La fille aux sang-mêlé

Chapitre 18

Les deux jours d'entraînement intensif sont passé beaucoup trop vite aux goûts de tout le monde. Ces journées ont été rythmé par des séances d'entraînement constant avec une pause a peine suffisante pour avaler un sandwich et une nuit avec seulement 5 heures de sommeil. Parce qu'en plus de l'entraînement, j'ai dû aller étudier le terrain pour ne pas être prise par surprise. Je peux dire que la seule bonne chose durant ces deux jours et le fait que j'ai pu mettre une raclé a Emmett. Pourtant, j'aurais préféré vivre mille jours comme cela plus tôt que d'avoir à combattre les Volturi. Parce que nous y voilà. Nous sommes tous aligné dans la clairière à attendre leur arriver. Je suis en première ligne et malgré tous mes efforts pour me calmer une boule se forme dans mon estomac. Je vois du coin de l'il Jasper qui serre fortement la main d'Alice. Un mélange de plusieurs émotions m'assaille, tristesse, jalousie, colère envers moi-même et peur. Pour ne pas y penser plus je me concentre sur un point devant moi et me met à penser à Renesmée. J'espère vraiment qu'elle ne bougera pas de la villa. On ne voulait pas laisser quelqu'un avec elle pour la surveiller car on aura besoins de tout le monde lors de la bataille. Donc on a plus qu'à lui faire confiance.

A peine avais-je finis ma pensée que des pas se font entendre en face de nous. Immédiatement les muscles de chaque personne présente se contractent et tous se tiennent près. Une fois la longue ligne de cape formé, ils se décident enfin a dévoilé leurs visages. Et je ne peux empêcher un reniflement méprisant de m'échapper. Ils ont vraiment le goût du spectacle. Bien évidement les 3 rois sont là, Aro, Marcus et Caius suivit de près par leur plus fidèle serviteurs, les jumeaux Alec et Jane, Félix, Dimitri et quelques autres membres de la garde que je n'avais jamais vue. Ils s'arrêtent à plusieurs mètres de nous et sans un mot Aro avance légèrement et me tend la main. Comment je sais que c'est à moi qu'il tend la main ? Eh bien, c'est surement à cause du regard répugnant qu'il m'octroie. Toujours ce regard plein d'intérêt Je sais que je dois m'avancer pour qu'on ait au moins une chance d'éviter la bataille pourtant mes pieds son collé au sol. Ce n'est qu'après avoir croisé le regard de Jane que je me décide. Elle me regarde de haut, me juge et se moque de ma peur. Ce regard plein de mépris transforme ma peur en une colère noir et j'avance d'un pas décider vers Aro. Mais arriver à sa hauteur je reprends mes esprits, me calme et lui tend ma main. En sentent sa main froide saisir la mien un haut le cur me retourne l'estomac surtout que son sourire malsain ne fait rien pour arranger mon cas. Après quelques secondes avec les yeux dans le vague Aro se remet à me fixer et tente de changer sa mine guillerette en tristesse, sans succès évidement.

-Pauvre petite chose. Tu as du tellement souffrir. Même les gens qui ton recueillie ont essayer de changer ce que tu es. Mais ne t'inquiète pas ta vraie famille est la maintenant. Viens avec nous et tu pourras enfin être toi-même sans peur. Tout en parlant il avait légèrement tourné son buste sur le côté afin que je puisse voir les vampires derrière lui et tendu sa main libre vers son clan. Je failli explose de rire en l'entendent déformer aussi grossièrement les souvenir qu'il avait vu. Je fais tous les efforts du monde pour me retenir et je réussis finalement à retrouver mon calme après avoir détourné la tête et mettre mordue la lèvre.
Je fini par lui répondre d'une voix dure :

-Merci pour cette proposition... alléchante mais j'ai déjà trouvé une famille, ces gens m'acceptent, ils ont même fini par m'apprécier, moi qui ne suis pourtant qu'un monstre. Je ne les trahirais pas et je les protègerais même si pour cela je dois y laisser la vie.

-Mais là est le problème. Tu n'es pas un monstre mais un miracle. Une alliance incroyable de puissance. Sa main vient se poser sur ma joue et ses yeux se mettent à briller. C'est bon, il me dégoute vraiment maintenant c'est sûr. Je retire vivement sa main de ma joue et m'éloigne de plusieurs pas.

-Encore merci, mais je me vois obligée de refuser de vous rejoindre. Ma réponse est définitive. Son sourire s'assombrir et ses traits se durcissent.