La fille aux sang-mêlé

Chapitre 14

Jasper et moi marchons vers la maison et juste avant d'arriver il se tourne légèrement vers moi.
-Ne t'inquiète pas je leur raconterais pour tes cauchemars.
Je suis un véritable livre ouvert avec lui, c'est incroyable, il a senti mon anxiété alors que je faisais tout pour la cacher.

Une fois arrivé, il se dirige immédiatement vers le groupe de vampire sur la terrasse qui attendaient surement notre retour. En arrivant près deux, il commence par passer son bras autour de la taille d'Alice en lui faisant un magnifique sourire. Cette scène fait monter en moi une forte douleur mais avant qu'elle n'apparaisse vraiment je la réprime et rentre précipitamment dans la maison après un sourire rassurant aux autres membres de la famille. Je remonte les marches et vais m'écrouler sur mon lit. Je me rendors alors comme une pierre. Je ne me réveille que quelques heures plus tard. Et après mettre faite un peu plus présentable, je descente voir si ma petite Nessi est elle aussi levé. A ma plus grande surprise ce n'est pas le cas, alors pour faire passer le temps je décide de faire le tour de la villa de façon un peu plus pousser. Je me retrouve donc à revoir toutes les pièces que je connais déjà, la cuisine, les chambres vides, les salles de bain haute gamme. Je me rends vite compte que cette activité est nul mais alors vraiment nul. Je suis sur le point d'aller regarder la télé quand une porte que je n'avais encore jamais ouverte attira mon attention. C'est le bureau de Carlisle. Pour je ne sais quelles raisons il est fermé à clés presque tout le temps, du coup je n'ai jamais pu y fourrer mon nez. Oui, je suis un peu curieuse sur les bords. Surtout en ce moment, puisque que je suis rongé par l'envie de me changer les idées. Je ne vais pas rater cette chance de découvrir de nouvelle chose sur ma famille d'adoption.

Je tends doucement la main vers la poigné et la fais tourner encore plus doucement de peur que la porte ne s'ouvre pas. Pourtant la poigné tourne et la porte se met à bouger sur ses gonds. Et une fois celle-ci ouverte, quelle déception de voir un bureau tout simple sans rien de particulier. A part peut-être ce tableau. Je m'approche et mon regard commence par se fixe sur Carlisle avant de dériver sur les personnes qui se trouve près de lui. Je me mets alors à observer un homme aux cheveux couleur de jais et aux yeux rouge sang. Et avant même que je ne comprenne ce qu'il se passe, mon cur se remet à palpiter et mes tremblements reprennent avec force pourtant cette fois je ne hurle pas, je n'en ai pas le temps. Un énorme bruit de cloche se fait entendre dans ma tête et Morgane me force à lui laisser le contrôle. Avant de sombrer complétement je comprends d'où me vient cette terreur que je ressens quand je vois le visage de cet homme. Il s'agit de Aro Volturi et je l'ai déjà rencontré.

Je crois que c'est la première fois que je prends le contrôle aussi vite. Je ne suis pas encore sous la forme de loup que Elie ma déjà laissé sa place. En même temps, la pauvre petite chose ne doit pas avoir envie d'affronter ses souvenirs. Moi aussi j'aurais préféré ne pas m'en souvenir. Je déteste me sentir faible. Et mes pattes qui tremble ne me donne pas l'impression d'être forte.

Enfin, ce n'est pas le moment de s'attarder là-dessus. Je dois absolument aller raconter tout ce que j'ai vu à Edward ou à n'importe qui capable de m'entendre et de me comprendre. Je passe donc la porte du bureau et me dirige à toute vitesse dans le salon en hurlant aussi fort que possible par la penser le nom de la seule personne capable de les entendre. Je le vois apparaitre devant moi les yeux écarquillé. C'est vrai que ma dernière apparition devant la famille date de notre première rencontre et ça fait un moment déjà.

-Elie ?
-D'accord ça fait un moment que l'on ne s'est pas vu, mais quand même tu pourrais au moins te rappeler de mon nom ! Il me fixe une seconde puis se reprend.
-Pardon Morgane. Pourquoi es-tu là ?
-Je vais y venir mais il faut que tu demandes à tout le monde de venir. C'est par rapport à mes cauchemars, je me suis rappeler leurs origines.