PDV de Jérémy :
Je continue de voir le fantôme d'Anna. Je ne peux pas la toucher, mais j'ai besoin d'elle. J'en suis toujours amoureux, et je pense que je l'aimerais toute ma vie. Elle dit qu'elle est toute seule de l'autre côté. Elle espérait retrouver Pearl sa mère, mais ce n'est pas le cas. Je suis la seule personne avec qui elle peut discuter. Elena est contre, alors je lui ai dit que j'avais renvoyé Anna et que depuis je ne la voyais plus. Je sais que Klaus est revenu en ville. Il a acheté un énorme terrain, et vu ce qu'il s'y passe, il est clair qu'il y fait construire une maison. Une villa même vu la taille. Elle est énorme. Il y a un camion garé devant la construction, et deux hybrides montent la garde. Je voudrais bien savoir ce qu'il cache dans ce camion. Lors de sa dernière visite à Elena, il lui a demandé si elle avait des nouvelles de Rebekah, et celle-ci lui a avoué la vérité. Il n'avait même pas l'air en colère, je pense que de toute façon c'est le sort qu'il réservait à sa sœur pour l'avoir trahie. Je pense aussi qu'il doit être fasciné par Elena. La façon qu'il a de la regarder, on dirait qu'il essaie de déchiffrer une énigme qu'il ne comprend pas. Alaric a un peu changé ces derniers jours, parfois il semble comme ailleurs, comme s'il n'y avait plus rien autour de lui. Elena veut qu'il aille voir un médecin, mais il refuse prétextant que ce n'est qu'une simple fatigue. Damon est toujours dans le coin à tourner autour d'Elena, et je vois bien que ça met Dean dans une rage folle. Stefan n'est plus réapparu depuis la mort de Michaël. À mon avis il sait qu'il est en danger de mort s'il revient. Quant à moi, Elena a abandonné l'idée de m'envoyer dans la famille de notre mère à Denver. Sam et Bonnie ne veulent pas admettre qu'ils sont en couple, mais bon il s'est installé chez elle, ça laisse peu de place aux doutes...
PDV de Elena :
Elena : Dean ?
Dean : Je suis dans le salon !
Elena : Je viens de recevoir un message de Klaus, il va passer chercher un peu de sang.
Dean : Merde il fait chier celui-là.
Elena : T'inquiète il m'a promis de ne prendre qu'une seule poche afin de ne pas trop m'affaiblir.
Dean : Et ça va être notre vie maintenant ? Attendre tranquillement que cette saleté d'hybride vienne chercher sa dose de sang quotidienne ?
Elena : Vois le bon côté des choses Dean : je suis vivante, j'ai un fiancé formidable, et je t'aime plus que tout sur cette terre...
Dean : Ouais c'est vrai, désolé de m'énerver.
Elena : Cela fait partie de toi, de ta personnalité, et c'est comme ça que je t'aime !
Dean : Viens par-là toi !
Dean me tire pour que je tombe sur ses genoux. Il m'allonge à moitié sur le canapé à moitié sur lui, il se penche sur moi et commence à m'embrasser, tout en faisant glisser ses mains sur mon ventre.
Dean : Moi aussi je t'aime, tu n'as pas idée à quel point je peux t'aimer !
Elena : Je rêve ou tu as une idée derrière la tête ?
Je dis cette phrase sur un ton coquin, et il me regarde avec un air encore plus coquin. Il reprend ses baisers et ses caresses, l'excitation commence à monter, quand Klaus fait irruption dans la maison, en nous demandant de nous rhabiller.
Elena : Je n'aurais jamais dû l'inviter à entrer chez nous.
Klaus : Désolé de vous interrompre, on va faire vite, comme ça, vous pourrez reprendre ou vous en étiez.
Je m'assois sur une chaise, et Klaus envoie une infirmière pour prélever mon sang. Dean me regarde, je n'arrive pas à distinguer si ce que je vois dans son regard c'est de la rage ou de la tristesse. Dix minutes plus tard, c'est fini, l'infirmière donne la poche de sang et Klaus et s'en va.
Klaus : Avant que je m'en aille Elena, je voulais te prévenir que je vais réveiller ma sœur.
Dean : C'est Elena qui l'a poignardé, donc ta sœur va vouloir se venger dès qu'elle aura ouvert les yeux.
Klaus : Ne t'inquiète pas chasseur, j'ai passé un marché avec ta copine, tant qu'elle me donnera de son sang et qu'elle ne fera rien de stupide, elle et tous ses proches seront en sécurité. Rebekah ne vous approchera pas. Bon, je vous laisse reprendre vos activités !
Klaus sort de la maison, et je vais vers Dean pour qu'il me prenne dans ses bras, mais sa réaction est tout autre.
Dean : J'ai besoin de sortir de cette maison.
Elena : D'accord, tu veux qu'on aille se promener ?
Dean : Non, je voulais dire sans toi Elena. J'ai besoin de prendre du recul. Il est clair qu'il ne t'arrivera plus rien, Klaus va y veiller. Je pense que je vais repartir chasser quelque temps. J'ai besoin de passer à autre chose.
Elena : Tu veux me quitter ?
Dean : Ce n'est pas une rupture Elena, mais met toi à ma place, je suis un chasseur. Mon travail est de tuer les vampires, mais je suis tombé amoureux de toi et tu n'es entouré que de vampires que je ne peux pas tuer. J'ai simplement besoin de casser un peu du démon.
Elena : Je comprends Dean, alors vas-y !
Je tourne les talons et m'éloigne de lui, il m'attrape par la main pour que je reste, mais je me dégage de son emprise, et sors de la maison en pleurant. Inconsciemment, je me retrouve devant le manoir de Damon. Il sort avant même que je toque. Il me regarde de ses yeux bleus tellement beaux. Il comprend vite que quelque chose ne va pas. Je fais une chose que je n'avais jamais faite avant, je me laisse tomber dans ses bras en pleurant. Il me serre contre lui en attendant que je sois prête à lui parler. Je lui raconte alors ma conversation avec Dean.
Damon : Ça me fait mal de le dire, mais je comprends qu'il veuille s'éloigner. Réfléchis, ça doit être une torture pour lui d'être entouré de tous ses vampires sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. En plus la plupart te veulent pour eux. Dean est un grand chasseur, il a besoin de tuer des êtres surnaturels, et ici il ne peut pas le faire. Laisse-le partir, il te reviendra vite ne t'inquiète pas. Et en attendant, moi je serai là.
Je décide alors de rentrer à la maison, et de retrouver Dean, pour lui dire que je comprends, et que je ne lui en veux pas, même si j'ai mal...
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Une chasse pas comme les autres (tome 2) (terminé)
Fanfictionvoici la suite de: une chasse pas comme les autres. Les personnages ne m'appartiennent pas.