Simplement te serrer dans mes bras
Te serrer très fort te dire je t'aime une dernière fois
Repose en paix
Pour nous t'as donné corps et âme
Si j'ai plus d'encre tant pis je continuerai avec mes larmes
Aujourd'hui Maman n'est plus là
Je suis tombé de haut mais je pourrai pas tomber plus bas
Poto fais pas l'enfant de la DASS
Si t'en a une fais lui plaisir dis-lui que tu l'aimes avant qu'elle parte
À tous ceux qui ont encore une mère
Même si la mort n'arrête pas l'amour
Dîtes-leur que vous les aimez
Avant qu'elles partent
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Nous préparions le déménagement, chaque objet mis dans un carton c'était un souvenirs. Je me posais beaucoup de question sur cee qui allait m'attendre dans cette ville, dans cette cité car je n'en avais aucun souvenir, cette cité qui allait devenir mon nouveau chez moi.
Est-ce que je vais m'y plaire? Qu'allais m'offrir cette nouvelle vie?
Le jour était enfin arrivé, nous avons fermé la porte sur une partie de notre vie, sur tous ces souvenirs douloureux pour faire place à une nouvelle vie qui peut-être sera meilleure pour nous tous.
Cette maison où nous avons tous grandi, il y avait tant de souvenir que jamais personne ne pourrait oublier, nos premiers pleures, nos premières joie, ces souvenirs qui sont gravé en nous, même si on ferme la porte de cette maison nous ne fermons pas la porte sur nos souvenirs. On voulait juste tous aller de l'avant, aller mieux et oublier la tristesse de ces jours malheureux qui ont suivis la mort de notre mère. Je penses que ma mère aurait voulu aussi que l'on aille de l'avant, elle qui voulait que notre bien.
Nous quittions cette campagne, cette petite ville sans problème ou tout est calme et paisible, où tous les gens se connaissent mais ne se fréquente pas forcément, où aucune rumeur ne court à part quelques comérages, où la police n'ont pas de crainte à venir contrôler, où les gens d'origines étrangères ce font rare..
Oui, nous avions une petite vie tranquil avec nos habitudes mais tout ça allait changer.
Ma soeur Yasmeen qui était déjà marié avec une petite fille n'allait pas nous suivre jusqu'a Paris, elle avait décidé de rester, tandis que mon frère Chedli avait décidé de nous suivre, il avait trouvé un petit pavillon.
Nous étions arrivés sur Paris, puis en banlieue Parisienne c'est fou comment il peut y avoir un contraste entre Paris et Paname, entre les appartements upper où il faut plus d'un salaire pour payer le loyer et les HLM où les loyers sont modérés payé par les personnes à revenus modestes. Peu à peu, les HLM se dessinait, ces HLM marqué par la pauvreté, les coleurs monotones marqué par le manque d'entretien et la détérioration, ces HLM délaissés par l'Etat où personne ne vient par peur d'être agressé.
Nous voila dans cette cité où nous allons habiter, les HLM défilaient devant mes yeux, tous ce ressemblaient, je ne pouvais pas m'imaginer de vivre ici un jour.
Comment est-ce que l'on peut faire vivre des personnes la dedans? Sous pretexte que leur revenus n'est pas assez pour ce payer une maison.
Cette cité que l'on voyait a la télé car elle est marqué par la délinquance, les gens qui en avait une mauvaise image.
L'ambiance n'avait rien à voir avec mon ancienne ville, les gens étaient tous dehors, les mamans avec leurs enfants, les enfants jouant au ballon, des filles posées sur des
banc parlant entre amis, des jeunes appuyés contre les murs entrain de fummer leur joint, ou encore ceux qui s'amusé avec leur scooter ou leur quad.
Et surtout, il y avait un mélange d'origine, pour moi tous cela était nouveau, je n'avais jamais vu autant d'origine réunis. Je trouve que c'est ça qui faisait l'ambiance et la chaleur d'une cité.
C'était un total dépaysement, passer de la campagne avec une maison tous les 2 kilométres et la tous ces blocs, collé les uns aux autres.
Nous avons finis de tout déménager dans notre nouvelle maison enfin plutôt appartement, un appartement ou il n'y avait pas vraiment assez de place pour nous tous..
