Lié

I

Les joies de l'école ! Un monde cruel et sans pitié ou la loi du plus fort règne, plus d'un redoute ces terribles établissements, d'autres les adores.
Rima ne figure dans aucune de c'est deux catégories : tout l'indiffert. Cela fait sept ans qu'elle a perdue goût à la vie, pour elle chaque jours ce ressemble et plus rien à d'intérêt. Il faut dire que la vie n'a pas était tendre avec elle : à dix ans on lui a annoncé que la seule personne ayant de l'importance à ses yeux était mort, ses parents se sont séparés, son père l'a abandonné, son beau père est violent, sa mère est devenue alcoolique. Son seul moyen de fuir ce monde c'est le travailler et l'école, et encore : l'école ennuis fortement la blonde, quand au travail il est plus qu'ennuieux, en effet le ménage a Mcdo n'est pas dès plus passionnant.

- Mademoiselle Toya vous êtes avec nous ?
- Non.

En entendant des ricanements Rima relève la tête et se rend compte de ce qu'elle vient de dire, elle se redresse sur sa chaise et prend un air sérieux.

- Enfin oui, excusez moi j'étais dans mes pensées.

Voyant la sincérité de Rima la professeure soupire et baisse la tête.

- Vous viendrez me voir à la fin du cours.

Rima ne répondit rien, de toutes manières sa n'était pas une proposition alors à quoi bon lutter.

Personne ne connaît l'histoire et la vie de Rima, personne ne l'a connaît vraiment enfaîte. Elle s'isole des autres, à des tendances dépressive, boulimique et anorexique. Malgré cela elle continue de vivre sans vraiment savoir pourquoi, sûrement parce qu'il le lui avait demandé.

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Rima à tout juste huit ans, elle est au bord d'un lac couché dans l'herbe, son meilleur ami la tête sur son ventre et son poignet dans la bouche. Sans crie égard Shiki cesse de jouer de sa langue sur la plaie de Rima et se redresse suivi par le regard interrogateur de cette dernière. Ce genre de comportement soudain est plutôt récurent avec lui, mais sa ne cesse d'inquiéter Rima.

- Qu'es qui ne va pas Shiki ?

Les yeux bleu du brun restent perdu dans le vide, ses pensées divague vers de sombre pensées et Rima le sait, elle se redresse et pose une main sur son épaule pour l'encourager à parler.

- Quand mon grand-père est mort ma grand-mère est venue à la maison, ma mère c'est occupé d'elle sans relâche pendant des semaines, mais rien y fessait. Un jour où j'essayais de lui remonter le moral elle m'a regardé et m'a dit : "Celui que j'aime est mort, je n'ais plus de raison de vivre."

Shiki cesse de parler, Rima n'est pas surprise par le manque d'émotion de Shiki, au contraire. Cependant la jeune fille ne comprend pas où il souhaite en venir, elle penche la tête sur le côté et fronce légèrement les sourcils en signe d'incompréhension.

- Où veux tu en venir Shiki ?

Le brun se mit sur ses genoux et pivote pour être face au doux visage enfantin de son amie.

- Si un jour je meurt jure moi que tu continueras à vivre.

Rima eu un petit sourire face au regard se voulant persuasif de son ami.

- Pourquoi ? Si tu n'ais plus là je n'ais pas de raison de continuer à vivre.

Shiki prit ses main dans les siennes et diminue la distance qui les sépares, son regard se fit plus intense et sa voix plus grave.

- S'il te plaît Rima, si sa venait à arriver j'aurais l'impression que c'est moi qui t'ai tué.

Rima ouvrit de grand yeux face à sa révélation, elle ne voulait pas le faire culpabiliser, elle ferme les yeux et détourne le regard.