DANGER FR | j.b.

49

► KELSEY JONES

« Tu veux que je fasse quoi ? » Carly me regardait incrédule, ses yeux et sa bouche était grand ouvert face au choque.

Je mordais ma lèvre inférieure, ne sachant pas si c'était vraiment une bonne idée sur le coup, mais je n'avais pas beaucoup de temps. -C'est maintenant ou jamais. « J'ai besoin que tu plaide témoin pour aider Justin. »

Carly secouait la tête, essayant de donner un sens à ce que je venais de dire.

« S'il te plait Carly, » Je la supplié désespérément « T'es mon seul espoir. »

« Kelsey... » Carly secouait la tête « J'ai pas l'impression que tu te rende compte de ce que tu me demande là. »

« Si, Carly, je sais. T'es la seule personne qui peut nous aider. T'étais a la fête ce jour là et t'es la seule qui y était et que Justin et moi connaissions. »

« Kelsey, t'es entrain de me demander de mentir aux flics pour un criminel- »

« C'est pas un criminel, Carly. » Je répondais d'un ton venimeux.

« C'est vrai, c'est la raison pour laquelle il est rechercher par les flics. » Son ton était ironique et elle roulait des yeux. « Tout est clairement logique. »

« Il n'a rien fait de mal ! Ils pensent qu'il a fait quelques choses de mal mais c'est complètement injuste. Il était avec moi ce soir là, tu te souviens ? »

Carly ne répondait rien, au lieu de ça, elle soupirait. « Pourquoi tu ne veux pas admettre qu'il n'est pas bien pour toi ? C'est le parfait exemple de la raison pour laquelle je ne veux pas qu'il t'approche. »

« T'es pas ma mère, Carly ! T'es ma meilleure amie ! T'es censé me soutenir. » Je secouais la tête. « Tu sais quoi ? » Je crachais. « J'ai pas besoin de toi. Je trouverais quelques choses d'autres. » Je sifflais en tournant le dos quand elle se mit à secouait la tête.

« Non, non... » Carly commençait en prenant une profonde inspiration.

Je la regardai prudemment, curieuse de savoir ce qu'elle avait à me dire.

« Je-je vais le faire. » Elle murmurais en regardant ailleurs.

Mes yeux s'agrandirent « Vraiment ? »

« Ouais, » Carly hochait la tête « Si ça fait en sorte qu'on redeviennent meilleure amie, alors je ferais n'importe quoi pour ça. »

Je me retenais de sourire, pas encore tout à fait sur si je devais la croire ou non. « Comme est-ce que je peux savoir que t'es pas entrain de me mentir ? » Je plissais des yeux « T'étais entrain de descendre mon copain plus bas que terre y'a seulement quelques secondes. » Je croisais mes bras sur ma poitrine.

« Parce que, Kels, » Carly tapais des pieds « Même si je sais que ce mec n'apporte rien d'autres que des emmerdes, il te rend heureuse et comme je suis ta meilleure amie, c'est tout ce que je veux pour toi. »

Je la fixait, essayant de détecter un signe de malhonnêteté dans son visage.

« Je peux voir la façon dont tu te bas pour lui et dont lui ferait n'importe quoi pour te protéger. Tous les deux vous vous souciez l'un pour l'autre. » Carly se léchait les yeux en soupirant « Il est venu chez moi, tu sais... après ce qu'il s'est passé. »

« Je sais. » Je répondais d'un ton monotone.

« Je suppose que tu sais ce qu'il s'est passé, alors ? » Elle fronçait les sourcils.

J'hochais la tête d'un air hébété « Hum. »

« Tu sais qu'il m'a menacé de rester loin de toi ? »

Je restais silencieuse, mais elle captait la réponse claire et nette.

« Autant que je trouve ça totalement irrespectueux de sa part de m'avoir autant intimidé, mais d'un sens j'ai pu voir la passion féroce qu'il avait pour toi derrière tout ça. »

Je restais scotché, mes oreilles en alerte sur tout ce qu'elle me disait.

« En fait, ce que j'essaye de te dire, c'est que malgré mon dégoût envers ce mec, je ferais tout ce que je peux pour vous aider. » Elle souriait timidement. « Dit moi ce qu'il faut que je fasse et je le ferais. »

« Bien » Je souriais en retour « Tout ce qu'on doit faire pour le moment c'est téléphoner à Justin » Je marchais jusqu'à mon téléphone avant de l'attraper et de rapidement composer son numéro en cliquant sur le bouton 'haut-parleur'.

Après quelques sonneries, il répondait. « Allo ? »

« Justin ? »

« Ouais bébé ? »

« Carly veut te parler. »



......► JUSTIN BIEBER

"Bon," Je m'affalais sur le canapé à coté de John. "On fait quoi maintenant?" après avoir déposé Kelsey, j'étais rentré à la maison.

"On attend" déclara Bruce. "On se comporte naturellement, rien qui ne sorte de l'ordinaire. Quand ils viendront t'interroger demain, ne montre aucun signes d'hésitation."

"Plutôt simple."

"Rien que tu n'ai pas fait auparavant Bieber" Bruce me fit un clin d'oeil amusé.

Je gloussais "T'as tout compris."

"As tu parlé à Kelsey de comment les choses se passaient quand des choses comme ça arrive ?" intervint John, attirant mon attention vers lui. "Tu sais qu'elle ne doit pas venir ici pendant les investigations. Tu es sous leurs surveillance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, jusqu'à ce que tout ça soit résolue."

"Je sais, je lui ai déjà di qu'elle devrait attendre plusieurs jours."

"Comment prend elle la nouvelle ?" demanda Marco

J'haussa les épaules "Elle était un peu contrariée mais elle a compris pourquoi c'était comme ça."

"C'est une bonne chose, la dernière chose dont on a besoin c'est qu'une meuf s'incruste pendant que les flics sont là" gloussait Marcus

Bruce secoua la tête "Elle ne ferait pas ça, elle est trop maline."

"Mec, il y à t'il quelque chose que tu aurais envie de me dire ?" me moquai-je en dévisageant Bruce d'un air amusé.

"Comment ça ?"

"Disons que tu as complimenté ma copine toute la journée--"

"Bordel non, Bieber, elle est jolie et tout mais je ne l'aime pas de la manière que tu pense, j'ai juste beaucoup de respect pour elle."

"Bien, parce que je n'aurais pas aimé avoir à te botter le cul pour que tu te tiennes loin d'elle." souriais je satisfait.

"Tu ne me toucherai pas." grimaça Bruce.

"Tu parie ?" je me levais

Bruce se leva à son tour "Ramènes toi."

Aussitôt que nous étions face à face, nous explosions de rire. Tapant ma main dans la sienne, je lui tapota le dos avant de reprendre ma place sur le canapé.

"Vous êtes débiles, les gars." John roula des yeux.

"T'es juste un rageur." l'imitai-je de plus tôt dans la journée.

"N'utilises pas mes mots." rétorqua John.

J'explosais de rire à nouveau. "Mec, tu plaisantes là ?"

Il souriait d'un air triomphant "Bien sure idiot, je suis pas sérieux là." Il me jeta un coussin à la figure.

Le récupérant, je lui renvoya en pleine gueule "Ne me balance pas des coussins simplement parce-que tu es jaloux."

"T'es sérieux, tu vas utiliser tout ce que j'ai dit contre moi maintenant ?"

"Peut-être que oui," Je souriais et haussa mes épaules "Peut-être que non."

"T'es vraiment immature." affirma John.

"Tu es vraiment immature." répétai-je d'une voix haut perché.

"Stop. maintenant mesdemoiselles.. ça suffit." pouffa de rire Bruce.

J'échangea un regard avec John et en même temps nous nous retournions pour jeter des coussins sur Bruce.

Quand les oreillers atterrirent enfin sur lui, Bruce nous dévisageait "C'était en quel honneur ça ?"

John et moi haussions les épaules "Karma."

"Vous agissez comme des gosses parfois ma parole." se moqua t'il en secouant la tête.

Secouant la mienne à mon tour, je riais. Je m'apprêtais à ajouter quelque chose quand mon téléphone se mit à vibrer dans la poche de mon jeans.

Je le sortis et jeta un coup d'oeil à l'écran illuminé. Je soupira en voyant le nom qui s'y affichait.

"Qui est-ce ?" demandèrent les garçons d'une seule voix.

Je les regardais avant de secouer la tête "C'est Kelsey."

"Ne décroches pas." répondit Bruce sans hésitations.

Je me mordis la lèvre, "Et si c'était important ?" je glissa mon doigt sur l'écran pour le déverrouiller et prendre l'appel. J'apportais le téléphone à mon oreille en évitant le regard de Bruce. "Allo ?"

"Justin ?"

"Ouai bébé ?"

Les gars se moquaient en secouant la tête.

Je souriais et me concentra sur l'appel de Kelsey.

" Carly veut te parler."

Je me figea, mes yeux se posèrent sur les gars. "Quoi ?"

"Elle est avec moi, dis coucou Carly." murmura Kelsey

Après quelques secondes, une petite voix se fit entendre "Salut Justin.."

Je fusillais du regard le vide, rien que de penser que Carly était près de Kelsey me rendait malade "Qu'est-ce-que tu fous chez elle ?" crachai-je.

"Justin.." soupira Kelsey

"Ne t'avais-je pas demandé de rester loin d'elle ?"

"Justin.." commença Kelsey une fois de plus.

"Tu veux que je te tu--"

"Justin!" s'énerva Kelsey, ce qui fit rire les mecs.

Je les dévisageais pour leur faire comprendre de la fermer.

"Quoi ?" haussai-je

"Arrêtes d'être un crétin pendant deux secondes et écoutes moi."

Cette salope à vraiment de la chance que je l'aime, sinon je lui aurais botté le derrière. "Quoi?" marmonnai je en me plongeant dans le canapé.

"C'est moi qui lui ai demandé de venir."

"Et pourquoi tu as fait ça ?"

"Arrêtes et laisses moi finir, ok ?" gronda t'elle irritée.

Je roula des yeux "Bref.."

"Elle va t'aider avec les flics."

Je me leva brusquement, mon attention complètement absorbé par ce qu'elle venait de dire "Quoi?"

"Elle a dit qu'elle le ferait, elle mentira aux flics pour l'autre nuit." Je pouvais sentir la joie qui habitait les mots de Kelsey.

"Et tu lui fait confiance?"

"eh bien, oui.."

"Kelsey.." marmonnai-je "Je t'ai rien apprit à ce sujet ?"

"Je pensais que tu allais être content?"

"Je le suis, c'est juste que.. comment tu peux être sure qu'on peut lui faire confiance?"

"Nous sommes amies depuis des années Justin, je la connais par coeur, je peux te dire quand elle ment ou pas."

Je pris une seconde pour y penser.Mon bon sens me disait de la croire, de faire confiance à Kelsey quand elle me disait que Carly ne mentait pas, mais pas de faire confiance à Carly. Si elle avait foutue la merde auprès de Kelsey une fois, pourquoi ne le ferait elle pas une fois de plus.

Je passa ma main libre sur mon visage vigoureusement. "Passes la moi."

Kelsey n'hésita pas avant de passer le combiné à Carly "Allo?" la même petite voix se fit entendre.

Je me retenais pour ne pas l'insulter. "Kelsey m'a dit que tu allais m'aider?" je gardais une voix strict et sévère, pour lui montrer que je parlais affaire et que si elle foutait la merde avec moi, je la tuerai sans attendre une seconde.

"Oui.."

Je remarqua que les gars avaient tous les yeux rivés sur moi intensément, se demandant se qu'il se passait.

je pris donc la décision de mettre l'haut-parleur pour que ce soit plus simple d'en parler tous ensemble. "Comment puis-je être sure que je peux te faire confiance ?"

"Par-parce-que.." Elle marqua une pause avant de se clarifier la gorge et de reprendre la parole. "J'ai donné ma parole à Kelsey."

"Et tu crois que ta parole est suffisante ?"

"Je.. sais pas."

Je grimaçais, cette chienne avait peur de me parler; je doute qu'elle se foute de ma gueule; Elle sait ce qui l'attend si c'est le cas. "Ok, alors voilà le marché. Je dis aux flics que je t'ai vu à la soirée, on est partit assez tôt.. pour.. s'amuser un peu, si tu vois ce que je veux dire." Je souriais d'un air triomphant pendant que les gars gloussaient.

"uhm, d'accord.."

"Si ils te demandent, on est partit vers 1h, je t'ai amené chez moi, j'ai tiré mon coup et tu es rentré chez toi un peu plus tard et le tour est joué."

"Ça sera tout ?"

"Ouai.. restes vague dans tes propos, pas trop d'informations. Le moins ils en savent, le mieux c'est. On leurs donne juste suffisamment d'info pour qu'ils croient que c'est vrais, mais pas trop pour qu'ils ne trouvent pas quelque choses contre nous."

"Ok.."

"Sauf si tu veux aller en détails sur ce qu'on a.." je fit une pause, "fait". Je me retenais pour ne pas rire.

Me foutre de la gueule de cette salope était amusant.

"Uhm, non, ça ira.."

"Tu en es sure ? Parce-que sinon, on peut aussi leurs dire à quel point ma bite est grosse et comment tu m'as chevauché toute la nuit."

Bruce faillit tomber de son siège tellement il s'efforçait de ne pas rire.

"Non merci."

J'haussa les épaules, malgré le fait qu'elle ne pouvait pas me voir. "Ok, comme tu voudras."

Il y avait de l'agitation à l'autre bout du fils avant qu'une autre voix retentit. "T'es un trou du cul." haussa Kelsey.

"Désolé bébé, j'étais obligé."

"Non tu ne l'étais pas." gueula t'elle.

"Aw te fâches pas." roucoulai-je en souriant.

"Je te déteste."

"Non c'est faux."

"Là, maintenant, si, je te déteste vraiment."

"C'est ça, et les cochons volent." je gloussais "à bientôt bébé."

"Ouai, à plus." et après ça, la ligne fut coupé.

Je ne pouvais plus me retenir une seconde de plus, j'explosais de rire aussitôt que la ligne fut coupé. "Se foutre de la gueule de cette chienne c'est juste trop facile."

"J'ose imaginer à quel point elle doit être terrorisé à l'heure qu'il est." ricana Marco.

Je commençais à avoir mal au ventre à force de rire. Après ce qui me semblait être des heures, je réussit enfin à me calmer suffisamment et à verrouiller mon téléphone avant de le refoutre dans ma poche.

