Chapitre 4

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Je me mets donc à suivre les odeurs suspectes. À la recherche de cette famille très spéciale. Et quand je réussi enfin à trouver une piste potable, celle-ci me mène dans la forêt. Bien sûr ! C'est vrai je rêve d'y retourner depuis que des loups enragés ont tenté de me tuer dans cette même forêt. Alors je reste planté là, devant les premiers arbres à réfléchir si je dois continuer ou non. Je ne peux pas contourner cette forêt surtout que je suis sûr que leur maison est au milieu des bois, pour être plus discrète. Et puis merde ! Je me fais violence et oblige mes pieds à bouger. J'ai pris une décision et je ne vais pas me défiler. Alors je marche sur le bord de la route au milieu de la forêt, une boule à l'estomac. Non mais ce n'est pas croyable comment un monstre tel que moi peux avoir peur d'une petite meute de louveteaux ! C'est mort, j'y crois pas, j'ai beau être plus grande qu'eux, en réalité je ne sais pas me battre. J'ai passé toute ma vie à fuir, je n'ai jamais eu aucune vraie confrontation, je ne connais pas ma force... Enfin, je ne me souviens jamais de ma force, entend que loup. Je suis prise d'un profond désespoir mais je continue pourtant à suivre ma piste en traînant des pieds.

Au bout de quelques heures de marche à vitesse humaine version lente, je décide de me dépêcher bien décidée à ne pas passer ma nuit dans cette foutue forêt ! Alors à vitesse vampirique, cette fois, je reprends la route. Et je suis en un clin d'il devant une immense maison en bois hyper moderne avec tellement de baies vitrées que l'on dirait un aquarium. L'odeur de vampires est tellement présente que je n'ai aucun doute sur la nature de ses habitants. Mais je reconnais tout de même l'odeur de ce loup roux entre toute ces odeurs. Je décide d'arrêter mon observation et m'assois sur le sol devant la maison. Ne pas paraître agressive. J'attends en jouant avec mes doigts pour évacuer le stress. Puis après une attente qui me parais interminable, des branches craquent dans mon dos. A ce bruit je ne laisse paraître aucune surprise mais pose mes mains sur le sol prête à me relever au moindre danger. Mais ce fut une erreur, à cause de mon inexpérience ce geste fut mal interprété. Je me retrouve donc plaqué au sol, les bras croisés dans mon dos et un genou dans le bas de mon dos me maintient à terre. Lorsque j'entre en contact avec le sol je ne pus m'empêcher de pousser un petit cri, plus de surprise que de douleur.

Une voix forte se fait alors entendre:
« Jasper, lâche là ! »
Mais le Jasper en question ignore cette demande et resserre sa prise sur moi et me demande:
« Qui es-tu ? Et pourquoi étais-tu devant chez nous ? »
Une voix fluette et douce se fait alors entendre:
« S'il te plaît Jazz, lâche là »
Les étaux d'aciers qui me tenaient les poignets se relâchent légèrement ainsi que la force avec laquelle il me plaquait au sol et pour moi cela fut suffisant. Je balance mes épaules, mon dos et mes jambes pour lui faire perdre l'équilibre et l'éjecter. Une fois complètement libre je me remets sur mes pieds en un éclair et fait face à mes adversaires en position défensive.

Ils sont là. Exactement comme le disait les rumeurs. Les vampires qui ont défié les Volturi et qui ont gagné. Ils sont 8 et rien qu'en les regardant on peut connaître les couples. Celui qui m'a attaqué est grand, il a les yeux or, mais je crois me souvenir que c'est dû à leur régime alimentaire. Et il est blond avec des cheveux assez longs pour un homme. La jeune femme à côté fait bien une tête de moins que lui et a les cheveux noirs plutôt court.

Derrière eux le reste du groupe me regardent sans bouger. Je peux sentir la tension montée en moi, mon sang commence à bouillir. « Non non non, c'est vraiment pas le moment de perdre le contrôle » soufflais-je pour moi-même assez bas pour ne pas être entendu. Voilà pourquoi je fuis, chaque fois que je me retrouve acculée je perds le contrôle et me transforme. Et la plupart du temps je me réveille nu baignant dans le sang de ceux qui m'ont attaqué. Alors je me mets à respirer profondément.
Une voix calme résonne :
« On ne te veux aucun mal. Je suis désolé pour le comportement de Jasper, il a réagi au quart de tour. »
Sa voix est calme et posée, elle se veut rassurante et c'est ce qu'elle est. Je me détends légèrement. Il reprend :
« Parfait nous pouvons parler maintenant ? »
Je hoche la tête pour dire que oui.
« Alors qui êtes-vous jeune fille ?
- Je suis Elie
- Enchanter Elie, je suis Carlisle et voici ma famille. Il montre tous les vampires autour de lui. Et comme tu l'avais compris il y a Jasper, à côté c'est Alice, sa compagne. Ensuite il y a Edward, il montre l'homme qui me fixe depuis tout à l'heure avec un air mécontent, et sa femme Bella, elle porte bien son nom, ses longs cheveux marron tombent en cascade sur ses épaules et le sourire dont elle me gratifie la rend encore plus belle. Après je te présente Emmett et Rosalie, Rosalie est belle mais son regard me foudroie avec des envies de meurtre, tous mes sens me disent de me méfier d'elle. Quand à cet Emmett, il ressemble plus à une armoire à glace qu'à un vampire. Méfiance pour lui aussi, après tout il pourrait me briser comme une allumette surtout quand je suis sous cette forme. Il termine par : Et enfin la femme à côté de moi est Esmée, ma femme, elle me fait un magnifique sourire maternel.

Il fait une pause, sûrement pour me laisser le temps de tout assimiler. Mais il reprend trop rapidement à mon goût :
« Mais dis-moi Elie que fais-tu ici ? Tu ne vas pas me dire que tu es arrivé là par hasard.
- Non, je suis...enfin...je vous cherchais. Je dis cela en bégayant, il y a eu beaucoup trop d'informations d'un seul coup et mon cerveau menace d'exploser.
- Pourquoi ?! Dit Rosalie d'un ton très accusateur.
- Eh bien, disons que je suis à la recherche d'hybride. À peine ai-je fini ma phrase que tous se mirent à me regarder avec méfiance. Sympa...
- Que veux-tu ?! A grondé Edward. C'est une question mais ça ne sonne pas comme tel.
- Juste apprendre à les connaître. » Mais dès la fin de ma phrase l'énorme loup roux sort de nulle part pour se jeter sur moi. Mais sérieux, il tente de m'arracher la tête ce con ! Immédiatement, je perds mon sang-froid, et je me transforme. La dernière chose dont je me souviens avant de sombrer dans les ténèbres ce sont les visages plus que choquer des Cullen.

La fille aux sang-mêléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant