Épilogue - For a thousand years

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17 avril 2017

C'était terminé.

Les souffrances, le chagrin et la peur n'étaient plus. Du moins, dans le monde magique.

Il persistera toujours une immense peine qui m'écrasera le coeur, qui me provoquera de désagréables nausées. Mais après tout, c'est normal. On ne peut pas sortir de ce que j'ai vécu sans une âme profondément abîmée.

Mais nous avons survécu, suivant l'exemple de Harry Potter. Un grand homme, un de ceux que les enfants dans mille ans auront encore à la bouche.

Fred. Il aura fallu un fabuleux coup du destin pour que je puisse porter cette bague dorée à l'annulaire.

Le destin avait décidé que Fred soit dans le coma au moment où je revenais à Londres pour la médicomagie. Le destin voulait que mes années à Poudlard passe à toute vitesse dans sa tête sans qu'il n'y ait jamais d'arrêt. Le destin voulait que cette femme désespérée m'indique Poudlard et que j'arrive à le faire revenir. Pour qu'on ait le mutuel et l'irrépressible besoin d'avoir un pilier dans ce monde qui s'effondrait.

Enfin, ce destin si bienveillant ne voulait pas de moi avec Bart. C'était Fred et moi, inscrit dans l'Histoire depuis le début.

On ne peut pas lutter contre sa destinée.

Une bruyante explosion me fit sursauter. Je balançai mes pieds hors du lit en poussant un juron.

« - Amber, Rose ! Ne jouez pas avec les bombabouses de papa, c'est pour la boutique. » je m'exclamai en séparant mes deux jumelles.

Les rouquines secouèrent la tête et indiquèrent du doigt la cuisine.

« - C'est papa qui nous les a donné. Il avait l'air de trouver ça très drôle ! » se défendit Amber.

Je levais les yeux au ciel. Évidemment.

Je me dirigeai vers la cuisine, prête à faire entendre raison à mon mari.

« - Fred... Combien de fois t'ai-je répété de ne pas donner des produits nocifs aux filles ? » je secouai la tête et fit la vaisselle entassée dans l'évier d'un coup de baguette.

Il sourit.

« - Aller, Herm'... Elles seront converties de toute manière. »

Je ne pus me retenir d'esquisser un sourire mais me repris aussitôt.

« - Elles ont dix ans ! Je n'ai pas envie qu'elles deviennent des fauteuses de troubles.

- Dis-toi que Rose sera une petite miss-je-sais-tout et qu'Amber posera peut-être un peu plus problème. Mais regarde-moi. Je n'ai pas totalement foiré ma vie. »

J'hochai la tête et m'autorisai à déposer un baiser papillon sur ses lèvres. Le connaissant, j'aurai dû me douter de ses intentions. Il m'entoura la taille et glissa sa langue entre mes lèvres. Envoûtée par son parfum, je me laissai aller et heurtai le plan de travail. Il me souleva doucement et me posa dessus avant de glisser son corps entre mes cuisses. Il rompit alors immédiatement le lien en prenant un air ahuri.

« - Merde... Les enfants ! »

J'éclatai d'un rire nerveux.

« - Ça va être l'heure. On y va en cheminée ?

- Connaissant Ron, ça m'étonnerait qu'il ait pensé à la rammoner. On va être noirs de suie.

- Mais peut-être que Charity s'en est occupée. Tu sais où est le cadeau ?

- Dans ton armoire, je crois.

- Je n'arrive pas à croire que Teddy a déjà dix-neuf ans ! » soupirai-je.

Il hocha la tête. On vêtit les filles et on leur dit de passer les premières.

« - Comme ça, si c'est sale, vous enlèverez la majeure partie. » sourit Fred.

Je secouai la tête et affirmai à Rose qui avait pris un air dégoûté qu'il plaisantait et que le conduit était nettoyé. Quand elles eurent disparu, je m'apprêtai à grimper à mon tour dans l'âtre lorsqu'il me retint.

« - Je ne t'ai pas dit... George a trouvé quelqu'un.

- C'est génial ! » m'écriai-je.

« - Et je te parie que lui et Harry ne vont cesser de débattre à table.

- Vis à vis de sa nouvelle rencontre ? » m'étonnai-je. « Ce n'est pas Chang, quand même ?

- Non, pas pour ça. Drago Malefoy est libéré aujourd'hui. Et tu connais George... »

J'aquiecsai.

« - On y va ? »

Il me sourit et hocha la tête.

Quelques secondes, plus tard, je disparaissais dans une multitude de flammes verdâtres.

C'est ainsi qu'Hermione Granger et Fred Weasley, deux êtres opposées par le sang, l'école et les convictions se trouvèrent.

C'est ainsi que le Qu'en est-il de nous ? devint le Nous sommes étranges mais nous nous aimons et nous sommes heureux.

C'est ainsi que les liens de l'amour triomphèrent une nouvelle fois sur les forces des ténèbres. Parce-que c'était un cycle éternel.

C'est ainsi que le Always de Severus Rogue devint concret.

FIN

Qu'en est-il de nous ? - Fremione [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant