La Bible

Les femmes dans la Bible - Rebecca

Rebecca a donné naissance à des jumeaux : Esaü et Jacob. Quand est venu le moment de recevoir la bénédiction d'Abraham, qui se passait de père en fils. Ce devait être au fils aîné de recevoir la bénédiction. Mais Rebecca a fait en sorte que ce soit son fils préféré qui la reçoive. 

Nous voyons alors cette femme comme manipulatrice. Une égoïste et une menteuse en quelque sorte. Quand nous observons de plus près son caractère, nous pouvons essayer de comprendre pourquoi elle a fait tout cela. 

Au départ, c'est Dieu qui a choisi Rebecca. Abraham avait envoyé son serviteur chercher une femme pour Isaac dans le pays de son père. 

Genèse 24:7 L'Éternel, le Dieu du ciel, qui m'a fait quitter ma famille et ma patrie, qui m'a parlé et qui m'a juré: 'Je donnerai ce pays à ta descendance', enverra lui-même son ange devant toi. C'est là que tu prendras une femme pour mon fils.  

Nous voyons plus loin que Rebecca n'est pas égoïste mais semble plutôt courageuse.

Genèse 24:20 Elle s'empressa de vider sa cruche dans l'abreuvoir et courut encore au puits pour puiser. Elle puisa pour tous les chameaux.  

Tous les chameaux. Vous savez combien de litres boit un chameau ? Ça a du lui prendre un certain temps ! Ce n'est pas quelque chose qui lui avait été demandé, elle l'a offert volontairement. Elle l'a fait de bon cœur. 

Alors pourquoi a-t-elle manigancé les événements afin que Jacob reçoive la bénédiction ? Elle avait reçu une révélation prophétique. 

Genèse 25:22-23 Les enfants se heurtaient dans son sein; et elle dit: S'il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte ? Elle alla consulter l'Éternel. Et l'Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit.  

Elle savait déjà que la destinée de la nation dépendait de ce qui était placé en elle. Son mari Isaac était devenu assez charnel, et n'avait pas la même révélation. Dieu savait que Rebecca était une femme qui se sacrifierait pour le bien d'autrui, qui ferait ce qui était nécessaire pour le bien de la nation. Elle aimait Jacob car elle a vu qu'il adorait les choses de Dieu, qu'il avait un cœur doux et de l'honneur. Ensuite, on lit qu'Isaac préférait Esaü parce qu'il aimait le gibier. On comprend que ses affinités envers lui étaient charnelles. 

Rebecca a du intervenir. Elle était prête à tout faire afin que la prophétie s'accomplisse, pour que de Jacob vienne un peuple puissant. Un peuple qui allait vaincre et être supérieur. Elle a pensé que si c'était Esaü qui recevait la bénédiction, ce serait dangereux pour le peuple. On remarque son manque d'honneur dans la suite.

Et Jacob fit un potage. Et Ésaü arriva des champs, et il était fort las. Et Ésaü dit à Jacob : Laisse-moi avaler de ce roux, de ce roux-là ! Car je suis las. C'est pourquoi on le nomma Édom. Et Jacob dit : Vends-moi d'abord ton droit d'aînesse. Et Ésaü dit : Voici je m'en vais mourir ; que me sert mon droit d'aînesse ? Et Jacob dit : Jure-moi d'abord. Et il lui jura, et vendit son droit d'aînesse à Jacob. Et Jacob ayant donné à Ésaü du pain et du potage de lentilles, il mangea et but ; puis il se leva et s'en alla. Et Ésaü méprisa le droit d'aînesse.  

Rebecca connaissait le cœur de ses enfants. Esaü méprisait les choses de Dieu. Il est allé se marier quand il savait que ce n'était pas selon les prescriptions de l'Éternel. Rebecca n'a pas fait ce qu'elle a fait pour ses ambitions personnelles. Elle était prête à prendre la malédiction pour elle. 

Vous avez peut-être, vous aussi, reçu une parole de prophétie. Mais celle-ci vous semble stérile, comme si rien n'allait se passer, que c'est impossible. Rattachez-vous à cette parole prophétique, car si c'est Dieu qui vous a parlé, ça va se passer. Ne lâchez pas prise. Même si vous êtes incomprise, critiquée ...

Mentir ce n'est pas quelque chose de bien, et ce n'est pas l'idée que je veux passer. Ici, Ésaü avait déjà vendu son droit d'aînesse. Il l'a donné à Jacob. Rebecca a donc protégé son mari en lui désobéissant en quelque sorte. Cela rappelle l'histoire d'Abigaël (est-ce que vous désirez un chapitre sur son histoire ?). Elle a posé un geste de paix qui pourrait être interprété comme un geste de rébellion envers son mari. Que se serait-il passé si Esaü avait reçu l'héritage ?

Posons des regards de bienveillance les unes sur les autres. C'est une décision à prendre. C'est important d'y aspirer et de la cultiver. N'endurcissons pas nos cœurs. Nous pouvons accomplir tant de choses en étant dans la douceur et la paix du Seigneur plutôt que de demeurer dans le combat, par nos propres forces. C'est Dieu qui nous justifie. 

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