Chapitre 10

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Incroyable, je n'ai jamais aussi bien dormi. C'était un sommeil paisible et chaleureux comme j'en ai connu peut. Et même après avoir ouvert les yeux se sentiment ne disparut pas. Je pars prendre mon petit déjeuner avec toujours cette chaleur à mes côtés.  Arrivé en bas je salue mon Chocolat et m'installe à côté d'elle pour manger mon bol de céréales. Je discute avec elle de tout et de rien et j'essaye de lui faire partager ma bonne humeur. Mais après nos quelques éclats de rire je sens un regard glacial me transpercé le dos. En me retournant, je vois Jasper sortir de la maison. Oula, pourquoi est-il de si mauvaise humeur ? Je me levé et décide de le rattraper. Vu mon humeur je suis sûr que je peux le faire sourire. Une fois arrivé dehors, je le rattrape sans peine et pose ma main sur son épaule pour l'arrêté. Il se retourne brusquement, m'obligeant à le lâcher et à reculer pour ne pas me prendre son épaule en plein visage. En voyant son expression froide et distante je compris vite mon erreur. Je me suis sûr estimer.
- Quoi !? Que me veux-tu ?  
- Je euh Je voulais juste savoir juste savoir comment tu allais.
- Ça va, merci. Je viens de tomber en hypothermie avec ce merci. J'ai vraiment l'impression qu'un blizzard vient de se lever. Même si je pense le regretter dans un avenir proche je cherche quand même à comprendre ce qui le met de si mauvaise humeur.
- Tu en es sur parce que tu as l'air contrarier ? Son regard me foudroie. D'accord tu en es sur. J'abandonne et termine cette conversation. OK, on se voit plus tard à l'entraînement alors.
- Non pas aujourd'hui, j'ai autre chose à faire. Il part avant même que je ne puisse dire quoi que ce soit. Non mais vraiment à force de faire sauter mes séances d'entraînement je vais redevenir aussi molle qu'une limace ! C'est bon je ne suis plus du tout de bonne humeur. Merci « Boucle d'or » !

Je fini par retourner à l'intérieur, contrarier et me laisse tomber sur le canapé avec un soupire. Nessi me rejoint et me donne un coup d'épaule en souriant.
- Je te l'aurais bien dit moi qu'il ne fallait pas aller lui parler. Elle rit légèrement, pas moi.
- J'aurais bien aimé que tu me fasses par de ton savoir avant qu'il annule encore notre entrainement ! Elle rit plus fort cette fois.
- Et dire que tu ne voulais même pas y aller au début. Et maintenant te voilà en train d'en réclamer. Je croise les bras et prend une mine boudeuse. Méchante. Oh ça va ne fait pas cette tête, si tu veux on peut s'entrainer ensemble. Ça te donnera peut-être l'occasion de gagner ! Je tourne vers elle un regard choqué, alors qu'elle rit à sen décrocher la mâchoire.
- Là, tu vas trop loin ! Ma vengeance sera terrible ! Dès ma phrase achevée j'attrape un coussin à côté de moi et lui écrase sur le visage. La situation dégénère alors vite en véritable batail d'oreiller. Qui est interrompu par l'arrivée de Emmet.
- Attention, les furies j'arrive ! En entendant ça, le sang de Nessi et moi ne fait qu'un tour, nous nous jetons sur les coté. Et avec raison puisque lorsqu'Emmet rentre en contact avec le canapé, après son saut, le pauvre divan se retrouve fendu en deux. Et d'un coup tout redeviens silencieux, le temps pour nous d'observer notre carnage. En effet des plumes volent un peu partout et des petits morceaux de canapé jonche le sol. On s'échange un dernier regard tous les trois avant d'exploser de rire. Me voilà de nouveau de bonne humeur. Mais dans cette famille ça ne tient pas à grand-chose. 

Bon, après on a passé le reste de la matinée à réparer nos bêtises sous le regard agacé de Rosalie. Et Emmet a dû se prendre la pire soufflante de la terre pour le canapé et nous aussi d'ailleurs, Rosalie ne nous a pas loupé mais pourtant ça n'a pas réussi à entamer ma bonne humeur. Immédiatement après le repas je me précipite en forêt pour mon entrainement avec Nessi. Je me rends compte que je suis la première arrivée donc je commence par faire quelques étirements et à m'échauffer. Elle finit par se montrer et nous échangeons un regard complice avant de se jeter l'une sur l'autre. Son attaque frontale est vive et rapide mais on y ressent son manque d'expérience, je l'évite donc sans problème. Car même si ni elle ni moi n'avons participé à un vrai combat, ou en tout cas pas consciemment pour ma part, j'ai quand même l'expérience des entrainements effectuer avec Jasper où il ne fait vraiment aucun cadeau. Après, un long moment de lutte acharné, je fini par oublier complètement que ce combat n'est qu'un exercice et à la suite d'une esquive j'attaque violement Nessi et la projette contre un arbre qui craque sous le choc. En-là voyant retomber lourdement au sol, je me précipite pour l'aider. Je m'accroupis à côté d'elle et la relève en-là soutenant par les épaules.

- Je suis vraiment désolé, ça va ? Je ne comprends pas ce qu'il m'a pris. Je la fixe avec inquiétude, chaque pore de ma peau respire la culpabilité.
- Ça va, ne t'inquiète pas. Je ne savais pas que tu étais aussi redoutable au combat rapproché. Rappelle-moi de ne jamais me battre en combats réel avec toi s'il te plaît. Elle rit en malaxent son dos endolori. Je pousse un soupir de soulagement et l'aide à s'assoir puis me laisse tomber à côté d'elle.
- Ça ne te dérange pas si je rentre ? Je me suis assez entrainé pour aujourd'hui, je crois. Elle me fait un sourire gêné. Mais pourquoi est-elle gênée c'est moi qui l'ai blessé.
- Non bien sûr que non ça ne dérange, pas du tout. Je vais rentrer avec toi.
On part donc toute les deux vers la maison à vitesse humaine. Et je suis rassuré puisque sur le chemin, elle continu à me parler normalement comme si rien ne c'était passé. Mais je sais bien que même si Nessi m'a pardonné immédiatement ma grande maladresse, Edward lui, sera plus difficile à calmer quand il apprendra ce qu'il s'est passé. En rentrant dans la maison je suis surprise de sentir l'odeur de deux loups. Je reconnais bien l'odeur du premier, il s'agit de Jacob mais la deuxième odeur me semble familier mais pourtant j'ai du mal à remettre un nom sur celle-ci. Nessi et moi montons donc rapidement l'escalier pour ne pas faire durer le suspense plus longtemps. Mais malheureusement, le visage du jeune homme en face de moi ne me dit absolument rien en revanche en réduisant l'espace entre lui et moi son odeur de viens plus forte. Et tout me reviens comme un flash, c'est le loup d'hier. Mais même en me rappelant de ça son nom ne veut pas me revenir.

La fille aux sang-mêléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant