Sister's Sister [FR]

Chapitre 18 : Les colères de la malédiction

Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que des petites voix dans ma tête répondaient à mon hésitation.

Et toutes ces voix me disaient d'être honnête, de ne pas donner une réponse au pif. Même certaines me disent que si il le faut, il n'y a pas de bonne réponse à la question...

"Quel est le chant de la vie ?" était la question donné par ce fantôme flottant.

Alors...

Je relevais ma tête en direction de la fille-fantôme, d'où mon regard s'était détaché lors de mon réfléchi.

Je craignais que mes futures paroles la feraient agir "agressivement", alors je restais sur mes gardes, prêt à courir si besoin, et je répondis d'une voix faible et légère, de façon craintif :

"Je... Je ne sais pas. Je suis désolée, j'ai beau réfléchir mais je ne trouve pas la réponse... Je n'ai pas envie de dire n'importe quoi..."

-...

-S'il te plait... Tu peux être clémente et me rendre mes clés ? J'en ai besoin pour entrer dans cette pièce... Je t'en prie...

Son silence me fit accélérer les battements de mon cœur. Je la suppliais du regard. Elle avait fermé les yeux dès que j'avais terminé de parler.

L'esprit semblait... Pensive.

Mon trousseau de clés était toujours dans sa main, tandis que le silence accompagnait l'oppression de la situation.

C'est quand elle rouvrit les yeux qu'elle reprit la parole, toujours de sa voix fantomatique :

"Hm... Désolée que tu n'as pas la réponse..."

Elle me regardait en affichant un visage... Étrange. On aurait dit de la pitié. Qu'elle avait pitié de moi.

A ce moment, je pensais qu'elle allait me rendre mes clés.

Mais je me trompais.

De là, un subite sourire très malsain apparut sur ses lèvres, tandis que la couleur de ses yeux fonçait dans l'obscurité du couloir. Et ses paroles suivantes fut dans ce ton purement moqueur :

"Alors je garde ça avec moi ! A plus ! Hi hi hi !"

Le fantôme disparut soudainement jusqu'à faire croire que mes clés volaient toutes seules dans les airs.

Et s'éloigne avec !

"H-hé ! Rend-les moi !!!"

Sous la panique, je me suis mit à courir après le trousseau volant tout en entendant les rires bien fort et horrible de la fille fantôme. Un rire digne de la fête d'Halloween, la veille de tous les saints.

Je ne pouvais pas les attraper, ils étaient trop long. Mais je continuais à les suivre le long du couloir...

Cependant...

Pile en passant devant une des portes, celle-ci fut démontée violemment par le concierge qui se trouvait dedans.

Cela arrêta ma course d'un freinage violent, où je tournais ma tête apeurée vers Mr Samuel qui avait sa hache en main, sortant de la pièce en hurlant.