Chapitre 16

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Le retour à l'université, fut compliqué... A chacun de mes pas, j'avais l'impression, que des regard se posaient sur moi... Comme si tout le monde savait...
Rosalya m'avait appris que la rumeur sur la mort de Melody avait circulé. Moi qui pensait m'éloigner de tous ces sentiments négatifs...
Partout où je vais, je croise des regards desolés...
Mais je crois que le moment le plus difficile, ce fut quand monsieur Zaidi, m'a demandé de rester à la fin de son cours.
Il m'avait parlé un long moment, me demandant comment j'allais et comment je prenais les choses... Que voulait-il que je lui réponde? Que tout allait bien ?!
Les choses ne pouvaient pas évoluer du jour au lendemain... La douleur ne pouvait pas disparaître en un claquement de doigts, pas plus que la rancoeur...
Je n'avais pas revu Nathaniel, depuis... D'une certaine manière, c'était un soulagement...
Mais, face à ces événements, je me suis rapprochée de Hyun. J'ai découvert, en lui, un ami sincère et une épaule solide . Je ne dénigre pas du tout, le reste de mes amis. Nous étions tous demeurés proches... Mais les anciens les élèves de Sweet Amoris ont eu besoin, de se raccrocher aux branches. Ces branches étaient nos amis, que nous avions rencontrés durant nos études supérieures. Bien sûr la peine qu'ils éprouvaient été réelle, mais elle semblait moins importante... Le choc semblait moins grand, pour eux...

A mon grand désarroi, Castiel est parti, pour quelques jours... Il devait donner un concert, quelques villes. Il me manquait atrocement. Bien sûr, nous échangeons quelques messages, mais nous vivons en décalés dans ces moments là... Lui vit la nuit et dort le jour, et moi l'inverse. J'ai pourtant réussi à l'avoir au téléphone, et nous avons parlé une bonne heure. Il est rassuré de savoir, que je ne me renferme pas sur moi même. Il trouve Hyun gentil, et ne voit aucun risque, dans cette relation qui commence à nous unir. Il m'a aussi, dit, avec une douceur inhabituelle, qu'il était soulagé que je n'ai pas revu Nathaniel.

J'avais bien compris, que ce n'était pas méchant, et qu'il voulait juste, être présent pour me soutenir dans cette nouvelle épreuve. J'avais souris, en lui assurant que je comprenais ce qu'il voulait me dire. Après tout, il avait toujours été là, pour m'aider. Même quand cela, ne l'enchantais pas .

Puis, je lui avais demandé des nouvelles sur son groupe, et si les choses se passaient bien, pour lui ? Il m'avait rassurée, et expliqué quelques point techniques. Mais très vite, son manager l'avait appelé, et nous avions dû nous quitter. J'avais passé le restant de la soirée à réviser, ou a ressasser le passé.

Aujourd'hui, était le premier jour du mois de Décembre... Avec lui, venait ma période préférée de l'année, celle de Noël. Mais cette année, les fêtes de fin d'année me laissent un goût amer dans la bouche.. Ce sera la première fois, que je les passe loin de mes parents, et surtout, avec un deuil dans le coeur... Bien sûr, comme beaucoup de personnes, j'avais connu des décès dans ma famille. Mais jamais durant ce moi, ni aussi proche des fêtes... Je ne sais pas si je peux définir, la mort de juste. Mais les quelques personnes décédées dans ma famille, étaient mes grands parents, ou des très vieux oncles ou tantes éloignées, malades pour la plupart. Ainsi, ce n'était pas un surprise... Nous nous y étions préparés... Elles n'avaient rien à voir, avec celle brutale et violente de Mélody... Je soupire, et secoue la tête, pour revenir sur la terre ferme.

J'ai cours dans moins d'une heure, et je suis toujours en sous vêtements, devant mon miroir, ma brosse à cheveux dans la main... Heureusement, que personne ne m'a vu dans cette position, ce n'était pas glorieux. Je m'empresse de finir de me préparer, et me maquille en vitesse, avant de m'habiller chaudement. S'il y a bien une chose que j'ai retenu, en allant à la fac, c'est que dès que les mauvais jours commence, les amphithéâtre deviennent froids... Aujourd'hui, je fais la route toute seule... Tous mes amis, et voisins ont commencé les cours plus tôt que moi... Même Chani, qui a choisie une option, l'obligeant à venir une heure et demi avant moi. Je m'enroule dans ma grosse écharpe en laine, et quitte mon appartement. Le froid glaciale, vient me chatouiller les joues. Je frémis, et rehausse, les pans de mon manteau. Le vent vient faire danser mes longs cheveux, découvrant mes oreilles.

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