Chapitre 3: L'homme

3.3K 175 51
                                    

Ce soir là, Hélena eu du mal à s'endormir, elle se retournait toutes les deux secondes dans ses draps, changeant de position car chacune lui semblait inconfortable à cause du stress et l'appréhension de ses cauchemars.

En effet depuis qu'elle était arrivé ici des fragments de souvenirs lui revenait de sa famille. Une mélodie. Une petite fille qui lui ressemblait. Des cris d'adultes. Puis à un moment plus de cris.Du sang. Et après c'était le trou noir.

Elle se demandait ce qu'il s'était passé, qui était mort ce soir là mais rien lui revenait. Pire elle voyait les éléments qui s'était passé sans voir de visage ou de choses précises qui pourrait l'aider.

Elle ferma à nouveaux les yeux, espérant que son sommeil sera suffisamment lourd pour l'empêcher de rêver mais..

Une alarme retentit. Pas celle qui indiquait l'heure du repas ou de rentrer au dortoir non..
Elle indiquait clairement qu'il y avait un danger.

*

Thomas se faufila aussi vite que sa force lui permettait, prenant appui sur ses coudes, la sueur perlait son front crispés. Il était suivit de près par Newt encore plus inquiet. Une fois au bout du conduit d'aération, Thomas d'un coup de poing enleva la plaque dans un crissement sonore puis s'extirpa de sous son lit avant de se relever. Quelques blocards étaient debout. D'autres les regardaient interloqués depuis leurs lits.

-Les gars qu'est ce que vous foutez ? Demanda Zart, qu'on venait sûrement d'arrache à son sommeil.

Newt et Thomas échangèrent un regard inquiet.

-On à pas le temps. Il faut faire très vite. C'est...
Soudain dans les hauts parleurs une alarme se mit à raisonner. Ce n'était pas celle pour indiquer le couvre feu, ni celle des repas, non. C'était une vraie alarme.

La porte se mit à trembler jusqu'à s'ouvrir.

-Merde c'est quoi ça! Rugit Minho qui venait de sauter de son lit.

«Ceci n'est pas un entraînement, c'est un message d'alerte, dit la voix du haut parleur. Veillez vous regrouper dans le réfectoire le plus rapidement possible ».

Peu après dans le couloir, ils aperçurent une file d'adolescents se ruaient dans tous les sens. Au loin des cris d'effrois.

Newt et le reste du groupe s'avancèrent à grande enjambées vers la salle de repas.

Thomas fut l'un des premiers à arriver. Une lumière blanchâtre aveuglante éclairait la pièce. Il plissa les paupières; sa vision s'éclaircit. Il s'obligea à contempler le spectacle d'horreur qui l'entourait.

Partout dans le réfectoire, des corps pendaient au plafond - une trentaine au moins. On les avait accrochés par le cou, et les cordes rentraient dans leur chair gonflés et violacé. Tous avaient les yeux ouverts vitreux, éteints.
On devinait qu'ils étaient là depuis plusieurs heures. Thomas trouva un air familier à leurs vêtements et au visage de certains.

Il se laissa tomber à genoux.

Il les connaissait.

C'étaient ceux qui avaient délivrés les blocards.

Le brun s'appliqua à ne pas regarder les corps en se relevant. Il marcha, ou plutôt tituba jusqu'a Newt, lequel était près des interrupteurs jetant des regards terrifiés vers les cadavres pendus.

Le labyrinthe d'Ariane {NewtxOC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant