L'Empire de Terrafulia 1-La prophétie des quatre

Chapitre 13: Le sceau de protection

Les enfants attendaient de voir avec impatience à quoi ressembler les différents seigneurs. Enfin la porte du vent s'activa et une première personne suivit de deux autres sortirent du voile argenté. Ils s'agissaient du roi Lomion, de la reine Elérinna (les enfants virent toutes de suite que c'étaient des elfes, grâce à leurs oreilles pointues.) et de Gerda, qui ne pouvait être qu'une fée avec ses grandes ailes de papillons déployaient dans son dos. Les enfants furent surprit de constater que cette fée n'était pas aussi minuscule que dans les histoires qu'on leur avait raconté, elle était de la même taille qu'Alicia.

Lomion et Elérinna, étant des elfes, étaient d'apparence plus grande et plus gracieuse que celle des humains. Leur démarche était tellement légère, que même dans la neige, ils ne laissaient que très peu de traces de leur passage. Leur corps svelte leur procurait une certaine fragilité qui était accentué par leurs longues oreilles pointues. Leur visage à la peau lisse et claire possédait des traits fins et très beaux. Ils avaient tous les deux des yeux en amandes, pétillants avec de grandes pupilles aux couleurs vives, leur donnant un air enchanteur.

Les yeux de Lomion était vert orangé. Sa peau, comme celle d'Elérinna, était imberbe lui procurant ainsi un air juvénile. Ses longs cheveux châtain aux reflets dorés, était lisses et brillant, une fine tresse partant du côté gauche tombait sur sa poitrine. Le roi Lomion était vêtu de vert et de brun. Son costume se composé d'une tunique élégante à l'allure médiéval, d'un pantalon brun, d'une paire de bottes grises en cuir souple, et d'une longue cape à capuche aux couleurs de la nature qui devait être idéale pour se camoufler dans la forêt.

Elérinna avait les yeux violets. Elle possédait de longs cheveux noirs ondulés aux reflets bleutés, deux tresse partant de chaque côté de la tête se rejoignait à l'arrière. Des feuilles de houx parcouraient sa chevelure massive dans toute sa longueur. La reine Elérinna était vêtue d'une longue robe en velours noire/lilas qui dissimulée ses pieds, les manches évasé et la capuche étaient doublées de satin couleur lilas, un laçage était présent au-devant et au dos de la robe.

Ils étaient tous deux d'une grande beauté et d'une élégance époustouflante.

Gerda, la fée de l'hiver, était quant à elle d'une beauté différente.... D'une beauté surnaturelle ! L'assemblage de son visage était si harmonieux, parfaitement symétrique, que sa beauté était ensorcelante, voire effrayante ! Son visage était fin, délicat et blanc comme celui d'une poupée de cire. Elle possédait de grands yeux gris clairs en forme d'amande, entourés d'une masse de longs cils noir volumineux. Son regard était gai, innocent et rêveur. Un petit nez fin, une petite bouche aux lèvres rouge comme le sang et des joues légèrement roses complétaient sa figure. Son visage était sans âge, on pouvait lui donnait vingt ans tout comme on pouvait lui en donner quarante. Est-ce que les fées étaient immortelles comme les elfes ? Les enfants se posèrent cette question. Ses beaux cheveux blond presque blancs étaient relevés en un chignon parsemé de petites plumes banches pailletés, lui donnant une allure de danseuse étoile. Elle avait deux grandes oreilles fines et pointu, mais d'une forme différente de celles des elfes. Elle possédait deux grandes ailes de papillons transparentes, avec des reflets bleus et roses qui les rendaient brillantes. Elle était habillée d'une robe courte blanche à plusieurs volants ornée de plumes de la même couleur. Le bustier blanc de la robe était orné également de plumes, parsemée de diamants. Une paire de gants blancs recouvraient ses bras jusqu'aux épaules. Ses jambes étaient protégées d'un collant transparent à paillettes argentées. Des pantoufles de verres chaussaient ses pieds. Une cape bleue ciel à capuche parée de fourrure complétait la tenue. On avait froid rien qu'en la regardant. Elle était si mince si fine, qu'elle semblait être aussi fragile qu'une poupée de porcelaine. Quand elle marchait, elle semblait glisser sur le sol.