Alohomora [Drago Malefoy]

N I N E

Après une journée éprouvante de cours, je suis à table pour dîner avec mes amis. Je suis face à Ron qui mange comme s'il n'avait jamais mangé et entre Harry et Neville. Je parlais des cours que nous avions eu plus tôt dans la journée avec eux.

Après avoir fini de manger, on est remontés dans notre dortoir, puis je suis montée prendre une douche puis je me suis installée dans mon lit. Ginny est venue s'asseoir au bout.

Ginny- Tu vas bien Jamey ? Hier je t'ai vu sortir en courant après ton cauchemar.

Moi- T'inquiètes pas Ginny.

On continue de parler jusqu'à ce que les autres filles viennent se coucher. Je m'allonge et ferme les yeux, je soupire avant de m'endormir.

« Je regarde autour de moi, cette fois ci, ce n'est plus le décor tout gris dont j'ai l'habitude de voir, non. Là, je suis dans une prairie paisible, le ciel a cette nuance de rose, signe que le soleil se couche.

Je tourne sur moi même en souriant, appréciant le paysage presque paradisiaque. Puis le même homme qui hante mes cauchemars toutes les nuits apparut. Il me souriait, comme s'il me connaissait.

?- Tu as tellement grandis.

Je fronce les sourcils, tant pis pour mes rides.

Moi- Est-ce qu'on se connaît ?

?- Non, pas encore. Mais moi je te connais.

Il continue de sourire.

?- Tu es vraiment très puissante. Tu as réussi à changer le décor, à prendre le contrôle de ton cauchemar.

Je regarde autour de moi.

Moi- Vous êtes qui au juste ?

?- Ta mère ne t'a rien dit ?

J'hausse les épaules.

?- T'es professeurs non plus ?

Je secoue la tête alors que ma tête me crie qu'il faut que je me réveille, maintenant.

?- Ils veulent vraiment te cacher tous ces secrets.

Mes pensées se turent.

Moi- Quels secrets ?

Il pouffe et enfonce ses mains dans ses poches.

?- Tu ne t'ai donc jamais demandé d'où te venait toute cette... Facilité ? Ces connaissances, cette puissance, ce pouvoir ?

Moi- Peut être.

?- Tu n'as jamais voulu savoir comment ton père est mort ?

Mon visage se ferme alors qu'il pique ma curiosité.

?- Je connais une personne qui peut répondre à toutes ces questions. Chris.

Je lève la tête et regarde le ciel qui est désormais habillé de son manteau d'étoiles. La voie lactée est tellement belle.

Moi- Je ne veux plus vous voir dans mes rêves ou mes cauchemars. Vous allez sortir de ma tête.

Il me regarde en souriant.

?- Pense à ce que je t'ai dis.

Il disparaît et je reste seule à penser. Je m'assieds donc dans l'herbe en contemplant le ciel sombre qui s'offre à moi. Je réfléchis alors que des bribes de souvenirs me revenaient en mémoire.

Ma mère qui sortait sa tête de la pensine et qui disait qu'il n'était pas mort.

Mais qui ?

Et puis comment ce mec savait que mon père est mort ?
Et comment ma mère le connaissait-elle ?

Et comment il savait pour Chris ?!

Et tout fit tilt dans ma tête, alors que les larmes me montèrent aux yeux.  »

J'ouvre les yeux alors que Ginny me secoue.

Ginny- Debout, tu vas être en retard Jamey.

Je lui souris et attend qu'elle sorte. Elle est là dernière, je mets donc un jean noir, un gros pull à capuche et je prends mon téléphone avec ma baguette que je cache dans ma manche.

Je sors dans les couloirs et passe outre les regards indiscrets en me rendant à la grande porte pour sortir quand je crois McGonagall qui sort de la grande salle.

McGonagall- Mlle Andersen ? Vous n'avez pas cours ?

Je lui lance un regard froid.

Moi- Que ma mère et les autres me le cachent, je ne suis pas étonnée, mais vous ! J'avais confiance en vous professeur.

Son regard se remplir de tristesse quand elle comprit.

Elle comprit que je connaissais le secret. Que j'avais compris.

McGonagall- Jamey !

Je sors sans me retourner et décide de transplaner juste devant chez Chris. J'écoute à la porte pour vérifier s'il est bien là, puis j'ouvre la porte en souriant, il se retourne vers moi en fronçant les sourcils.

Moi- Tada !

Il se lève et s'approche de moi alors que je ferme la porte et sors ma baguette que je lui colle sous le menton. Il sourit.

Chris- Je peux voir que t'es heureuse de me revoir, qu'est-ce qui t'amènes ici bébé ?

Moi- Ne m'appelle plus comme ça.

Il pouffe.

Chris- Très bien.

Je ne le lâche pas des yeux et je peux voir que son regard a totalement changé, il ne me regarde plus comme avant, et cela me blesse quelque part.

Moi- Dit moi où il est.

Chris- Qui ça ?

Moi- Mon père.