"Demain va vraiment être une grosse journée." Bruce se leva. "Je vais me coucher."

"Oui je suis KO." John se leva aussi. "J'imagine que les flics seront là très tôt demain matin."

Marco et Marcus approuvèrent et se levèrent à leurs tour.

"Je vais rester un peu là moi, à demain les gars."

"D'accord, dors bien man, tu as une longue journée devant toi."

Je gloussa et tapa dans la main des gars avant qu'ils ne disparaissent dans les escaliers.

Une fois qu'il n'y eu plus personne en vu, je ressortis mon téléphone pour rappeler le derniers numéro qui m'avait appelé.

"Quoi?"

"Je t'aime."

Il y eut une pause à l'autre bout du fils.

"Je t'aime aussi."

Souriant je prit la décisions de couper l'appel après ses mots et de monter en direction de ma chambre.



......► KELSEY JONES

"Merci, vraiment, de faire ça Carly." Je souriais légèrement "Ça compte beaucoup pour moi et pour Justin, c'est juste qu'il agit comme un crétin parfois. " Je leva les yeux au ciel à l'idiotie de mon copain.
 
"C'est rien , il a tout les droits de ne pas me faire confiance. Mais je suis ravie que ça ne soit pas ton cas. C'était cool de pouvoir te voir et parler un peu, même si c'était pour quelque chose comme ça." Elle se tenait maintenant devant la porte, prête à partir.

"Oui, c'était chouette, peut-être qu'une fois que tout ça sera un peu plus calme, on pourra traîner ensemble comme au bon vieux temps."

"J'y compte bien." souriait elle. "Bonne chance avec tout ça." Elle me prit dans ses bras et me serra fort contre elle. "Tu m'as manqué."

"Tu m'as manqué aussi." Je fis un pas en arrière et la regarda faire un pas hors de ma chambre avant de se retourner vers moi. "Es tu nerveuse ?"

"Pourquoi ?"

"Tu sais.. les flics et tout ça." chuchotai-je suffisamment fort pour que seulement elle m'entende.

"Pas vraiment. L'histoire que j'ai à leurs donner est plutôt simple."

"D'accord." Je lui sourit "Merci encore, j'apprécie vraiment ce que tu fais et Justin aussi."

"Certainement." rigolait Carly "On se voit bientôt ?"

J'acquiesça "Evidemment."

"Bye Kelsey."

"Bye Carly." je lui fit un signe de la main en la regardant s'éloigner vers les escaliers et quitter la maison après avoir dit au revoir à mes parents, puis je ferma la porte de ma chambre et souffla un grand coup.

Quelque secondes après, mon téléphone sonnait. Je décrocha en soupirant quand je vit qui était à l'autre bout du fils. "Quoi ?" crachai-je

"Je t'aime."

Mon coeur céda et mon estomac subissait des montagnes russes. Je marqua une pause et mordis l'intérieur de ma joue. M'avait t'il vraiment rappeler pour me dire ça ? je souriais "Je t'aime aussi."

Je m'appétais à ce qu'il ajoute quelque chose mais tout ce que j'eu en retour fut le fameux bip de fin d'appel. Il m'avait raccroché au nez.

Connard.

Je rigolais en secouant la tête avant d'éteindre la lumière et de me diriger dans mon lit, sous la couette.

Je posa le téléphone sur l'étagère à coté de ma tête et ferma les yeux.

La seule chose que j'avais en tête était Justin et tout ce à quoi je pouvais penser c"était à quel point j'espérais que les choses se passent bien demain.



......► JUSTIN BIEBER

"Ouvrez cette porte ! c'est la police." Plusieurs coups sur la porte se firent entendre après ces cris et j'était sérieusement dans l'humeur d'aller dehors et de tous les butter, et puis je me suis souvenu de la raison qui les amenait ici en premier lieux.
 
Je sortie difficilement du lit, Je bailla en me grattant le torse et l'arrière de ma tête en descendant les escaliers pour me diriger la porte. Je portais seulement un bas de survêtement et j'en avais rien à foutre.

"On te donne 3 secondes avant de fracasser cette porte Bieber !" Aboyaient ils en gueulant. "Un...Deux.."

"Pouvez vous arrêtez de gueuler?" grognai-je "J'arrive!" dis je à voix basse en tournant la poignet de la porte. Quand la porte s'ouvrit, je me retrouva face à face avec trois hommes en uniforme.

"On a un mandat." Un grand homme tenait un bout de papier, j'hocha la tête et fit un pas sur le coté.

Ils entrèrent et immédiatement deux des policiers grimpèrent à l'étage, l'un d'entre eux cependant resta avec moi pour, je présume, me poser des questions.

Je marchais vers la cuisine pour me servir un verre d'eau avant de retourner dans la pièce principale où les gars s'étaient réunis aussi fatigués que moi.

"Qu'est-ce-qui se passe ?"

"Flics, mandat."

Ils hochèrent la tête sans y prêter plus d'attention, et s'étalèrent sur les canapés en allument la TV.

"M. Bieber." Une voix sévère se fit entendre à mes cotés, je me tourna pour voir le flic qui était rester en bas se tenir à coté de moi.

"Oui?"

"j'ai quelques questions à vous poser." Il tenait un bloc-notes dans ses mains avec un stylo accroché au dessus.

Je m'assis, et lassais mes doigts entre eux, mes coudes reposant sur mes genoux. "Allez y."

"Où étiez-vous la nuit du 11 Novembre 2011 ?"

"A une fête."

Il notait mes mots avant de me fixer à nouveau "Quelle genre de fête ?"

Je lui adressait un regard interloqué "Je sais pas, il y a des genres de fêtes spécifiques maintenant ?"

"Contentez vous de répondre à la question." soupira t'il.

"C'était une grosse fête, tout le monde était invité." j'haussa les épaules.

"Et qu'aviez-vous fait à cette fête ?"

"J'ai bu, j'ai bavardé avec mes potes, dansé et baisé.Ce qu'on fait habituellement à une fête quoi." Je souriais d'u air satisfait.

Il s'éclaircit la gorge inconfortablement, en notant chaque détails que j'avais mentionné avant de reposer son regard sur moi. "Est-ce-que vous avez eu une quelconque altercations avec quelqu'un ? quelqu'un qui vous auriez peut-être fâché suffisamment pour vous pousser à faire quelque chose de regrettable ?"

Je n'affichais aucune émotions, mais laissa apparaître un petit sourire. "C'est votre façon de me demander si j'ai tué quelqu'un ?"

Il ne répondit rien, au lieu de ça, il me fixait en essayant de décrypter n'importe quel signe de gêne de ma part.

Je ne lui en ai donné aucun, au lieu de ça je me mis à rire "Désolé mec, mais non, j'étais trop occupé à m'amuser."

"Et c'est quoi vous amusez pour vous ?"

"Sérieusement ? Vous ne sortez jamais ou quoi ?"

"Répondez à la question."

Je leva la main en signe de défense "D'accord, pas besoin de s'énerver, vous pouvez simplement me dire que vous ne sortez jamais." chuchotai-je

"M. Bieber--"

"Du calme mon gars, ça s'appelle une blague, vous n'en avez jamais entendu une ?"

Il ne répondit rien encore une fois, à la place il continuait de me regarder avec ses petits yeux brillants.

"Je me suis fait une salope." J'haussa les épaules. "Que puis-je vous dire d'autre ? c'est amusant pour moi de l'entendre crier mon nom." Je souriais malicieusement

Si il était mal à l'aise jusqu'à maintenant, imaginez le maintenant. Je riais mentalement rien que d'y penser.

"Aviez-vous déjà eu une quelconque conversation ou négociation avec un certain Johnson Parker avant ce jour là ?"

"Qui ça ?" amplifiai-je pour jouer le débile.

"Johnson Parker."

"Jamais entendue parler de lui."

"Où étiez-vous le reste de la nuit ?"

"Chez moi."

Il me dévisageait suspicieusement. "Et vous faisiez quoi ?"

"Je baisais."

"Excusez-moi ?"

"J'ai trouvé une meuf à me taper à cette fête; je l'ai amené chez moi et je l'ai baisé."

"Et c'était vers quelle heure ?"

"Je dirais vers 1h."

"Et vous espérez que je vais gober ça ?"
 
"Croyez ce que vous voulez, ou vous pouvez aussi lui demander vous même."
 
"Un nom ?"
 
"Carly Risi."

Il prit note de cela avant de fermer son bloc-note. "On reste en contacte Monsieur Bieber."

J'acquiesça "Je serais là."

Peu de temps après notre conversation, les deux autres flics descendaient les escaliers. "Rien à signaler." déclara l'un d'eux.

Je souriais intérieurement.

"On se voit bientôt Bieber" ajouta le flic qui m'avait interrogé.

J'hocha la tête. "Assurez-vous de nous appeler avant de débarquer, qui sait qui je serai en train de me taper si vous ne le faites pas. Vous ne voudriez pas voir ça n'est-ce-pas ?"

Ils gardaient une expression neutre et sortirent en fermant la porte derrière eux.
« Tu pouvais pas mâcher tes mots un peu ? » Bruce sifflait

« Quoi ? Faut les faire chier un peu. Comme ça il me prenne pas trop la tête. » J'haussais les épaules



......► CARLY RISI
 
Je pris plusieurs respiration profondes pour essayer de rester calme. Kelsey m'a appelé pour me prévenir que les flics allaient débarquer aujourd'hui et je ne pouvais pas être plus nerveuse qu'en ce moment même.

Si je fou tout en l'air, Kelsey ne me le pardonnera jamais et Justin me tuerait.

Après avoir passé environ une demi-heure à me préparer, je descendais en bas au moment ou j'ai entendu frapper fort à ma porte.

« Police ! Ouvrez ! »

Prenant mon temps pour ouvrir la porte, je me souvenais que Kelsey m'avait dit de pas agir trop dur, ni trop mou. Je devais rester calme, comme si c'était avec elle que j'allais parler.

« Oui ? » Je les regardais d'un expression vivante, un petit sourire sur mes lèvres.

« Nous avons besoin de vous emmener avec nous mademoiselle. »

Garde ton calme, Carly. Garde ton calme... Je n'arrêtais pas de me le répéter. « Est-ce que je peux savoir pourquoi, officier ? » Je demandais d'une manière inquiète.

« On doit vous poser quelques questions à propos de la mort de Johnson Parker. »

Je mordais l'intérieur de ma joue. « Je vais chercher ma veste. » Tournant sur moi même, je me dirigeait vers le petit placard juste à côté de la porte, décrochant ma veste du crochet avant de l'enfiler.

« Par ici, mademoiselle. »

Je les suivait à l'extérieur et l'un d'eux m'ouvrait la porte arrière de leur voiture pour que je m'y installe.

La voiture s'arrêtait après un moment -qui semblait être des heures- et je me rendait compte que nous étions en face d'un immense bâtiment.

Mordant ma lèvre inférieure, je sortais de la voiture après que le même officier m'ai ouvert la voiture une fois de plus. On entré dans le bâtiment et avancions devant beaucoup d'autre flics qui se promenaient, certains un café à la main, d'autres avec des fichiers.

Un officier ouvrait une porte en métal et je me retrouvais dans une salle avec une table et une chaise en acier, faisait presque chuter mon cœur par terre.

« Asseyez-vous, on arrive dans un instant. »

J'hochais la tête avant de m'assoir sur la chaise inconfortable alors que la porte se refermaient derrière eux.

Quelques secondes plus tard, la porte se rouvrait et à ma grande surprise, Justin entré « Pas besoin de me pousser putain. J'ai des jambes pour une raison. » Il crachait, roulant des yeux faisant ressortir un côté de sa colère.

« Prenez un siège et fermez votre gueule Bieber. » Un flic crachait avant de claquer la porte.

« Putain d'enculé. » Il murmurait, essayant de se libéré des menotte qui attaché ses mains derrière son dos, faisait apparaître un bruit assez fort.

« Justin ? » Je murmurais, complètement étonné.

Sa tête se tournait au son de ma voix. « Carly ? Qu'est-ce que tu fou ici ? » Il me demandait, surpris lui-même.

« Ils m'ont emmené pour m'interroger. »

Justin grognait, clairement en colère « T'as dit quelques choses ? »

« Non, j'ai juste écouté et je suis monté avec eux en voiture. Kelsey m'avait dit de rester calme. »

Il hochait la tête. « Très bien. Ils font juste ça pour te foutre la trouille. Ne les laisse pas avoir le contrôle sur toi. »

« Okay. » Je fit une pause, me léchant les lèvres. « Pourquoi t'es ici et pourquoi est-ce qu'ils t'ont mis les menottes ? »

Justin se penchait en arrière contre le bureau « Eh bien, apparemment me questionner chez moi n'était pas assez pour cette bande d'abruti, alors ils m'ont emmener avec eux et les menottes c'est parce qu'ils se croient puissant. »

« C'est ridicule. » Je marmonnais

« Ne m'en parle pas. » Il soupirait

Nous restions silencieux jusqu'à ce que les flics interviennent. « M. Bieber. »

« Alec » Justin hochait la tête, le visage dur sans émotion.

« Sortez de cette pièce. William vous attend à l'extérieur. Je dois parler avec cette demoiselle. » Il souriait délicieusement vers moi.

Je rougissais en détournant le regard.

Justin se levait, marchant vers la porte où un policier l'a pris par le bras avant que la porte ne se referme, me bloquant la vue.

« Alors, j'ai entendu dire que vous étiez à la fête le 11 novembre dernier ? »

« Oui. »

« Qu'est-ce que vous faisiez là-bas ? »

« Je m'amusais. C'était le week-end. A quoi vous vous attendez ? » Je souriais

« Hum, qu'est-ce que vous avez fait exactement à cette fête ? »

« Je m'amusais avec des gens. Certaines personnes venaient de mon école. »

« Tu te souviens de tous les noms ? »

« Pas vraiment. »

« Est-ce que vous vous souvenez de quelqu'un de familier ? »

« Eh bien, il y'avais beaucoup de personne là-bas, c'était une grande fête de quartier ouvert à tous.. »

« Vous ne connaissiez personne en particulier ? »

« Justin. »

« Oh, vraiment ? »

« Oui. »

« Est-ce que vous avez remarqué quelques choses de différent chez lui ce soir là ? »

« Qu'est-ce que vous voulez dire ? »

« Est-ce qu'il avait l'air d'être en colère ? »

« Non, » Je riais « Il était loin d'être en colère. »

« Et pourquoi vous pensez qu'il était heureux ? »

« Il riait, il s'amusait. Qui ne serait pas heureux à une fête, monsieur ? » Je clignais des yeux innocemment.

Il fredonnait en prenant en considération tout ce que je lui disais. « Est-ce que vous avez apercu Parker Johnson à cette fête ? »

« Je suis désolé, qui ? »

« Johnson Parker. Un peu grand, cheveux noirs, yeux gris avec des taches de rousseur ? »

« Non, je suis désolé. » Je fronçais les sourcils.

Il hochait la tête en faisant les cents pas dans la pièce. « A quelle heure avez vous quitté la fête ? »

« Environ une heure du matin. »

« Quelqu'un était avec vous ? »

« Je suis partie avec Justin. »

Ca semblait attirer son attention parce qu'immédiatement, il se redirigeait vers moi. « T'étais avec Justin ? »

« Oui. On a un peu discuté ensemble pendant la soirée et après il m'a emmené chez lui. »

« Qu'est-ce que vous avez fait exactement ensemble ? »

Je rougissais tout en haussant les épaules.

« Mademoiselle Risi, je vous suggère de me répondre maintenant, sinon j'emploierais la manière forte... »

« On s'est fait plaisir. » Je murmurais doucement.

« Pardon ? »

« On a couché ensemble ! » Je criais, pour lui montrer mon agacement « Vous êtes heureux maintenant ? »

Il semblait surpris et resté quelques secondes silencieux. « Je vois... »

« Et vous avez fait quoi après avoir... » Il s'interrompait.

« Je suis resté jusqu'au lendemain matin et vers dix heures je suis partie. J'allais pas rester chez moi pour toujours, vous savez. »

« Je vois... » Hochant la tête, il fourrait ses mains dans ses poches avant de se mettre droit « Vous êtes consciente que si vous êtes entrain de faire un faux témoignage, je peux et je vais vous arrêter ? »

J'hochais la tête d'un air hébété, essayant de ne pas montrer ma peur. « Je n'ai rien à cacher. »

« Vous êtes sur de ça ? Ou est-ce que vous êtes simplement entrain d'essayer de protéger Mr Bieber la-bas ? » Il fit un geste vers la porte.

« Je n'ai aucune raison de vous mentir, monsieur. »

« Oh mais je sais que vous me mentez parce que je connais le jeu de ce gamin et je sais qu'il nous fait tous tourner en rond alors je vous suggère de me dire la vérité jeune demoiselle. Vous pouvez être accusé de complice d'assassinat. Je sais que vous êtes au courant. »

« Comme je vous l'ai déjà dit, je vous ai tous dit. Maintenant je veux pas que vous le preniez mal mais est-ce qu'on a fini ? Parce que j'ai pas mal de chose à faire chez moi si ça vous dérange pas. »

Il semblait plongé dans ses pensées avant de finalement hocher la tête. « Vous pouvez y aller. »

« Y'a t-il quelque chose d'autre que je peux faire pour vous aider ? »

Il secouait la tête et je remerciais Dieu mentalement.

« Je suis désolé de ne pas avoir fait avancer votre enquête. » Je simulais une moue triste.

« C'est pas grave. Allez y et profitez du reste de votre journée mademoiselle. »

Hochant la tête, je souriais tout en marchant vers la porte. Sortant de la salle, j'envoyais un regard à Justin pour essayer de lui faire comprendre que tout s'était parfaitement déroulé selon notre plan.

Il souriait à lui-même.




......► JUSTIN BIEBER
 
J'ai presque frappé dans un mur au moment ou les flics sont revenue chez moi pour me dire qu'ils voulaient m'emmenaient dans leur bureau.

Je leur ai tout dit de ce qu'ils devaient savoir et il me contrarie encore plus. Je veux dire, qu'est-ce qu'ils veulent me demander de plus que ce qu'ils m'ont déjà demander. Je leur ai déjà tout dit.

Assis autour de la table, je regardais la télévision avec les gars en attendant que toutes cette histoire soit fini quand j'ai entendu un bruit énorme tapant à la porte.

« Ouvrez Bieber, on sait que vous êtes là ! » La même voix familière que ce matin me réclamait.

Je fronçais des sourcils en signe de confusion avant de me lever et de faire mon chemin jusqu'à la porte. En ouvrant, je les regardait « Ouais ? »

« Suivez-nous, nous avons des questions à vous poser concernant l'assassinat de Johnson Parker. »

« J'ai déjà dit tout ce que j'avais à dire. » Je parlais d'un ton brute, ce qui aggravait mon cas. « Et je ne sais même pas qui est ce putain de Parker Johnson. »

« On peux faire ça de façon simple, ou on peut également vous forcer M. Bieber, à vous de choisir. »

« Ou alors vous le laisser tranquille. » Bruce prit la parole. « Il vous a déjà tout dit. »

« Nous avons juridiquement le droit de l'emmener avec nous. Ca fait partie de notre travail. »

Je grognais en colère. « Ah ouais ? Eh bien vous faite un travail de merde, Jenkins. »

« Je vous suggère de vous calmer et de faire attention à ce que vous dite, Bieber. Je peux vous apporter un tas d'ennuie. »

Sans un autre mot, il prit mes bras, me retournant pour menotter mes poignets derrière mon dos avant de me conduire vers leur voiture à l'extérieur.

Les gars regardaient à la porte ce qu'il se passait.

Il a fallu un certain temps, mais après quelques minutes, nous arrivions devant leur bâtiment. Me tirant par le biceps, ils m'ont fait marcher à l'intérieur et m'ont immédiatement jeté dans une salle d'interrogatoire.

« Pas besoin de me pousser putain, j'ai des jambes, c'est pour une raison. » Je crachais en roulant des yeux pour faire ressortir ma colère.

« Asseyez-vous et fermez votre gueule, Bieber. » Il crachait avant de refermer la porte.

« Putain d'enculé. » Je marmonnais

« Justin ? » Je regardais pour voir Carly assise sur une chaise derrière la table.

Je fût content de savoir qu'elle était là et que je pourrais au moins lui parler avant qu'elle se fasse interroger. La dernière chose dont j'avais besoin, c'était qu'elle soit nerveuse devant Alec.

S'il y'a une chose que je peux respecter chez ce mec, c'est la façon dont il arrive à lire sur les visages des gens et la façon dont il arrive à définir la façon dont ils agissent.


Quand Carly est finalement sortie, je savais qu'elle avait fait un bon travail parce que son visage semblait satisfait. Elle m'envoyait un regard et je ne pouvais pas m'empêcher de sourire à moi-même.

« Justin. »

Je tournais ma tête pour voir Alec debout près de la porte. « Entrez. »

Je me levai, marchant à l'intérieur de la pièce.

Lorsque la porte fût fermé, je regardais Alec. « Qu'est-ce qu'il y'a ? »

« Asseyez-vous. »

Je fît ce qu'il me dit, malgré le fait que je n'en avais vraiment pas envie.

« Dites-moi tout, du début à la fin. Ou étiez-vous la nuit du 11 Novembre ? »

« J'ai déjà tout dit au chauve. Pourquoi est-ce que je dois tout répéter une seconde fois ? C'est juste une perte de temps pour être honnête, putain. »

« Répondez aux questions, Monsieur Bieber. »

Je levai les yeux. Je sais pas pourquoi ils me redemandaient la même chose, peut-être qu'ils espéraient que j'ai changé quelques choses ; mais ce que ces connards n'ont pas compris c'est que je suis un pro quand il s'agit de mentir. « J'étais à une fête, et avant que vous me demandiez, j'ai bu et j'ai dansé. » J'haussais les épaules. « Comme d'habitude. »

Il hochait la tête. « Est-ce que vous avez vu Parker Johnson là-bas ? »

« Non. Comme j'ai dit à l'autre mec, j'étais avec des potes. Je n'ai trainé avec personne d'autre. »

« A quelle heure avez-vous quitté la fête ? »

« Une heure du matin. »

« Est-ce que vous étiez avec quelqu'un ? »

« Ouais, une meuf nommé Carly. »

« Et qu'est-ce que vous avez fait ensemble ? »

Je souriais « Vous voulez vraiment le savoir ? »

Il me regardait fixement, ce qui signifiait clairement que oui.

Je détournais le regard, un sourire étendu sur mes lèvres. « Disons simplement qu'elle n'a pas pu s'arrêter d'hurler mon prénom toute la nuit. »

Alec eu une note mentale sur tout ce que je venais de dire avant de quitter la pièce sans dire un mot.

Je restais assis à l'intérieur, en regard tout autour de moi, sachant qu'ils étaient probablement entrain d'essayer de chercher un truc suspect contre moi.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit à nouveau et l'officier chauve de plus tôt faisait son entré. « Vous êtes libre de partir. »

Je souriais « C'était agréable de faire des affaires avec vous les mecs. »

Ils ne bougeait pas d'un pouce. Au lieu de ça, ils froncèrent les sourcils en me regardant passer devant eux.

« J'arrive pas à croire qu'on a encore rien trouvé sur ce gosse. C'était l'occasion parfaite. » Un officier marmonnait.

« On doit au moins avouer un truc. Ce gosse sait ce qu'il fait. » Alec murmurait un peu énervé qu'il n'est pas réussi à m'arrêtais.

Je creusé mes mains dans les poches de ma veste Varsity tout en sortant du bâtiment, le vent fort fouetter violemment mon corps.

Mais en ce moment même, j'en avais rien à foutre.

Tout ce que je voulais à l'instant, c'était être capable de revoir ma petite-amie, et pouvoir la prendre dans mes bras.