Ma princesse [ TERMINÉE ]

Chapitre 5

- Les gars vous avez vu Marinette ?

Nino et Adrien échangèrent un regard avant de répondre.

- Non on ne l'a pas vu depuis le dernier cours. Quelque chose ne va pas ?

Alya baissa un peu la tête.

- Elle avait l'air un peu triste. Je suis parti pour prendre un appel, mais quand je suis revenue Marinette avait l'air déprimé. Elle est partie avant que je puisse lui demander ce qui n'allait pas.

Les mots d'Alya inquiétèrent Adrien. Adrien et Nino regardèrent dans la cour de l'école en espérant y voir Marinette, mais elle était introuvable. Adrien était inquiet et voulait continuer les recherches, mais la cloche sonna et il dû rentré en classe.
Il poussa un soupire de soulagement lorsqu'il vue Marinette était assise à son bureau et parlait avec Alya comme si rien ne s'était passé. Il se demandait tout de même comment elle avait pu venir ici alors qu'il avait vérifier des milliers de fois.

Adrien lui était toujours préoccupé, même après que le cours ait commencé. Il était un peu perdu, le sourire de Marinette paraissait complètement faux et son regard semblait perdu. Elle n'était pas comme d'habitude. Que lui arrivait-il ?

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Marinette était assise paresseusement à son bureau à essayer de faire ses devoirs, quand elle entendit des coups familiers sur sa fenêtre. Elle se leva et l'ouvrit, et une fois le garçon à l'intérieur elle referma rapidement la fenêtre afin que l'air froid d'automne ne rentre pas dans sa chambre. Le garçon lui sourit.

- Bonjour princesse, comment vas-tu ? Elle roula des yeux.

Depuis la première fois qu'il l'avait rencontré en tant que Chat Noir, pendant l'attaque du Dessinateur, elle ne semblait plus le taquiner autant. Dommage, il trouvait ça divertissant.

- Je vais bien Chaton. Elle rit et s'assit, il l'a suivi en ignorant le sentiment de chaleur qui l'envahit à l'entente de son surnom.

- Mais dit-moi quelque chose ne va pas ? Tu ne sembles pas heureuse aujourd'hui.

Elle écarquilla les yeux un peu surprise. Il espérait qu'elle n'allait pas le rejeter comme elle l'avait fait avec Alya. Marinette ne répondit pas, puis poussa un soupire.

- Il y a une fille dans mon école qui ne m'aime pas vraiment, dire qu'elle me déteste serait plus juste. Généralement je ne fais pas attention à ce qu'elle dit, et je ne me soucie pas vraiment de ce qu'elle pense, mais...

- C'est sûrement Chloé, pensa Adrien. Qu'est-ce qu'elle a dit ? Demanda-t-il, la préoccupation déformant à présent son visage. Mais la jeune fille évitait son regard.

- Elle m'a rappelé que je suis juste « Marinette », une plaie et que peu importe ce que je ferai tout sera plus intéressant que moi. Elle le regarda finalement et fut surprise de ce qu'elle vit. Il était en colère, un air renfrogné déformait ses traits et ses yeux étaient remplis d'inquiétude.

- Juste « Marinette » ? Voilà ce que tu penses ? Eh bien tu as tort princesse.

Les mots sortirent tout seul de sa bouche, sans arrière pensée. Il voulait qu'elle sache qu'elle était bien plus que cela. Ne s'en rendait-elle pas compte ?

- Tu es une créatrice ! Brave, intelligente, généreuse et encore beaucoup d'autres choses. Mais jamais ma princesse ne serait une plaie.
Les yeux de la jeune fille s'élargissent.

- Tu es tellement intéressante que je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir devenir ton ami, celle qui t'as dit ça ne sait absolument rien. Il lui sourit.

Marinette était surprise, elle voyait très bien que Char noir était sérieux. Sans qu'elle réagisse, il la serra dans ses bras, mais elle lui rendit vite son étreinte.

Il l'a quitta après un certain temps en lui disant qu'il devait aller patrouiller et elle lui sourit en lui disant au revoir.

Il retrouva sa Lady plus tard. Elle semblait être de bonne humeur, ce qui le rendait encore plus heureux tandis qu'ils volaient à travers Paris. Leur conversation était encore plus légère que d'habitude, et son cœur était plus rapide à certain moment. Il se perdit dans ses pensées : il avait envie de touché les magnifiques cheveux sombres. Mais c'était différent que les autres fois. Il arrêta rapidement son geste, surprit de son propre élan. Il ne revint à lui que lorsque sa Lady l'appela, il secoua la tête pour retourner à son état normal et oublier cet incident. Ou tout du moins essayer. Mais une pensée s'immisça dans son esprit, faisant écho a ses pensées

« C'est bizarre j'ai l'impression que les cheveux de ma Lady, doux et soyeux, sont les même que ceux de ma princesse ? »