Cela va faire une semaine qu’Izuku avait retrouvé la bague dans ses affaires. Il avait aussi retrouvé le reçu qui confirmait qu’il l’avait bel et bien acheté dans le but de l’offrir à quelqu’un. Le problème était maintenant de savoir à qui il voulait l’offrir.
Le nom qui était inscrit dessus devait sans doute appartenir à cette personne. Etrangement, ce nom ne lui disait rien. Il avait beau demander l’avis de son entourage, personne ne connaissait ce « Katsuki ».
Il soupira pour la énième fois de la journée en buvant son énième café de la journée.
Il venait de sortir du travail. En cette période de fin d'année, ils faisaient très souvent des heures supplémentaires.
Le fait qu’il semblait avoir effacé de sa mémoire l’existence d’une personne – qui lui était apparemment très proche – était déjà un phénomène relevant du surnaturel ; mais que cette personne qu’il souhaitait demander en mariage était un homme le faisait encore plus peur.
- Deku-kun !
Une voix féminine le sortit de ses pensées. Il releva la tête de son café et regarda la jeune femme qui se tenait devant lui derrière le comptoir.
- Uraraka-san… J’ai recommencé c’est ça ?
- Il faut vraiment que tu arrêtes tes marmonnements en public, tu vas finir par faire fuir les clients.
- Désolé, je ferai attention.Uraraka Ochako travaillait comme serveuse dans le café d'en face. Il avait souvent l’habitude de déjeuner dans ce café et il a finit par tisser des liens d’amitié avec la serveuse qui était aussi l’amie d’enfance d’un de ses collègues de travail.
- Uraraka-san, tu m’imagines me marier ?
La jeune femme faillit faire tomber le bocal de café qu’elle avait dans la main.
- Pourquoi tu me demandes ça tout d’un coup ?
- Toi, tu me connais bien, dis-moi si tu croirais un jour que je voudrai me marier.
- Je ne te connais pas tant que ça, mais depuis ces dernières années, je ne t’imaginerai même pas penser à l’amour. J’ai plus ou moins compris que tu avais un rêve à réaliser en venant travailler dans l’une des plus grandes maisons de production d’animés de Tokyo. Je sais que tu travailles dur chaque jour pour atteindre cet objectif, quitte à délaisser les distractions comme l’amour ou l’amitié.
- Distractions ?
- Ce sont les mots que tu as utilisés quand je t’ai adressé la parole pour la première fois. Que tu ne voulais pas t’encombrer de liens d’amitié qui risquerait de te distraire de ton objectif.Izuku n’y comprenait plus rien lui non-plus. Il s’est souvenu en effet qu’il s’était juré de toujours travailler pour atteindre ses rêves.
- Uraraka-san, comment sommes-nous devenus amis ? Et pourquoi tu m’appelles Deku ? C’est quand même assez vexant…
- Quoi ? Tu ne t’en rappelles pas ? C’est arrivé lorsque tu as débarqué au café avec ton ami-Elle s’interrompit en réfléchissant.
- C’est bizarre, je n’arrive pas à me souvenir de son nom. Pourtant je me souviens qu’il avait frappé Iida et mit le café sens dessus-dessous…
- Il ne s’appellerait pas Katsuki par hasard ?
- Je crois… C’est vraiment bizarre, je me rappelle toujours des prénoms de gens que je rencontre. Je ne me souviens pas non-plus de son visage ni de sa voix… Hein ? Il était vraiment là ? Mais quelqu’un a pourtant bien frappé Iida…Izuku la regarda et se retint de rire. Elle était entrain de marmonner dans son coin et pourtant c’est elle-même qui lui avait dit d’éviter de le faire en public. Il retrouva néanmoins son calme en réfléchissant. Ce Katsuki avait – pour une raison encore inconnue – disparu de leur souvenir. Il rassembla le peu d’informations qu’il avait pu noter dans un coin de sa tête : c’était tout d’abord un homme, violent, mais qui a fait en sorte de changer la vision d’Izuku sur l’amitié et – à en juger par la bague – sur l’amour.
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Un autre monde || MHA
Fiksi PenggemarUn bouton de remise à zéro. Qui n'a jamais rêvé de pouvoir remettre à zéro une partie de sa vie suite à une mauvaise décision ou une erreur de calcul ? On dit souvent qu'il faut toujours reconnaître ses erreurs et les assumer afin d'éviter de les co...