Les jours passées, je me faisais pas l'idée de ce nouveau mode de vie, il y en a qui vont dire qu'ils peuvent mourir pour leur cité et bien moi tous ce que je voulais c'était partir de là car j'étais devenu une fille fragile, renfermé sur elle même, couper du reste du monde et surtout une " anti sociale " je ne bougeais pas de chez moi car le seule fois où je suis sortis j'ai faillit me faire agresser par une fille. Pour moi ces gens n'était que des sauvages, les mecs ne faisaient que des paroles déplacés et surtout ils faisaient vraiment trop les caids.
Depuis que l'on été arrivé ici, ma famille c'était peu à peu éloigné car mes frères ont ne les voyait quasiment plus, ils faisaient à présent partis des " teneurs de murs ", ma soeur Chazia c'était faite des amies. Moi j'étais la fille renfermé de la famille, sans amis qui ne se mélangé pas aux autres, je préférais rester seule dans ma chambre à éouter le coran, à penser à ma maman si elle avait été la tout aurait été si différent, moi qui croyais que tout allait changer et être différent, c'était encore pire qu'avant.
Depuis la mort de ma mère, je me sentais mal pas seulement mal de l'intérieure mais aussi avec mes relations avec les autres, je voulais absolument pas profiter et être heureuse car je me sentais coupable vis a vis de ma mère, je ne pouvais pas profiter et me sentir sentir mieux sans elle. C'était dur pour moi, j'avais encore besoin d'elle, l'avoir prêt de moi, l'entendre me parler même pour m'engueuler je voulais absolument l'avoir à mes cotés.
Nos mamans sont des cadeaux précieux, se sont nos trésors, il faut en prendre soin rien n'est plus douloureux que l'absence d'une mère. Soyez la pour elle, rendez vous compte que la presence d'une mère dans notre vie est
indispensable pour tous.
Mon père noyait son chagrin dans le travail, il n'était quasiment jamais à la maison mais chaque nuit je pouvais l'entendre prier Allah de lui faciliter l'absence de ma mère, ça me déchirais le coeur, c'était un homme courageux, je l'admirais pour ça.
Mes frères noyait leur chagrin dans la rue, dans leur sortir avec leur potes, leur soirée ou ils rentraient bourré, c'était vraiment désespérant, j'assisté impuissante à cela, je ne pouvais rien faire, les raissonnait j'essayais mais en vain.J'implorais dans mes prières qu'ils aillent mieux , qu'ils se remettent dans le droit chemin comme ils étaient avant..
Un jour, alors que j'allais passer encore la journée dans ma chambre malgrès la chaleur qu'il faisait dehors, oui c'était l'été mais mon coeur était désespéremment de glace. Ma soeur m'a forcé a sortir dehors avec elle, alors qu'elle n'avait que 15 ans c'est elle qui à du prendre soin de moi, ma soeur était vraiment très mature pour son âge, j'étais tellement fière d'elle. Après qu'elle est insisté pendant plus de 2o minutes, j'ai enfin accepté même si au fond de moi la seule chose que je voulais c'était de rester seule.
La solitude était devenus mon seul ami.
Quoi qu'il arrive il faut toujours dire el Hamdoulillah ♥
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Il dit:
Ton Seigneur a ordonné de n'adorer que Lui.
Il a prescrit d'être bon envers ses père et mère.
Soit que l'un d'eux ait atteint la vieillesse, ou que tous deux y soient parvenus, étant à ta charge,
garde-toi de marquer la moindre répulsion à leur égard ou de leur manquer de respect.
Parle-leur toujours affectueusement.
Fais preuve, à leur égard, d'humilité pour leur témoigner ta tendresse
et dis: Seigneur ! Aie pitié d'eux comme ils l'ont été pour moi, lorsqu'ils m'élevèrent tout petit.
(Coran, Sourate 17 - Le Voyage Nocturne, verset 23)
Il dit également :
Nous avons expressément recommandé à l'homme ses père et mère;
sa mère s'étant doublement exténuée,
le portant puis le mettant au monde;
Son sevrage n'ayant lieu qu'au bout de deux ans.
Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, autant envers Moi qu'envers tes père et mère. C'est vers Moi que vous serez ramenés.
(Coran, Sourate 31 - Loqman, verset 14)