Chapitre 16 : L'Academia Bellatores

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-Ah tout de même ! Dépêchez-vous de manger, j'ai autre chose à faire que de jouer les nounous à tout bout de champs. Gronda Siegfried.

-Je suis contente de voir que vous allez mieux ! Venez, asseyez-vous, le hachis parmentier est encore chaud. Dit Mona en lançant un regard noir à Siegfried, elle embrassa les enfants comme à son habitude.   

  Sous le lourd regard de Siegfried, les enfants s'empressèrent de finir leur assiette en silence. Ils auraient préféré avalé un vrai petit déjeuner mais il était déjà midi passé. Siegfried les emmena à l'Academia Bellatores. En traversant le royaume, ils croisèrent une foule de passant qui vaquait à leurs occupations quotidiennes (Des hommes et des femmes fessaient leur courses, d'autres étaient attablé à l'intérieur du bar et bavardaient gaiement, d'autres travaillait...). Par contre, ils ne croisèrent aucun jeunes de leur âge, ni d'autres enfants. Les rue étaient animées et bruyantes. On pouvait entendre au loin les coups de marteaux du forgeron, un fromager déclamant la qualité de ses produits, deux voisines qui se disputait à cause du chat... Mais brusquement les gens s'arrêtaient à leur passage, ils regardaient les quatre cousins avec un drôle d'air et marmonnaient sur leur passage jusqu'à ce qu'ils disparaissent de leur champs de visions. Les quatre adolescents se sentaient mal à l'aise, ils auraient aimé être invisibles. Dans chaque regard qu'ils croisèrent, ils y virent de la méfiance, de l'hostilité et de la peur. Siegfried lui, était indifférent à tout cela.     

Les enfants se retrouvèrent en face d'un portail composé d'une grille métallique et de murs de roches, tous deux noir comme du charbon. De ses murs s'élevaient des cris, des rires et des pleurs d'enfants. Ils pénétrèrent dans la cour et la découvrit déserte, celle-ci était plutôt grande, de forme ronde, avec des arbres plantés ici et là. Au centre régnait la statue en or du dieu Saruta-hiko, dans sa patte se dressait un olivier miniature. Sur le socle de la statue était gravée la même inscription que sur la porte de la grotte : «gladium meum, cor meum et sanguine meo, sunt ad Imperio Terrafulia. ». Cette statue était imposante, les yeux du dragon avaient été sculptés pour qu'ils soient effrayants mais l'effet était temporairement raté à cause des pics de glace suspendu à sa gueule, lui donnant ainsi une barbe grotesque de samouraï. Une multitude de pas se perdait dans la neige. L'académie se trouvait au fond de la cour, c'était un bâtiment rectangulaire de deux étages en pierre noires avec un toit recouvert de neige et des fenêtres bardées de givre, si bien qu'il était difficile de voir au travers.

 -D'où viennent les cris qu'on entend ? Demanda Alicia.

-De l'école des petite situé derrière l'académie, l'entrée se trouve de l'autre côté de la rue. Répondit Siegfried.

-Et ici, c'est des élèves de quel âge ? Demanda Loris qui se demandait s'il serait avec des élèves de son âge.

-Ça ne marche pas par âge. Les enfants commencent leur apprentissage généralement autour de trois quatre ans, une fois que leur chakra c'est manifesté. Pour certains enfants, il arrive que ce soit plus tard. Ensuite l'enseignement se fait en fonction du rythme de l'enfant, une fois qu'il est prêt il passe au niveau supérieur. La directrice se chargera de tout vous expliquer. Expliqua Siegfried. 

Ils entrèrent dans l'école. Le hall était spacieux et lumineux, le plancher et le sol était en bois. Sur leur gauche, il y avait trois portes portant les inscriptions : Forum, Bibliothèque, Réfectoire. Sur leur droit une porte vierge et une autre portant le mot vestiaires. Devant eux un double escalier en bois.  Siegfried et les enfants empruntèrent l'escalier. En haut de l'escalier, il y avait seulement deux directions possibles : la porte de gauche, qui était en bois vitrée avec écrit au-dessus en relief : Administration, et la double-porte de gauche en bois qui menait aux salles de cours. Ils prirent la porte de gauche. Avant d'arrivé au bureau de la directrice qui se trouvait au fond du couloir, ils passèrent devant plusieurs porte : en autre la salle des professeurs, le secrétariat, le bureau de la vie des élèves, le bureau du conseiller d'orientation et plusieurs porte portant l'inscription : salle de pénitence. La porte du bureau de la directrice était une double porte en bois massif avec des camélias et des papillons dessinés dessus, l'inscription était gravée en relief en lettres d'or. Siegfried toqua à la porte qui s'ouvrit de suite toute seule. 

L'Empire de Terrafulia 1-La prophétie des quatreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant