La vie l'avait rétribué; elle lui souriait dorénavant. Cherif était dorénavant riche comme Crésus et faisait la une de tous les sites du showbiz.
Les boîtes de nuit étaient ses lieux de prédilection vesperaux où il buvait comme un trou en enchaînant champagne par champagne les plus chèrs entourées de femmes qu'il traitait comme des objets.Ce soir était spécial, cette nuit du 30 Decembre dans cette boîte où il avait pris un salon de VIP entier et avait invité les femmes les plus convoitées en compagnie de ses nouveaux amis Yann et Jack deux métis jumeaux. Comme d'habitude, il buvait comme un véritable soulard et s'ambiancait sous la musique endiablée qui battait à cent. Il se déplaçait sans équilibre et secouait les filles qui lui tournaient en tapotant leurs fesses sans conviction. Il ne ressentait le moindre desir envers elles même si ces dernières se frottaient à lui. Il n'avait plus pensé à risquer d'amener une fille dans une chambre, il n'avait supporté le dernier scandale avec les deux filles qu'il avait tenté en même temps de mettre au lit, son engin était resté indifférent devant ces femmes chaudes qui avaient par la suite raconté dans les sites que Chérif était impuissant.
Depuis lors, il évitait ces tentatives avec les femmes. Il dansait toujours en criant d'extase avec une bouteille à la main dont il arrosa la femme devant lui en s'esclaffant.
Il partit sur le canapé ivre mort, une belle fille au visage innocent le rejoignit.
- Ça va, Cherif? Tu as beaucoup bu.- Pas assez mais tu sais, j'ai mal à la tête. J'ai cette envie folle de rentrer mais tu vois ces deux gaillards là , ils sont pas prêts à partir.
- Si tu veux, je pourrais t'accompagner avec ton état là
- Dis plutôt que tu veux m'avoir au lit, répondit-il en éclatant de rire.
- Tu crois que je suis une de ces filles faciles que tu peux te taper juste en claquant les doigts? Detrompe toi! Je t'ai proposé cela simplement car je t'apprécie bien et malgré ton air de thug boy, je sais que tu es quelqu'un de formidable Chérif.
Il s'esclaffa de rire jusqu'à en pleurer, la fille s'enerva et entreprit de partir mais fut retenue par Cherif qui accepta son aide avec des mots bredouillés difficilement. Ils sortirent discrètement et Cherif se tenait difficilement sur ses jambes flageolantes. La fille l'aida à rejoindre sa voiture et lui emboîta le pas pour l'interdire de conduire.- Pas dans cet état Cherif! Laisse moi conduire.
Il lui balanca la clé et se mit derrière en lui montrant difficilement le chemin.- Tu sais, je connais ton hôtel Cherif.
- Hors de question, on part dans mon appartement, disait-il d'un trait.
Il ne voulait pas arrivé dans son hôtel avec un tel état, ce serait le comble en tant que le directeur. Et s'il risquait d'être vu par sa maman, cette dernière ne l'aurait raté. Bonne musulmane, sa mère l'avait bien chapitré le premier jour qu'elle l'avait vu prendre de l'alcool. A la suite, elle était restée pendant une semaine à l'ignorer , il fallut qu'il pleura devant elle pour qu'elle lui pardonnât. Il avait promis de plus en toucher mais Cherif était devenu pire, il pouvait te lister les champagnes les plus delicieux au monde. Il n'y a que fumer qu'il ne faisait pas car très asthmatique mais il touchait à tous les interdits. ,tout. Quand datait sa dernière prière? Le lendemain de sa sortie de prison. L'argent l'avait rendu fou... On aurait dit qu'il cherchait à se rattraper de tout ce temps perdu, de toutes les folies puériles ratées .
Ils arrivèrent dans son appartement. La fille l'aida à monter jusqu'à son lit et lui servit de l'eau.
- Pourquoi tu te saoules ainsi? On dirait qu'il y'a quelque chose qui te tracasse et que tu essaies de le noyer sous des verres d'alcool.- En quoi ça te regarde?
- Excuse-moi. Je vais rentrer.
Chérif bondit du lit en la retenant
- Tu t'emportes vite toi, comment t'appelles-tu?
