Quel destin? Rester ou partir?

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- Vous pouvez vous embras...

William n'avait même pas attendu que l'homme finisse sa phrase pour poser ses lèvre sur les miennes et m'embrasser fougueusement. J'était terrifié. Pourquoi? car au moment où nos lèvres on été en contact, ses yeux qu'il avait gardés ouvert ont changé de couleur. Il sont passé du brun noir habituel à un bleu de la même couleur que ma robe. Comment est ce que ça se faisait?

J'allais bientôt connaître la réponse à cette question.

- Merci Raina, tu m'a délivré!

Délivré? de quoi? Et pourquoi ses yeux avaient ils changés de couleur? Avait est ce un rapport avec le fait que je l'ai soit disant "délivré"? Aucune idée.

Bon, ma tête était sur le point d'exploser à cause de toutes ces questions qui se bousculaient à l'intérieur.

Cette fois, contrairement à tant d'autres, j'était consciente que William savait que je me posait ces questions.

Ça me stressait d'autant plus et faisait que je m'en posais encore plus... Bref, j'étais pas dans une situation très très agréable si vous voyez ce que je veux dire...

Après ça, je me souviens que nous sommes retourné dans la voiture et que nous sommes répartis, ensuite, je me suis endormie.

Quand je me suis réveillée, j'étais dans les bras de William. Il me portait en mode "princesse" (très romantique, je sais...). Moi, je ne sais pas pourquoi, je faisais semblant de dormir jusqu'à ve qu'il m'adresse la parole et me fasse passer pour une pauvre idiote..

- C'est bon, je suis pas débile, je sais que tu ne dors pas!

-  ...(et merde)

- T'as peur de quoi? Que je te bouffe si tu ouvres les yeux?

- Non, pas du tout!

- Pourtant tu devrais! (sourire narquois)

- Ouais ouais! (mimique de provocation)

Entre temps, il m'avait déposé sur un canapé dans une chambre qui m'était inconnue et pour mon plus grand étonnement, il venait d'enfouir son visage dans mon cou.

Que me voulait il encore? C'est la que je me rappelai que je lui appartenais et en plus de ça, que j'avais accepté d'être son épouse...

J'avais peur, une peur inimaginable qui commence par former une boule dans votre ventre, ensuite, cette boule s'agrandit jusqu'à se disperser à l'intérieur de chacun de vos membres. Aucunes parcelles de votre corps n'est pas possédée par cette peur, vous êtes comme paralysée à la merci de votre "agresseur" dans une état de panique indescriptible.

Il ne fit rien pendant plusieurs instants qui passaient comme des heures à mes yeux. (pas très très français...)

Puis, il remonta son visage à la hauteur du mien pour ensuite se mettre à m'observer.

J'étais extrêmement gênée.

Que devais je faire? Je ne pouvais pas trop trop l'envoyer se faire cuire un oeuf ça c'était désormais mon "mari".

Ce mot sonnait faux à mes oreilles.

Mon mari? Bizarre, pourquoi m'avait il demandée en mariage alors qu'il avait l'aire de tant me haïr...?

Il me ragardait toujours, moi j'étais plantée la comme une imbécile à ne pas pouvoir bouger.

La peur de tout à l'heure m'avait quitté pour ensuite revenir plus puissante.

Elle disparu et cette fois pour de bon quand je senti quelque chose entrer en contact avec mes lèvres.

William était entrain de m'embrasser.

Quelle ne fut pas ma surprise quand je le remarqué...

Mes mouvements ne m'appartenaient plus. C'était une sensation très étrange que de vous sentir entrain d'embrasser quelqu'un sans que vous en ayez décidé.

Quand il decolla ses lèvres de miennes, j'étais à bout de souffle.

Pourquoi faisait il ce genre de chose, m'aimait il vraiment?

- Oui Raina, je t'aime.

Je n'en revenais pas. Comment CE William avait il pu prononcer de tels mots?

Il pris la parole pour m'expliquer quelque chose que j'était loin d'imaginer.

- Écoute moi bien Raina. Je pense que tu a remarqué que lorsque je t'ai embrassée devant le maire, mes yeux on changés de couleur et, peut-être à tu fait le rapprochement entre ça et la phrase que je t'ai adressée? Et bien, oui, ce n'est pas un simple hasard ce changement de couleur, tout ça est du à cause de ton imbecil d'ami. Ce Kyliann... C'est lui qui m'a lancé un sort(je ne sais comment...) et depuis ce jour, je ne suis plus moi même, une esprit me possédait. Cet esprit n'était autre que celui de Kyliann en personne. Pour rompre ce "malefice", il fallait que je brise son rêve.

- Quel rêve? Kyliann avait un rêve?

- Et oui, et ce rêve n'était autre que de te posséder. En gros, te mordre pour devenir ton propriétaire et ensuite, exploiter ton don.

- Pourquoi ne m'en as tu pas parlé avant???

- C'était dans les règles, on avait fait un pari débile à l'époque qui s'agissait de te retrouver en premier car je lui ai parlé de toi après que je t'ai vue dans ma forêt il y a 8ans de cela et, celui qui arriverai à s'approprier ta personne en premier pourrais exiger quelque chose de l'autre mais, j'ai triché en premier, ensuite Kylit à fait de même.

- Qu'as tu fais?

- Tu te souviens de la première fois que tu m'as vu? Et bien ne t'es tu jamais demandé comment tu était arrivée dans cette maison?

- Je vois. Et ensuite, je suppose que tu as convenu avec Kyliann qu'il avait droit à une faveur...

- Exact et comme tu as pu le deviner, il m'as ensorcelé. Maintenant tu sais tout. Et à part ça, il me reste encore deux "question" à te poser!

- ...(j'avais complètement zappé ce truc moi...)

- Alors, première je te demande de me pardonner pour ce jeu débile et deuxiemement, de ne pas demander le divorce...

J'étais sur le cul...Pourquoi voulait il me garder en tant qu'épouse alors qu'il avait résolu son problème?

De toute façon, pas d'autre choix que d'accepter...

- Alors ça joue. Mais juste comment as tu pu capturer Kyliann alors qu'il te contrôlait?

A ce moment, je ne savait plus du tout en j'en était, devais je le croire ou alors suivre mon instinct sauvage et me barrer en courrant?

Ce qui repondi à ma question fut quelque chose de presque imperceptible. De presque inexistant.

Un tâche foncée était entrain de naître au coeur des yeux clairs de ce qui représentait physiquement mon mari.

Je bondi or de la chambre et me précipite vers la porte qui, pour une foi, était restée ouverte. Sans plus attendre de réponse, je sorte en trombe de la maison toujours poursuivie par William.

En face de moi, à la lisière de la forêt se tenait un loup. Un loup blanc.

Ni une ni deux je monte sur son dos (je tien a préciser qu'il est plus grand que la normal et que donc que ça ne lui fait rien...)

Je m'enfonce dans la forêt et bientôt seul le bruit des pattes du loup galopant à travers bois est audible. Plus aucun cris, plus aucuns appels plus rien à par moi dans cette immensité verte.

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Alors voilà, c'est fini. N'hésite pas à me dire toutes vos impressions sur cette histoire (possitive comme négative!).

Je sais, c'est une fin bizarre mais c'est comme ça et pas autrement. J'espère que ça vous aura plus malgré cette fin un peu spécial.

Merci aussi d'avoir lu!

L.

RainaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant