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➢ PERFECTION.

i'm on some kinda drug, can't explain
all the ways you get me high.

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Il mordilla le bout de son crayon, les yeux qu'à moitié ouvert. Avant de lentement, passer une main dans ses cheveux aussi sombres que son regard, les ébouriffant d'autant plus. Puis, cligna des yeux plusieurs fois, tentant clairement de toutes ses forces de rester éveillé. Sa main vint se poser avec douceur sur son ventre, une mine quelque peu boudeuse déformant ses traits tracés avec finesse, signe qu'il a faim. Il a toujours eu ce tic, même quand nous étions plus jeunes et inséparables.

Mes yeux furent témoin de chaque mouvement que son corps a effectué.

Il ne faisait rien de bien extraordinaire, pourtant, chacun de ses gestes, me rendaient plus fou à chaque instant. Ils étaient magnifiquement gracieux tout en restant outrageusement désinvoltes, sa beauté en était presque inconcevable. Je ne lui avais pas parlé depuis des années, mais je le connaissais très bien. À force de l'observer, j'avais imprimé dans mon esprit plusieurs de ses manies et leurs significations. Certaines dataient même de notre enfance. Et chacunes d'elles me mettaient hors de moi.

Tout chez lui m'agaçait. Autant ses lèvres fines et rosées que ses yeux en amande couleur café noir. Autant ses cheveux constamment emmêlés, son nez magnifiquement proportionné et ses jambes courtes et frêles, presque féminines, sa peau pure et pâle à souhait telle un diamant et son petit cul parfaitement rond. Mais surtout, cette putain de bille en métal sur sa langue rose saumon. Je détestais tout son être. Pourtant je ne pouvais m'empêcher de penser à son corps jour et nuit. De l'imaginer proche du mien, tellement proche que j'en manquerai d'air. Tellement proche que j'en oublierai tout le reste.

Même si peu importe où il se situais, je ne pensais qu'à lui.

C'est probablement la raison pour laquelle je le détestais.

À cause de toutes les choses qu'il me faisait ressentir sans même s'en rendre compte, sans rien faire.
Aussi, parce qu'il vivait sa vie sans se soucier de l'avis des gens autour de lui, contrairement à moi.

Mais surtout, parce que lui, ne se souvenait pas de moi.

Alors que moi, je ne pensais qu'à lui,







Putain remarque moi, connard.

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