- Sophia Diallo
Il lui tint le cou et l'embrassa fougueusement en relevant sa robe. Elle le repoussa farouchement en prenant son sac pour s'enfuire mais fut tirée violemment au lit. Cherif s'empara d'elle, la fille le gifla et lui pointa ses longs ongles sur sa gorge pour se défendre. Cela réveilla énormément de frissons tout au long du corps de Cherif qui se transformèrent en excès désir, il banda comme un âne. La fille finit par se lâcher de cette bataille et fut surprise en touchant l'instrument de Cherif, elle se remit à le frapper mais remarqua vite sa nudité. Elle lui supplia de la pardonner et de l'épargner mais le gars était sourd comme un pot. Elle pleurnicha lamentablement quand elle sentit la verge frôler son sexe et sembla recevoir une vibrante décharge électrique quand la pénétration fut évidente. Elle sentit du sang ruisselait tout au long de ses jambes , elle perdit conscience.
Sa besogne satisfaite , il venait de remarquer sa grosse bêtise irréparable. Il venait de violer une femme vierge qui ne donnait plus signe de vie. Il ressentait de la peur mais une peur mélangée d'une joie démesurée, il pleurait et souriait en même temps. Il venait de se sentir moitié homme devant une femme, il venait de se sentir puissant comme jamais.
Il partit chercher de l'eau et versa cela sur le visage de Sophia qui se réveilla en sursaut. Elle se mira un moment comme pour faire son propre bilan et s'esclaffa en pleurs, elle avait fichtrement mal.- Tu m'as violée Cherif? Demanda t-elle le regard perdu
- Mais non Sophia, afin! Excuse-moi , nous allons nous marier je te promets, répondit-il en la prenant dans ses bras
- Comment? Tu es un gros bâtard, tu vas me le payer. Je vais te mettre derrière les barrières les barreaux , salaud.
- Qui moi? Tu rêves! C'est toi qui es venue me trouver dans mon appartement à cette heure très tardive et tu parles de viol. Tu te veux un spectacle? Allons-y.
Elle le regarda effarée et s'enfuit en ramassant ses affaires. Il se remit au lit en soupirant avec un sourire scotché à la bouche, venait-il de réaliser une si belle expérience? Sa joie était indicible. Il finit par s'endormir.
Son téléphone vibra vers 10 heure du mat, c'était sa sœur Nafi qui l'appelait.- Mais toi t'es où? As-tu oublié notre petit-déjeuner avec mon fiancé, nous t'attendons là.
- Rho, j'arrive petite amoureuse.
Il avait oublié, sa sœur devait faire les présentations. Elle lui avait raconté avoir rencontré lors d'une soirée un homme qui l'avait charmée entièrement mais sa maman ne fut d'accord de cette idylle qu'elle juge déraisonnable car l'homme faisait l'âge du père de Nafi. Mais cette dernière ne voulait rien entendre et ne pensait qu'à faire sa vie avec ce bel homme qui était tendre avec elle. Que pouvait faire sa maman face à sa fille têtue qui n'hésitait à lui amener des versets coraniques pour qu'elle capitulât? L'âge n'était qu'un chiffre d'après elle et son grand frère était d'accord avec elle dans la mesure que l'homme soit bon et amoureux, le reste n'avait pas d'importance.
Chérif termina sa douche et prit sa voiture direction vers son hôtel. Il arriva comme d'habitude par les saluts interminables à la porte. Le réceptionniste l'avisa que sa famille se trouvait au resto du deuxième étage et qu'ils l'attendaient. Il monta vite les escaliers et les apercevit au milieu bien attablés. Il vint surprendre sa sœur et l'embrassa au cou, en relevant le visage pour saluer sa mère il rencontra le visage du fiancé de Nafi, Daouda qui avait le visage apeuré face à lui.
To be continued
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Deux puces ( Tom 2 )
AdventureMa plume qui ne fait objet d'aucune restriction a l'outrecuidance de toucher n'importe quel sujet et d'écrire tout ce qu'elle entend griffonner dans la mesure que tout se lie aux faits sociaux. Cette plume ne connait pas de tabou ; le tabou est , du...