Chapitre 18: L'élément de Juliana

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Le lendemain matin, Alicia, Loris, Juliana et Ethan marchaient seul dans les rues du Royaume de Glèba pour se rendre à leur premier jour de l'académie. Siegfried ne les avaient pas accompagnés, « car de toute façon, leur avait-il dit, si vous n'êtes pas à l'heure le seigneur Ténédor sera prévenu immédiatement ». Il faisait encore nuit à huit heures du matin, ils ne croisèrent pas grand monde dans les rues mais, à chaque fois que les enfants disaient bonjour par politesse, les personnes détournaient sitôt leur regard et ne prenaient même pas la peine de leur répondre. Mona leur avaient conseillé d'arriver en avance pour pouvoir enfiler leur tenue d'entraînement et être dans la cour à huit heures trente précise, « la discipline y ait très strict.», avait-elle dit. Plus ils voyaient l'école se rapprochaient d'eux et plus leur ventre se nouer. 

Une jeune femme leur ouvrit le portail et les salua d'un ton en sommeillait. Ils ne virent pas son visage car elle portait la capuche de sa cape sur la tête. Ils avaient déduit qu'elle était assez jeune au son de sa voix. Les autres élèves n'avaient pas l'air d'être encore arrivés, la cour était déserte. A l'intérieur aussi, l'établissement semblait vide. Les filles et les garçons partir chacun dans leur vestiaires respectifs et changèrent leur uniforme en tenue de combat. Celle-ci était légère et confortable à porter. 

-Tu laisse ton uniforme dans le casier alors qu'il ne ferme pas ? Demanda Loris à son cousin, en voyant celui-ci bouler son uniforme et le jeter dans le casier.

-Ba ouais ! On ne risque pas de me le voler, on a tous le même, j'te 'frais remarquer. Et puis dans le sac, c'est trop lourd ! Répondit Ethan.

-C'est vrai, t'as raison !

Loris fit alors pareille qu'Ethan. Leur cousines quant à elle, avait préféré ranger le leur dans leur sac. En sortant des vestiaires, ils croisèrent Aénor :

-Je me dépêche de me changer... Et je vous rejoins dans la cour. Leur dit-il essoufflé.

-OK, on t'attend ! Dit Ethan en lui emboîtant le pas, mais Juliana le stoppa avec son bras.

- Tu peux pas la suivre. Lui rappela-t-elle.

-Ah, oui ! C'est vrai !

Dans la cour, les autres élèves commençaient à arriver. Certains étaient déjà en tenue de combat et d'autres en uniforme. Pendant une seconde, les enfants se serait cru de nouveau chez eux : comme dans n'importe quelle école, des élèves bavardaient entre eux, (certaines discutions étaient plus animés que d'autre.) d'autres (les élèves qui paraissaient les plus jeunes) semblaient jouer au loup, d'autres encore avez le nez plongé dans leur livre de cours.... La seule différence est qu'il n'y avait pas le moindre téléphone portable à l'horizon. Lorsque les quatre cousins s'avancèrent, tous les regards se fixèrent sur eux. Ils avaient l'impression que le temps venait de se figeait. On n'entendait pas une mouche voler. 

-Pourquoi est-ce qu'à chaque fois, ça fait ça ? Murmura Loris entre ses dents. 

Soudains un gong retentit dans toute la cour. C'était un bruit assourdissant, d'une telle puissance qu'il devait résonnait dans tout le royaume. Les vibrations faisaient trembler les murs de l'académie. Le son ne s'était pas encore tus, que tous les élèves s'animèrent de nouveau et se placèrent sur trois rangées horizontales comme des bon petits soldats. La voix sévère de la directrice se fit alors entendre dans le haut-parleur de la cour :

-Que tous les élèves qui sont encore en uniforme aille se changer immédiatement ! La séance d'Asa no Taisou commencera après le troisième gong.

Les élèves concernés se déplacèrent avec calme mais d'une démarche rapide, vers l'intérieur du bâtiment.

-Venez, il faut allez avec les autres. Dit Aénor derrière eux, en posant sa main sur l'épaule d'Ethan.

L'Empire de Terrafulia 1-La prophétie des quatreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant