Quand tu vas partir, mama, j’aurai mal,
Mal au cœur j’aurai le mal de vivre
Mal de ne plus te revoir
J’espère que j’aurai le temps de te dire au revoir
De t’embrasser le front, de te prendre dans mes bras
De te prendre par la main et de te dire je t’aime mama
Quand tu vas partir y’aura plus personne pour me dire ci ou ca
Quand tu vas mal je multiplie les dou3as,
sans toi je suis perdu
Je vais me renfermer sur moi même, on va peut être m’enfermer, m’interner
Quand tu vas partir la maison sera vide, rien que d’y penser mes yeux deviennent humides
Alors je te regarde pour me blinder en souvenirs, pour pas oublier ton visage
Et surtout ton sourire
J’appréhende ce jour, je le redoute
Le temps court et la mort continue son parcours et c’est comme ca
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C'était un soir d'été, j'étais au chevet de ma mère comme à mon habitude, je passais toute mes journées avec elle, j'avais peur de ne pas être la pour elle comme il le faut donc depuis que j'ai appris sa maladie, j'ai décidé de me couper du monde pour me consacrer entièrement à elle.
Elle qui m'a mise au monde et qui m'a porté pendant neuf mois, elle qui avait était là quand ma première dent à poussé, quand j'ai dis mes premiers mots, quand j'ai marché pour la première fois, tout au long de ma vie elle a toujours été la à s'occuper de moi, c'était mon tour a présent.
A 2o ans, je voyais des filles de mon âge sortir, profiter de leur jeunesse en aucun cas je ne les envié car tout ce que je voulais c'était d'être avec ma maman.
Son état de santé avait empiré, elle était de plus en plus épuisé, je ne la reconnaissais même plus elle été toute blanche affaiblis par cette maladie.
Ce soir la, c'est le soir où ma mère avait arrêté de ce battre, ce battre contre sa maladie. J'étais auprès d'elle allongé dans ce lit où elle a perdu la vie. J'ai vu de mes propres yeux ma mère partir, rejoindre le paradis. Elle à peu a peu fermé les yeux, je lui parlais mais elle ne me répondait plus c'est à ce moment ou j'ai compris que j'avais perdu la femme de ma vie.. Je l'ai prise dans mes bras, les larmes commençaient à couler, je murmurais " Maman reste avec moi, ne me laisses pas" mais aucune réaction de sa part. Je me suis mises à crier, mon père, mes frères et soeurs sont arrivés en courant, j'ai vu sur le visage de mon père de la tristesse, tout le monde c'est mis a pleurer, à implorer Allah..
Allah à voulu reprendre ma mère, je ne lui en voulais pas car je sais que de la haut elle sera heureuse et en paix sans cette maladie qui l'a tend fait souffrir.Comme on dit c'est le mektoub, son mektoub était de nous laissé c'est sa que je me disais.
Ce jour la, fut le pire jour de ma vie, je n'ai pas arrêté de pleurer, j'ai même fait un cauchemard ou je revoyais ma mère mourir..
Quelques jours été passé, la mort de ma mère se faisait ressentir, la bonne humeur de la maison avait laissé placcee à la tristesse. Un énorme vide c'était installé, ma petite soeur Chazia c'était elle la pire, elle n'avait que 15 ans et elle avait déjà perdu sa maman..
On est partis en Tunisie pour son enterrement moi qui d'habitude adoré aller au bled car l'ambiance été toujours conviviale mais là l'ambiance faisait place à la tristesse, aux larmes et aux pleures. Ce fut, l'un des pires jours de ma vie, l'un des jours ou j'ai le plus pleuré.
Maman, toi qui est au côté d'Allah, sache que nous ne t'oublions pas, il n'y a pas une journée ou je ne penses pas à to. Toi qui m'as tout appris, j'espère que tu es fière de moi. Toi qui m'as donné la vie pour toi j'aurais pu donner la mienne. Mama je t'aime ♥
Quelques mois ont passé, à la maison se faisait sentir l'absence d'une mère, c'était de plus en plus dure pour nous tous. On été vraiment devenus une famille très unis ♥
Mon père essayé de nous cacher son mal mais je le voyez bien tous les matins il avait les yeux rouges d'avoir trop pleurer, sa me fendait le coeur de le voir comme sa..
Un jour, lorsqu'il rentré du travail, il nous a tous réunis au salon pour nous annoncer quelques chose
_ Papa : Mes enfants, on va partir de cette maison, trop de souvenirs douloureux, je n'y arrives plus chaque choses me rappeller l'abscence de votre mère. On va partir vivire à Paris dans la cité de tata Fatima
( il a parlé en arabe, mais j'ai tout traduit pour que vous comprenez )
En nous parlant, les larmes coulés le long de ces joues, il m'a fait très mal au coeur, on c'est tous mis à pleurer et on l'a pris chacun notre tour dans nos bras, c'était un moment magnifique.
Vivre dans la cité? A Paris ? Je suis allé qu'une fois dans cette cité et je devais avoir 5ans..
Quel vie allé m'attendre la bas? Est-ce que tout sera différent ? Tous ces questions étaient sans réponse.
Quoi qu'il arrive toujours dire El Hamdoulillah ♥
Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en oeuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur.
Chapitre 67, verset 2