chapitre 0

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Un inconnu.
C'était un inconnu il y'a à peine 4 heures, ça l'est toujours d'ailleurs, je ne sais rien de lui appart qu'il à des yeux incroyables et qu'il sent bon.
Donc c'est un inconnu que j'ai décidé de façon très consentante de ramener chez moi, en sachant qu'il est 3 heures  du matin et que j'habite seule, dans un quartier où je suis sûre que personne ne viendra à mon secours si je me met à hurler.
Je ferme la porte derrière mon inconnu et je sens qu'il aggripe ma taille fermement. J'essai de contrôler les frissons qui me parcourent en me retournant vers lui pour recevoir son langoureux baiser de désir.
Je n'arrive pas à croire que je suis en train de faire une chose pareil, je n'ai jamais eu de coup d'un soir jusqu'à là maintenant, ce n'est pas mon genre, de plus je suis pas bourré. Je suis un peu dans les vappes daccor mais je suis totalement consciente de ce que je suis en train de faire.
L'inconnu retire mon haut d'un geste agile qui me donne à peine le temps de le voir valser de l'autre côté de la pièce. Il agrippe ma taille plus fermement et dirige ses lèvres vers le creux de mon cou, me faisant pousser un soupir incontrôlé.
Il fait noir dans mon appart, mais j'essai tout de même de me diriger vers ma chambre. On fait tomber une lampe et des livres au passage mais on ne se décourage pas et on continue notre ascension.
J'en suis toujours à me demander ce que je suis en train de faire, ni pourquoi je le fais. C'est vrai que je sort d'une relation compliqué et que je revendique ma liberté de célibataire, mais c'est pas une raison pour ramener un potentiel psychopathe jusque chez moi. J'aurais l'air conne si on me tue dans ma propre maison.
- gbbknlmmm?
- Hmm?
- tu es un psychopathe ? Demandais je en m'eloignant de ses lèvres.
- quoi ? Non!
Il recommence à m'embrasser
- fvjknlllloocfg
- quoi encore?
- si jamais tu en es un, tue moi rapidement s'il te plait.
Il me fixe pendant 2 secondes en se demandant sans doute de quel asile psychiatrique je sort, avant d'éclater de rire.
- tu es complètement malade, c'est ton premier coup d'un soir c'est ça ?
- non pas du tout, tout les samedi je ramène un nouveau mec chez moi.
- mais oui bien-sûr, et ils te font tous grimper aux rideaux en 3 secondes c'est ça?
- tout à fait.
Il se remet à rire et s'allonge sur mon lit.
- c'est bon je vais pas te bouffer viens là. Dit il en tapotant l'espace vide à côté de lui.
- je suis pas sûre de vouloir faire ça...
- moi c'est thaddeï.
Je louche sur la main qu'il me tend avant de réaliser qu'il ne va rien se passer.
- lya. Je répond en lui serrant la main, il me tire violemment et m'oblige à me coucher à côté de lui.
- bon lya, dis moi pourquoi tu aurais eu une soudaine envie d'avoir un coup d'un soir?
- ce n'est pas mon premier....
- chagrin d'amour?
- je te dis que..
- vengeance?
- mais...
- c'est un pari?
- non!
- tu as pas pu résister à mon charme ?
- vas te faire...
- je te comprend c'est difficile de résister.
- c'est pas du tout ça !
- tu avais trop envie que je t'embrasse, et que je te fasse vivre la meilleure nuit de ta vie, mais calme toi je veux pas de relation.
- chagrin d'amour.
- pardon?
- c'est un chagrin d'amour qui m'a poussé à avoir un coup d'un soir.
- hooouu c'est tellement mignon.
- enculé! Fais je en jetant un coussin sur son visage.
- par contre tu bois comme un trou vas falloir te calmer.
- la ferme!
- c'est bon, c'est bon arrête de me balancer des trucs à la gueule. Rigole t'il en plaçant le coussin sous sa nuque.
- arrête de dire des conneries dans ce cas.
- bon vas y raconte.
- quoi?
- il s'est passé quoi avec le salopard qui ta conduit dans le pêcher ?
- ça ne te regarde pas.
- je suis ce qui allait te permettre d'oublier, donc si, ça me concerne.
- il a joué avec moi.
- Mdr tu es une poupée?
- ta gueule.
- ok ok, raconte.
- il m'a fait croire qu'il m'aimait, il me rabaissait et c'est quand je l'ai surpris avec ma cousine que j'ai décidé de me casser.
- bah toi tu es longue à la détente comme fille.
- j'étais amoureuse putain!
- j'ai remarqué merci.
- mais tu es trop con putain! M'exclamais je en enfonçant son visage dans un autre coussin. Il se met à rire tellement fort que pendant un instant Jai l'impression qu'il va s'étouffer, mais dès qu'il à l'occasion il retire le coussin et me gifle avec.
- tu es susceptible toi, non mais. Dit il en reprennent son souffle.
- tu comprends rien ce n'est pas de ma faute.
- t'inquiète pas, je fais dans le social en ce moment, j'aide les gens dans le besoin, donc si tu as besoin de chaleur humaine tu m'appelles, je serais ravi de te montrer à quel point les hommes peuvent être merveilleux. Ennonce t'il en faisant balader ses yeux sur mon corps à moitié nu.
- lève les yeux ducon.
- excuse moi, mais tu t'expose à mon regard.
- ferme là. Soupirais je en me levant pour récupérer un tee-shirt qui traînait dans un coin.
- mais! Tu fou quoi?
- j'arrête de m'exposer à ton regard.
- quel dommage la vue était superbe.
Je lève les yeux aux ciel en revenant m'allonger près de lui.
- tu viens d'où toi? Lui demandais je pour ignorer sa remarque.
- mon père est russe et ma mère est italienne.
- je comprend d'où viens le côté mégalo séducteur.
- très perspicace pour une fille comme toi.
- comment ça une fille comme moi? Ça veut dire quoi ça?
- que tu à l'air stupide.
- putain tu es un sale con.
- avec qui tu allais t'envoyer en l'air.
- heureusement que je me suis retenue.
- parce que tu as aucune expérience.
- ferme là avant que je te jette par la fenêtre.
- comment? Je te signal que tu n'as aucune force.
- tu m'énerve je te jure.
- la vérité est toujours un peu difficile à entendre.
Je pose un oreiller sur mes oreilles et je grogne pour l'obliger à se taire, mais à la place il se met à rire tellement fort qu'il fait trembler le lit. J'essai de me retenir mais je fini par le suivre dans son élan et on rigole comme des cons jusqu'à finir par s'endormir légèrement aidé par tout l'alcool se trouvant dans notre sang.

sexFRIENDSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant