Quand les filles quittèrent les douches, elles constatèrent que les garçons les attendaient déjà avec Siegfried.
-Ça fait onze minutes. Dit Siegfried sur un ton sévère.
-Ba ce n'est pas faute, vous avez dit dix minutes sans même savoir si j'en été capable. Protesta Alicia.
-On est désolé. Mais pour une minute ce n'est pas grave. S'excusa Juliana.
-Tsss... Un chevalier est toujours ponctuel. Dit Siegfried. Et maintenant direction le château.
Ils quittèrent donc l'auberge et montèrent jusqu'aux remparts. Un garde perché en haut, salua Siegfried d'un geste de la main. Le pont-levis était abaissé. Le garde ouvrit la herse et ils pénétrèrent dans la cour du château. En pleins milieux de la cour, se tenait un arbre planté dans un parterre de pierre recouvert de neige. C'était un arbre imposant, il semblait être là depuis des siècles. Son tronc était si large que même en se mettant à deux, les enfants n'auraient pu en faire le tour. L'arbre sans ses feuilles semblait bien triste.
-C'est quoi comme arbre ? Demanda Alicia.
-Un olivier, symbole de force, de richesse et de longévité du Royaume de Glèba. Répondit Siegfried d'un air fier.
Quand ils passèrent tous les cinq à côté de l'olivier, au bout d'une des hautes branches, naquit un bourgeon. Aucun ne leva la tête et ne s'en aperçut. Siegfried poussa les lourdes portes du château et ils entrèrent dans la salle du trône.
C'était une salle immense et luxueuse, à la forme rectangulaire. Ils se trouvaient juste devant le trône en or massif: le haut du dossier était surmonté d'une tête de cheval avec des ailes déployées de chaque côté : un pégase. Le trône était posé sur trois petites marches en pierres circulaires. Derrière le trône, un rideau en velours ver et or était suspendu, cachant ainsi une porte d'entrée. Au-dessus du rideau, il y avait un vitrail en arc de cercle aux couleurs vives : la scène représentait le couronnement du roi, dans le ciel il y avait quatre dragons : un rouge, un bleu, un blanc et vert. Le bout de la queue du dragon vert tenait la couronne et était en train de la poser sur la tête du futur monarque. Du trône jusqu'à leurs pieds s'étendait un tapis rectangulaire vert et or. De chaque côté, une rangée d'arc en colonnes joignait les murs de la porte à celui du trône. Devant chaque colonne se tenait debout un chandelier en or, allumé. Sur les hauts des murs étaient accrochés les étendards, représentant les couleurs, du royaume. Les étendards avaient la forme d'écus triangulaires allongés, avec trois pointes au chef et une pointe inférieure en ogive. L'écu était découpé en tranché, l'une des parties était d'un ton sinople (vert) et l'autre d'un fond or (jaune). Au centre de l'écu il y avait un olivier entrelacé par un dragon, brodé en argent. Derrière les rangées d'arc en colonnes, de chaque côté il y avait cinq portes en bois, gardé chacune par une paire d'armures.
Le roi Ténédor, le sage, surgit de derrière le rideau. L'homme était d'un âge respectable, son visage était ridé. Il possédait les rides du soleil au coin des yeux, cela faisait comme des pattes d'oies, montrant ainsi qu'il devait beaucoup rire. Il avait les yeux verrons, un œil marron noisette et l'autre d'un vert d'amazone. Il portait une barbe épaisse, ses lèvres étaient calleuses. Ses cheveux bouclés étaient blanc parsemé d'argent, soigneusement coiffés en arrière. Il était habillé d'un surcot à manche longue en velours vert foncé avec le même symbole que celui de l'écu brodé en fil d'or, serré à la taille par une ceinture en cuire noire. Il portait également un pantalon en lin gris, proche du corps avec des bottes en cuire noire montante simples. Tout sa personne dégagée une certaine prestance.
VOUS LISEZ
L'Empire de Terrafulia 1-La prophétie des quatre
ParanormalAlicia, Loris, Juliana et Ethan sont des cousins très liés. Ce sont quatre ados tout à fait banals, qui passent des vacances de Noel banales, chez leur grand-mère. Mais leur vie entière bascule... Un étrange grimoire les aspire dans ses pages...Il...