PDV Hermione Granger
La consternation.
C'est le seul sentiment que je parvins à identifier pendant que mes genoux martelaient le sol et que je me sentais tirée en avant. Le flots de conversation autour de moi me filaient entre les doigts et mon regard flou, perdu dans le vide ne laissait paraître que l'abasourdissement.
Je n'avais pas la moindre idée quand à l'endroit où je me trouvais mais cette information me semblait négligeable à côté de ce qu'il venait de se produire.
Des gens criaient, juraient et tambourinaient les murs mais mes pensées n'étaient fixées que sur une personne.
*
*
*
PDV Harry Potter, une semaine plus tard, 7h09
Après de nombreuses négociations houleuses, la Brigade avait capitulé quand au relâchement d'Hermione. Indigné, j'avais mentionné son rôle dans la lutte contre Voldemort, de l'injustice contre laquelle nous avions combattu.
Et Hermione, elle, s'était contentée de préserver un visage de marbre comme indifférente à ce qui pourrait advenir de son sort. Inexorablement, je sentais que ma meilleure amie avait perdu bien plus que sa famille dans cette guerre. Son cur et son innocence avaient été détruits et je souhaitais plus que tout son rétablissement.
Et puis il y avait Ginny. La Ginny qui se mariait. La Ginny que j'aimais à en crever. Une Ginny indifférente, froide et dont la carapace qu'elle se forgeait en ma présence détruisait tout mes efforts.
*
*
*
PDV Fred Weasley, 7h12, Ste Mangouste
J'avais besoin d'elle. Indéniablement.
Je m'étais lourdement trompé lorsque j'avais eu l'espoir que tout était terminé. Que le cauchemar et la souffrance s'en étaient allés, lassés.
Hermione Granger hantait mes nuits et je me réveillais, chaque heure, son image imprégnée dans ma tête. Depuis sept jours, je ne l'avais vu. Harry m'avait annoncé sa libération mais elle n'était pas venue et le désarroi que j'en tirais m'interrogeait.
Je jetais un coup d'il à George, qui ne m'avait pas lâché après que les guérisseurs aient confirmé mon rétablissement. Allongé sur le un matelas posé à même le sol, il fixait le plafond, comme prit dans une soudaine réflexion.
« - Il faut que je la vois. Maintenant, George.
- De quoi tu parles ? » s'étonna-t-il en se redressant.
« - Il faut que je parle à Hermione.
- Pourquoi ? s'interrogea-t-il. Tu la connais à peine. »
Je secouai la tête. Il était tout à fait compréhensible qu'il ne saisisse pas la situation. Étrangement, je n'avais pas ressenti le besoin de lui relater ce qu'il s'était passé durant mon coma. Il ne savait pas la torture que j'avais enduré. Il ne savait pas à quel point, au contraire, je connaissais Hermione Granger.
« - Elle m'a sauvé la vie. » murmurai-je. « Je lui dois beaucoup. »
George fronça les sourcils.
« - Tu sors dans une semaine. Tu auras tout le temps qu'il te faudra pour lui adresser tes meilleurs sentiments. »
« - Tu ne comprends pas... » soupirai-je. « Moi même je ne comprends pas, à vrai dire. J'ai juste... besoin de la voir. Irrépressiblement.
VOUS LISEZ
Qu'en est-il de nous ? - Fremione [Terminée]
FanfictionCinq ans ont passé depuis le massacre qu'a engendré Lord Voldemort. Cinq ans, c'est long mais ça n'efface pas les dommages et les souffrances que provoque la perte des personnes qui nous sont chères. Elles sont gravées en chacun de nous. Et le retou...