Pendant un instant, elle avait pensé à retenir Joséphine, et puis elle c'était rappelé à quel point Antoine voulait des enfants. Il n'y avait pas de raison pour qu'il ne profite pas de la parentalité avec ses bons et ses mauvais côté. Shay s'était donc installée sur le tabouret de la cuisine pour observer la petite fille sauter sur le canapé pour réveil son père. Le jeune homme attrapa l'enfant et commença à lui faire des chatouilles. Le rire qui sortit de la bouche de Tam-Tam gonfla le cœur de Shay. Elle était trop conne. Ce n'était pas vraiment une nouveauté, mais elle n'avait jamais réalisé à quel point c'était le cas.
« Tam, n'étouffe pas ton père parce que t'en a qu'un » dit la jeune femme en rigolant
« Et c'est le meilleur » répondit la jeune femme.
Les deux finirent par sortir du canapé pour prendre le petit déjeuné. Comme la veille, il était impossible de mettre fin au babillage de l'enfant. C'était comme si elle tentait de parler plus vite que ce que son corps en était capable. Après une argumentation que Joséphine finit par gagner sa trop de difficulté, il fut décidé de se rendre à la plage immédiatement.
« Elle enfile son maillot de bain » dit Antoine en entrant dans le garage.
Shay était en train de charger les planches de surf sur le toit de sa voiture. En temps normal, elle se contentait de les glisser sur la banquette arrière, mais Antoine étant là, elle avait dû installer le réhaussseur de Tam-Tam sur une des places arrières.
« Comment est-ce que tu te débrouilles en surf ? » demanda la jeune femme
« Comment quelqu'un qui en a fait trois fois dans sa vie pendant les vacances »
La jeune femme secoua la tête, mais ne répondit rien. Le pauvre n'était pas au bout de ses peines. Malgré sa détestation pour les profondeurs marines, Shay avait été dans l'obligation d'apprendre à surf pour pouvoir suivre sa fille dans ses activités. Son niveau n'était pas exceptionnel, mais elle était plutôt à l'aise sur une planche. Elle espérait qu'il en soit de même pour Antoine, sinon la journée allait être extrêmement longue pour lui.
« Je vais te prêter l'une de mes planches, elle sera sans doute plus légère que celles que tu as déjà essayé. »
Antoine haussa les épaules et se rapprocha de son ex-femme. Il détestait ce titre, parce que ça ne représenté pas ce que Shay était pour lui. Il l'aida à soulever l'une des planches pour qu'elle puisse passer la corde avec laquelle elle tentait de les maintenir attacher. Après avoir fait le nœud nécessaire, elle se retourna vers le jeune homme. Elle était bien plus proche que ce qu'elle avait imaginé. Son cœur loupa un battement, et elle tenta de se décaler, mais Antoine l'en empêcha. Le jeune homme avait eu une sorte d'épiphanie pendant la nuit. Après l'avoir vu en compagnie de son voisin, il avait réalisé qu'il n'était pas question qu'il la laisse partir. Il faudrait du temps pour régler tous les conflits entre eux, mais il était prêt à s'y dévouer entièrement. La vérité, c'était qu'il avait déjà décidé de la récupérer, mais en se réveillant ce matin, il avait réalisé que ce ne serait pas aussi simple que ce qu'il voulait croire. Et ce n'était pas simplement à cause de ce stupide voisin, la fracture entre eux était beaucoup plus profonde.
La nuit lui avait aussi permis de réfléchir à ce qu'elle lui avait dit. Comme quoi il n'avait jamais pris ses responsabilités dans leur relation et surtout l'échec de celle-ci, trop concentrer à jouer au foot. Et si sur le fond, il n'était pas d'accord, il devait admettre qu'il y avait une part de vérité. Elle avait tout sacrifié pour être avec lui sans rien demander en retour. Elle avait déménagé avec lui en Espagne, alors même qu'il n'avait pas une tune, et que rien ne pouvait assurer le succès de sa carrière. Maintenant, c'était plus facile parcequ'il avait effectivement réussi, que l'argent n'était plus un problème. Mais lorsqu'ils s'étaient rencontrés, lorsqu'elle était tombée amoureuse de lui, il n'avait absolument rien à lui offrir à part lui. Il avait toujours pu compter sur son soutien. Même si c'était un soutien à la Shay, c'était dire un brin moquer un plein de sarcasme. Mais elle était là. Plus que n'importe qui.
Il glissa l'une de ses mains dans ses cheveux et caressa doucement son visage. Elle était magnifique, comme si le temps n'avait pas d'emprise sur elle. Elle en avait toujours eu conscience et en jouait beaucoup. Mais aux yeux d'Antoine ça la rendait encore plus désirable. Cette confiance en elle dont elle se drapait.
« Antoine » murmura la jeune femme.
« Quoi ? »
« Tu sais quoi, je suis avec Ollie maintenant. »
Antoine ferma très fort les yeux, mais c'était trop tard, il pouvait revoir la jeune femme embraser son voisin. S'il était honnête, sa jalousie avait été un facteur du départ précipité de la jeune femme. Elle était justifiée au départ et puis il avait été incapable de la contrôler. Ce n'est que lorsqu'elle est partie qu'il avait réalisé que la tromperie n'était pas le pire qui puisse arriver. Le pire, c'était son absence et cela faisait huit ans, cela faisait trop longtemps.
Il retira sa main et s'éloigna d'elle. Il la connaissait par cœur, il savait très bien que plus il poussait plus elle fuirait, ce dont elle avait besoin, c'était d'un rappel et de beaucoup d'espace. Il devait lui rappeler à quel point ils étaient bien ensemble, puis il devrait lui laisser suffisamment d'espace pour qu'elle ait la sensation que l'idée de revenir venait d'elle. Shay était comme un oiseau, si on laissé sa cage fermer elle ne penserait qu'à partir, mais si la porte était ouverte elle finirait par revenir.« On y va ? » hurla Tam en entrant dans la garage
« Entre dans la voiture » répondit Antoine en lui ouvrant.
Joséphine se glissa dans la voiture et attacha sa ceinture sans rechigner. Le sourire sur son visage était tellement grand que Shay avait peur qu'il finisse par dépasser son visage. Le trajet jusqu'à la plage choisie ne fut pas très long, en chemin, ils se mirent d'accord pour écouter des vieux sons de Beatles. Apparemment, écouter les Beatles sur le chemin de la plage était une tradition instauré entre mère et fille. Joséphine connaissait la plupart des chansons part coeur ce qui ravie son père. Antoine était la raison pour laquelle Shay connaissait les Beatles, ils avaient pris l'habitude de les écoutes lorsqu'ils voyageaient pour se rendre aux matchs.
C'était la première fois qu'il les accompagnait pour l'une de leur petit escapade, mais il y avait un air de déjà vu . En réalité, c'était plus que cela, c'était parfait. Alors qu'il tapait le rythme des chansons sur le tableau de bord, Joséphine l'impressionnait avec ses talents de chanteuse et Shay faisait les cœurs le sourire aux lèvres. Ouais, c'était parfait.
Shay arrêta la voiture sur une place prévu à cet effet, mais prit la parole avant de déverrouiller les portes :
« Écoute-moi, jeune fille, papa est là et je sais que tu es très excitée, mais tu dois quand même respecter les règles de d'habitude »
« Oui maman »
« Quelles sont les règles ? »
« Je n'ai pas le droit de courir jusqu'à l'eau, tu dois pouvoir me voir en tout temps, et je dois attacher ma planche à ma cheville. »
« Sinon ? »
« Sinon, je serais punie jusqu'à ce que je sois plus vieille que toi » Tam-Tam se détacha et s'approcha de sa mère en passant son corps entre les deux sièges avant « d'ailleurs ça n'a pas de sens parce que tu seras toujours plus vieille que moi, t'es ma maman. »
« C'est exactement mon point » elle répondit avant de déverrouiller les portes de la voiture.
Une fois qu'elle eut l'autorisation et sans courir, Joséphine entra dans l'eau en compagnie de son père. Elle lui montra tout son talent pour son âge, et Antoine n'avait aucune honte à admettre qu'il était impressionné. Elle ne surfe pas les vagues, c'est comme si elle volait juste au-dessus. Il la suivit un long moment avant de retourner sur la plage au Shay ne les avait pas quittés des yeux.
« T'as fait un boulot incroyable » dit-il s'installant juste à côté d'elle
« Comment ? »
« Joséphine, c'est une petite fille magnifique, tellement passionné, drôle et polie. T'es une maman incroyable. »
Shay sentit des larmes lui monter aux yeux. Ca avait été tellement dur toute seule. Elle passa les mains sur ses yeux pour ne pas montrer son émotion.
« T'as un peu aidé » répondit-elle en donnant un coup dans son épaule avec la sienne
Elle gloussa doucement et il lui répondit par un sourire. Quelque chose n'allait pas, elle pouvait le voir à son sourire. Sans qu'elle s'y attende, il déposa ses lèvres sur les miennes. Le baisé n'était pas pressant, ni même dur au contraire, il était doux, plein de tendresse, d'amour même.
« Je veux que tu reviennes. Pas forcément aujourd'hui, ni même demain, mais je veux que tu reviennes J'attendrais, encore huit ans si c'est nécessaire »
Holla les lolitas, j'espère que vous allez bien et que vous passez un bon week-end. Chapitre 28 j'ai du mal à y croire, surtout que cette histoire arrive à sa fin.
Enfin bref
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Avec tout mon amour
IBGY-T
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Trois mètres au-dessus du Ciel
Fanfiction"Je sais que tu es l'amour de ma vie, que je n'aimerais personne comme je t'aime, que je ne cesserai jamais de t'aimer."