16- L'exécution

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Oui il sort tôt ( en 2 jours je progresse ) bref pendant tout le chapitre j'ai rien ressenti de ce que je voulais faire paraître, idk si c'est parce que j'écrivais enfin bref DITES MOI CE QUE VOUS EN PENSER ÇA ME FAIT GRAVE PLAISIR ( c'est menaçant les majuscules non ? ) ÇA RÉCHAUFFE MON PETIT COEUR DE FRAGILE (((:

PDV Thomas-

Quelqu'un toque à ma porte et c'est à contre coeur que je l'ouvre pour trouver une dizaine de garde armés. Mon père n'a pas lésiner sur la quantité, autant de garde juste pour m'escorter, devrais-je me sentir fier d'être à ce point craint ?

Mais je n'ai pas la tête à rigoler, si les gardes sont là c'est pour m'emmener jusqu'à la place, là où ils exécuterons Newt. L'heure est venu, je ne vois pas comment empêcher ça. J'espère de tout mon coeur que quelqu'un arrivera à annuler le spectacle macabre qui va se dérouler d'ici peu mais qui le pourrait ? Et par quel moyen ? Comment lutter contre une armée entière sous les ordres d'un vieux sénile qui n'hésite pas à tuer ceux qui se mettent sur son chemin ?

Personne.

Alors avec le coeur lourd, j'avance, lentement faisant attention à chacun de mes mouvements pour essayer de regarder au maximum le moment où je verrais son corps sans vie.

Malheureusement nous arrivons sur la place trop rapidement, la foule est déjà rassemblée et je ne vois que des visages peinés. Personne n'est réjouit par la futur perte, encore une fois nous avions la preuve que le blond était une bonne personne.

Le silence prit place, mon père était assit sur un siège et regardait son peuple l'air lasse, presque dégoûté. Il était entouré de gardes pendant que dix autres étaient alignés face à un mur, ils tenaient chacun un fusil. Il me lance un regard, m'ordonnant de venir à ses côtés.

Évidement mon escorte avance et ne me laisse pas le choix. Je me suis donc retrouvé à côté de mon père, face à la foule qui semblait m'assassiner du regard. J'aurai voulu leur crier que moi aussi j'aimais Newt, que moi aussi je voulais le sauver et que moi aussi j'étais impuissant. Mais je ne fais rien, jusqu'à ce que je trouve des visages familiers au tout premier rang.

Gally, Sonya, Alby et Minho.

Alignés et affaiblies comme jamais. La foule s'était un peu écartée d'eux, comme pour leur laisser l'espace nécessaire pour encaisser le choc. Ils étaient après tout la famille du blond et l'aimaient plus que quiconque.

Sonya tremblait dans les bras de l'asiatique qui n'en menait pas large non plus. Lui qui avait taquiner le voleur des centaines de fois, qui lui avait attribué le surnom de crevette et qui l'avait sans le vouloir, mené à une morte certaine.

Gally essayait de rester digne mais on pouvait nettement distinguer ses épaules tremblantes et ses yeux cernés remplis de larmes. A ses côtés, Alby, qu'on aurait pu croire impassible, serrait les poings jusqu'à en avoir les jointures blanches. Il mordait sa lèvre frénétiquement et celle-ci ne tarda pas à saigner. Une de ses mains se posa sur l'épaule du grand blond à côté de lui et la caressa doucement.

Cette vision sert mon coeur un peu plus mais je n'ai pas vraiment le temps de m'y attarder qu'un homme tenant dans la main un porte voix s'avance sur le devant de la sorte d'estrade.

"Citoyens, citoyennes.
Le roi vous remercie d'être venu si nombreux en ce jour pour assister à l'exécution du jeune Newton Isaac aussi appelé, le prince des voleurs."

Ce surnom provoqua une vague de froid dans la foule.

"Pour ses crimes envers la couronne, il a été condamné à la mort par fusillade. Faites entrer le condamné."

Le Prince des Voleurs - Newtmas [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant