Chapitre 9 : Le Conseil des Seigneurs.

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Ils se retrouvèrent de nouveaux au château devant la porte du vent. Siegfried regarda l'ordinateur pour s'assurer que la porte était de nouveaux verrouillée.

-C'est dommage qu'on soit parti si vite j'aurais bien aimé faire le tour d'Anémos! S'exclama Ethan l'air rêveur. Ça a l'air trop cool là-bas.

-C'est clair, chez nous on commence seulement à mettre au point les robots aspirateurs alors que chez eux c'est tout un ordinateur qui commande la maison ! S'exclama à son tour Loris avec enthousiasme.

-Hum... Vous êtes censé avoir perdu la mémoire. Vous devez éviter de dire ce genre de chose devant n'importe qui. Dit Siegfried d'un ton sévère.

-Oui, on sait. Dit Loris. Mais là on est entre nous, je vous promets qu'on fera attention.

- Pourquoi ce n'est pas comme ça ici ? Demanda Ethan.

-Car le roi Ténédor n'apprécie pas particulièrement la technologie ni les machines. Si ça ne tenait qu'à lui, il n'y en aurait aucune dans le royaume mais pour faire plaisir à notre peuple, il accepter d'en introduire pour améliorer les conditions de vie et pour améliorer la santé de nos citoyens. Cependant il est fermement opposé aux machines de guerre et celles qui remplacent les hommes. Expliqua Siegfried.

-Dans le travail ? Demanda Alicia.

-Oui, mais pas exclusivement. Répondit Siegfried puis il dit : Le roi Ténédor m'a dit de vous conduire à Mona une fois rentré.

-Qui c'est ? Demanda Juliana.

-Mona est une dame très gentille et très compétente dans son domaine. Elle est responsable du service personnel au château. C'est elle qui supervise les cuisines et les corvées de chambre. C'est elle qui s'occupera de vous ici. Répondit-il. On y va, suivez-moi.

Les enfants suivirent donc une nouvelle fois Siegfried. Ils traversèrent la salle du trône et empruntèrent un couloir dans lequel régnait une odeur délicieuse de gâteau au chocolat. Les enfants en avaient l'eau à la bouche. Ils arrivèrent dans une cuisine spacieuse et lumineuse. Le sol était en pierres décorées de grands carrés noirs et blancs. Les murs étaient en roche grise claires. Dans cette cuisine on y trouvait une grande cheminée en pierre dans laquelle le feu crépitait, à côté il y avait un four à pain fait de briques et de pierres surmonté d'une clé de voûte, avec une porte en tôle comme fermeture. Encore à côté il y avait un grand fourneau en fonte noire qui marchait au gaz et à l'électricité. En face le long du mur était alignée une rangée de plan de travail carré en chêne massif avec des portes et des tiroirs, au-dessus était suspendu des petits placards de la même forme et du même matériau. Il y avait également un réfrigérateur en chêne massif, un l'évier, et au centre de la pièce une grande table rectangulaire en bois avec autour des chaises, rembourraient de cousins noirs pour les fesses et le dos.

Dans cette cuisine il y avait du monde qui s'affairait. Des femmes s'occuper de faire la vaisselle pendant que d'autre s'occuper d'éplucher des patates, d'autres encore était à la pâtisserie. Les femmes portaient toutes un tablier blanc par-dessus la même robe bleue ciel à fleur et un filet retenait leur chevelure grisonnante. Elles avaient toutes l'air âgées et elles étaient toutes de la même corpulence : C'était toutes des petites bonnes femmes rondelettes. Mais attendez un peu... En y regardant d'un peu plus près ces femmes étaient toutes les mêmes, elles étaient toutes identiques, toutes pareilles ! Les enfants n'en croyaient pas leurs yeux, ils voyaient plus que double.

-Waouh, la vache ! Elles sont toutes jumelles ou quoi ? Chuchota Ethan à l'encontre de ses cousins.

-Elles sont au moins dix ! C'est des dixtuplés. Précisa Loris.

L'Empire de Terrafulia 1-La prophétie des quatreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant