Chapitre 37

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George

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George

Cigarette à la main, je jette un rapide coup d'oeil au SUV qui m'emmènera au label, là où Pino nous attends de pied ferme. Je jette mon mégot avant d'y monter à l'arrière. Louise me suit, s'installe à côté de moi et ferme la portière.

Le bas de la robe noir de Louise semble différente, très différente de hier quand nous sommes allés voir Adam, pourtant c'est la même, d'un tissu doux au touché, parsemé de dentelles sur le bas qui laisse apparaître ses genoux recouvert de ses bas noirs déchirés.

Je détourne le regard et fixe l'heure de mon téléphone portable. Une minute vient de s'écouler, une de plus.

- George ?

Mes yeux se plantent sur le visage de Lou'. Ses yeux rouges expriment une tristesse incontrôlable. Son fard à paupière violacé semble avoir couler encore une fois sous une larme salée.

- George ? répète Louise à côté de moi.

Je sursaute, réintègre la réalité.

- Hum ?

- Rien, poursuit-elle.

Je ne cherche pas à comprendre et je me replonge dans la contemplation des minutes qui défilent jusqu'à ce que la voiture s'arrête.

A l'extérieur, il y a clairement trop de journalistes. Lorsque Louise le remarque, elle me prend la main d'un geste paniqué, je la sens tremblé contre moi.

- Ca va aller, essayé-je en vain de la calmer.

Bien que l'adrénaline soit à son apogée, elle me sourit.

Main dans la main, j'ouvre la portière qui nous sépare du bâtiment. Je retiens mon souffle, comme quand je traversais un tunnel étant môme en voiture, la boule au ventre.

Plus les journalistes s'approchent et plus Louise se colle et serre ma main, finissant même par me faire mal.

- George, que s'est-il passé ? Pensiez-vous qu'il allait faire une chose pareil ? Comment vous sentez-vous ?

Je pousse la porte dans un fracas, la sécurité empêche les journalistes de nous suivre. Louise a les larmes aux yeux, sa respiration est saccadée. Il faut qu'elle se reprenne vite, car les vitres sont transparentes et les photographes continuent à nous mitrailler sans relâche.

- Louise, pas maintenant, morigéné-je.

Une larme se faufile et glisse sur sa joue. Je comprends vite que dans une pincée de secondes, Louise éclatera une fois de plus en sanglot. Je la tire par le bras et l'emmène jusqu'à la réception.

Détestable (Fêlé II)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant