On peut dire que ceci est un after-chronique, insh’Allah peut-être qu’il y aura d’autre partie. Désolé ce ne sera pas très long, mais je tenais à vous faire part de certaines choses. Alors tout d’abord, comme vu avez pu le voir lorsque j’ai terminé la chronique je m’étais faites une raison du départ de Youri, je me disais qu’il devait être surement mieux là où il se trouve, qu’il lui fallait de temps, et que je respectais son choix.
Mais grâce à vous, grâce à cette chronique, vous m’avez ouvert les yeux sur une chose celle qui faut se battre pour obtenir ce que l’on veut, et une chose est sûr ce que je veux c’est être avec Youri. Donc voilà, j’ai décidé de me renseigner après ces 10 mois où je n’ai eu aucune nouvelle, comme moi je n’habites plus à la cité, à vrai dire j’habites assez loin et j’y retournes rarement car ça me fait toujours autant mal de m’y rendre, mais aujourd’hui j’ai rendu visite à mon père, qui ne comprends toujours pas pourquoi je suis partis vivre chez ma sœur, il me dit toujours de revenir à la maison, mais je ne suis pas encore prête et j’ai mon travaille là ou j’habites actuellement.
Et comme prévu, Khalys était à la maison avec Ahlem, j’allais lui demander pour moi de se renseigner mais comme il à son mariage à préparer, et qu’il ne sort que rarement, ça m’embêtes de l’embêter avec mes problèmes. Surtout que je leur est dit que je ne voulais plus en parler, que j’avais tourner la page, j’appréhendais leur réaction. Je me suis lancé, après quelques doutes, je n’étais plus si sûr de moi.
_ Moi : Khalys je peux te demander quelques choses?
_ Khalys : Ouais quoi ?
_ Moi : Tu vas être étonné je crois
_ Khalys : Ben dit
_ Moi : Tu peux te renseigner sur Youri
Khalys et Ahlem me regardent étonné, quand je vous dis que j’allais les surprendre.
_ Khalys : Je croyais que t’avais laissé tombé
_ Moi : J’ai changé d’avis
_ Khalys : T’es sûr de toi ? C’est quoi qui t’a fait changé d’avis?
Dans ma tête j’ai tout de suite pensé à vous et je me suis dis ahh si tu savais.
_ Moi : Ben j’ai réfléchi
_ Khalys : Tu sais ça va être dur Esma, ces potes soit ils sont mariés, soit ils sont partis de la tess
_ Moi : Ouais je sais
_ Khalys : T’es bien sûr que c’est-ce que tu veux?
Ça se voyait que Khalys s’inquiété pour moi, il ne voulait pas que je sois une nouvelle triste à cause de Youri, surtout que là je m’en étais à peu près remise.
_ Moi : Oui faut que je saches ce qu’il devient, je peux plus rester dans le doute
Ahlem m’a prise dans ses bras, elle avait l’air contente pour moi.
_ Ahlem : Je suis contente hbiba
_ Moi : Moi aussi j’espères que je ne regretterais pas
_ Ahlem : T’inquiètes c’est la meilleure chose à faire, vous êtes fait pour être ensemble
_ Moi : Insh’Allah
La journée à passé, avec Ahlem et Khalys, on a parler que du mariage, qui était prévu au mois de Mai, ça va être un grand mariage, je suis tellement heureuse de voir Khalys et Ahlem heureux ensemble, ça me donne encore plus l’envie de retrouver Youri.
Vers 17h, je devais reprendre le train, avant de partir, mon père m’a prise dans ses bras, et m’a dis que je lui manquais, même à moi il me manques mais je suis pas encore prête à retourner chez moi, certes j’en ai envie, pour être avec ma sœur Chazia, mais aussi avec mon père parce que bientôt il n’y aura plus personne à la maison. Mais il y a encore des cicatrices à refermer, trop de souvenirs, c’est pour ça que je préfères rester encore quelque temps chez ma sœur.
Ahlem m’a accompagné à la gare, j’ai pris le train pour une heure et demi de route. Et me voilà de retour, à vous écrire cette mini partie de l’after- chronique qui j’espères contiendra plusieurs parties, je me sentais obligé de vous le dire. Car déjà premièrement ça me manque de ne plus écrire, et aussi parce que j’espères qu’il y aura des choses à raconter sur moi et Youri, comme vous l’espérez tous je penses.
Maintenant, il n’y à plus qu’à attendre un appel de Khalys, pour savoir s’il à su se renseigner sur Youri, déjà je voudrais savoir où il se trouve exactement, parce que le Sud c’est vaste quand même et savoir s’il va mieux, s’il à suivit une rééducation, savoir cela me soulagerait.
Même si ça me fait peur, même si j’ai peur de souffrir de nouveau, où peur qu’il me rejette, je me sens obligé de chercher après lui, pour lui montrer que je ne l’ai pas oublié, que je l’ai attendu, et que je l’aimes toujours autant. Aujourd’hui, je vais mieux, je me sens enfin prête à affronter tout ça, vous m’avez était d’une grande aide, sans vous je n’aurais jamais pensé retrouver Youri, pour moi tout était finis.
Tout ça n’est que Mektoub, il faut être patient et attendre notre tour.
Peut-être que dans la prochaine partie, je vous écrirais que j’ai eu des nouvelles de Youri, même juste un peu me ferais le plus grand bien. Il ne restes juste qu’à patienter.
Quoi qu’il arrive toujours dire El Hamdoullah ♥
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La Foi au destin procure de nombreux avantages au croyant :
1- Le musulman compte sur Allah lors de ses actes sans toutefois compter sur les moyens qu’il utilise car toute chose est prédestinée par Allah.
2- L’individu ne s’enorgueillit pas lorsqu’il réalise son objectif car sa réalisation n’est autre qu’un bienfait d’Allah qui se résume à la prédestination des moyens de biens et de réussite.
Par contre, lorsqu’il se gonfle d’orgueil, il oublie de remercier Allah de ses bienfaits.
3- Le musulman trouve la quiétude et le repos de son âme à travers la réalisation de son destin ; par conséquent, il ne s’inquiète pas lorsqu’il manque l’occasion de réaliser ses désirs ou lorsqu’il est touché par un malheur car tout cela n’a lieu que par le destin inéluctable d’Allah Possesseur des cieux et de la terre.
A propos de cela, Allah dit :
Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé ; et cela est certes facile à Allah, afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n’exultiez pour ce qu’Il vous a donné. Et Allah n’aime pas tout présomptueux plein de gloriole.
(Sourate 57 El Hadid/Le Fer -V. 22/23)
D’après Abou Yahia Souhaïb Ibnou Sinan, le Messager d’Allah a dit : « Je m’étonne du cas du croyant, car sa destinée ne lui apporte que du bien, et nul autre que lui n’a cette spécificité : Si un bonheur l’atteint, il remercie (Allah) et ceci est un bien pour lui ; et lorsqu’un malheur le frappe, il se montre constant et cela est un bien pour lui ».
Rapporté par Mouslim
