de reconnaitre cet animation, cette force vitale, en ses diverses manifestations, et ce avec légèreté et immédiateté. L'âme n'habite pas le corps, le corps habite dans l'âme. I am a soul and I have a body. Traduction : je suis une synecdoque (en plaçant deux fois le mot en peu de temps j'espère que vous le retiendrez). Je désigne un tout par l'une de ses parties. Je suis une facette, et, parfois, je conscientise, que, de fait, je suis la boule.
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Le RantBook d'une Sorcière
EspiritualSorcière?! Ridicule. Grotesque. Effrayant. Peut-être pas tant que cela... Que tu sois déjà un fan inconditionnel de pratiques occultes en tous genres ou bien au contraire que tu sois venu ici dans le but d'analyser, démanteler voire même expr...