Chapitre 2

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Quand l'avion atterrit, Stiles fut reconnaissant d'avoir de nouveau les pieds sur le sol. Aucun de ses amis ne s'était montré pour voir Stiles partir, bien que Stiles ne s'attendait pas à les voir puisqu'il avait pris son billet d'avion pour le lendemain, au milieu de la journée de cours pour qu'ils y soient tous. Son père l'avait longuement enlacé, ne voulant pas le laisser partir mais il répétait, davantage pour lui que pour Stiles, que ce n'était que pour un an et demi.

Après un vol de cinq heures et demi, Stiles était soulagé d'enfin se diriger vers la porte des arrivées, ses yeux scannant le terminal avant de se poser sur son oncle qui l'attendait. Il ne put s'empêcher de sourire ; peu importe à quel point il était en colère, il serait toujours ravi de voir son oncle.

- Oncle Phil !

Phil ouvrit ses bras par précaution alors que le garçon s'y jetait, l'enlaçant aussi serré en retour.

- C'est bon de te revoir Stiles, dit Phil ne s'éloignant avant de remarquer les blessures sur le visage de Stiles. John avait raison, tu t'es fait tabasser Stiles.

Stiles roula des yeux, fatigué d'essayer de justifier ses blessures. Au lieu de ça, il changea de sujet :

- Je vois que tu es toujours suivi. Quand est-ce que tu vas finalement admettre que tu es une sorte d'espion ?

Phil leva les yeux au ciel :

- Je ne suis pas un espion Stiles, et je ne suis définitivement pas suivi.

- Bien sûr, pouffa Stiles. Je n'ai pas oublié ta dernière visite surprise ou la fille qui était avec toi, May. Elle avait l'air de quelqu'un qui pouvait me briser avec un seul doigt. Elle est assise à un café à trois heures en faisant semblant de ne pas te regarder. Il y a aussi Sky, la fille qui m'a appris le peu que je connais en piratage. Elle me regarde, juste à mes dix heures.

Stiles lui fit un clin d'oeil et elle secoua la tête amusée avant deregarder ailleurs. Phil pouffa, frottant la tête de Stiles en essayant de cacher sa fierté sans y arriver :

- Je regrette d'avoir joué à ces « jeux d'espion » avec toi quand tu étais plus jeune.

Stiles rit :

- Ce n'est que quand j'ai rencontré Scott que j'ai compris que tes « jeux d'espion » n'étaient pas exactement les même que ceux des autres.

Son oncle tapa l'épaule de Stiles d'un air joueur :

- C'est important de toujours être au courant de ce qu'il y a autour de toi. Ma version t'a appris à lire les gens et tes alentours.

Ses lèvres se relevèrent sur les côtés alors qu'il attrapait ses sacs et en tendit un à son oncle pour qu'ils en aient chacun un :

- Et tu nies toujours être un espion. Je ne croirai jamais tes mensonges oncle Phil.

Les lèvres de Phil s'étirèrent en un sourire amusé mais il resta silencieux lors qu'ils marchaient vers la sortie, Stiles prenant son temps avec lui. Le silence agréable dura jusqu'à ce qu'ils soient sortis de l'aéroport et que Stiles voit la voiture de Phil et qu'il lui fasse un sourire rayonnant.

- Lola ! Tu l'as réparée ! Son oncle lui fit le même sourire :

- Bien sûr que je l'ai réparée. C'est ma fille et je ne l'abandonnerai jamais. Jamais.

Les épaules de Stiles s'affaissèrent légèrement :

- Je me sens vraiment mal d'avoir dû abandonner Roscoe.

Phil posa gentiment une main sur le cou de Stiles.

- Ne t'inquiète pas Stiles, ta Jeep sera entre de bonnes mains avec ton père. Elle t'attendra quand tu auras ton diplôme. Stiles acquiesça mais resta silencieux pendant tout le trajet jusqu'à l'appartement de Phil.

More than just a boy, More than just a shieldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant