Dramione : Only Sex

chapitre XLV

Il s'approcha de la jeune femme, sceptique. Il la regardait de haut en bas pour vérifier sa véritable identité. Il se tenait fixement et sa carrure imposante en aurait fait fuire plus d'un. Son dos était droit, tous comme son buste, impassible. Ses bras étaient croisés sur sa poitrine en signe de désapprobation. Son visage était fermé, presque colérique. Ses sourcils blonds étaient froncés comme jamais, il ne clignait presque plus des yeux et sa mâchoire tressautait d'énervement.

Mais Ginny ne se laissa pas démonter. Elle le regardait tout aussi fixement d'un air désinvolte et moqueur. Elle se tenait droit, tous comme lui, poitrine en avant en signe de domination. Elle avait posé ses mains sur ses hanches et tapait fortement du pied droit sur le sol pour exprimer son impatience.

- Alors, Mal-foy, t'es pas heureux de me voir? Tu devrais l'être, grâce à moi je vous ai évitez de faire une véritable connerie! Réfléchis voyons! Ce n'est pas à Sirius de tuer Vous-Savez-Qui?

- Là n'est pas le problème, la coupa-t-il sèchement. Comment as-tu fais pour survivre face à un tel sort. Que Harry s'en occupe je suis d'accord avec toi c'est son rôle. Mais tu ne devrais pas être là et encore moins en vie sur cette foutue terre et dans mon foutu manoir!

Ginny ricana de sa bêtise. Il avait beau un être un charmant jeune homme, parfois réfléchis et intelligent, il ne voyait tous de même pas le bout de son nez. Alors Ginny s'approcha d'Hermione, encore chamboulée, et lui pris doucement les mains pour l'amener devant Drago. Elle lui caressa doucement le dos du plat de sa main et l'encouragea.

- Hermione, elle, sait comment j'ai procédé, car elle au moins, elle réfléchis plus loin que le bout de son nez.

- Je ne te permet pas, Weasley.

- Oh que si je me le permet. Ce n'est plus toi qui tiens les reines maintenant, c'est à Harry de le faire. Hermione, dit-elle doucement, dis à Drago comment j'ai fais. Je sais que tu le sais ma Mione, dis leur à tous.

Hermione prit sa respiration et souffla un grand coup. Pour elle cela avait été d'une logique fracassante. Mais il est vrai que ce n'était pas le cas de tous le monde, car personne n'avait un esprit de déduction aussi fin qu'elle. Ces derniers temps la jeune femme avait laissé ses déductions fines et son intelligence de côtés, privilégiant l'intelligence pour le moins inexpérimentées des autres.

Cependant il fallait qu'elle se reprenne. Le combat final approchait à grand pas, et elle n'allait pas se ménager. Elle reprit soudain du poil de la bête après toutes ces réflexions. Son dos autrefois vouté par les malheurs et la tristesse se redressa, son sourire s'illumina. Il semblerait même que son teint auparavant livide avait reprit des couleurs. Elle se déplaça de façon à ce que tous le monde dans la salle la voit et elle entama son explication.

- En réalité ce qu'à fait Ginny est extrêmement simple. Je vais vous expliquer...