✵ Chapitre 5 bis (BONUS) - Hurt

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❊ Sometimes I need to remember just to breathe // Sometimes I need you to stay away from me // Sometimes I'm in disbelief I didn't know//Somehow I need you to go.❊

Pdv Asena✵

- Les paris sont pris messieurs ! Plus de retour en arrière possible. Puisse votre choix être le bon !

À cette annonce, des hurlements infernaux s'échappent de la horde de supporters. Certains sont venus en groupe, d'autres semblent défendre des intérêts personnels, et quelque uns paraissent complètement paumés. Un peu comme moi d'ailleurs. L'oeil dans le vide et légèrement à l'écart, je patiente. La fumée de mon joint traçant des nuages morbides en direction du ciel me distraie. La solitude est ma meilleure alliée dans ces moments là.

Il est hors de question que je me mêle à cette putain de vermine.
Dans ce milieu tous les coups sont permis. Alors avant de monter en scelle, mieux vaut être discret, surtout lorsque plusieurs milliers d'euro repose sur ma tête.

Tandis que mes poumons recrachent une fumée d'une lividité comparable à celle de mon âme, un gros tas que je ne connais que trop bien se dirige vers moi d'un pas décidé.

- As putain de bordel de merde ! C'est trop te demander d'être clean avant d'y aller !

Imperturbable, je lève les yeux de ma flasque et les repose sur le gros tas belligérant qui gesticule face à moi.

- Fais moi confiance Fred. Tu sais bien que j'ai besoin de ça.

- As ! T'es notre meilleure carte ! Avec les gars ont a misé cinq mille balles sur toi ! Et je veux revoir la couleur de mon fric. Tu piges ?!

Au fur et à mesure qu'il déblatère ses paroles, le vieux bedonnant s'approche de moi, certainement dans le but de m'impressionner, et ce jusqu'à ce que son haleine fétide vienne s'échouer contre mes narines.

- Si tu foire à cause de tes conneries, t'aura de mes nouvelles. Jugh' nous à conseiller ton nom alors ne nous déçoit pas. Parce que je peux te dire que tu me la mettra pas à l'envers deux fois si tu vois ce que je veux dire ?

Malheureusement pour lui, les menaces ne prennent pas sur moi. L'aspect pratique detre psychologiquement mort c'est que la peur ne fait plus parti de mon quotidien depuis ce qui me parait être une décennie. De ce fait, à part me casser les couilles, sont petit accent de vieux mafiosi n'a pour effet que celui de me faire rire.

Si j'ai bien appris une leçon en fréquentant ce genre de type, c'est qu'il ne faut pas baisser son froc. Mieux vaut s'imposer et se faire défoncer que de s'incliner. Si aujourd'hui je suis le rider le plus côté c'est parce que les gens me respecte. Mais ça, cet enculé de Fred ne semble pas l'avoir saisit. Je vais prendre un malin plaisir à le lui rappeler.

- Bah alors mon vieux, la vinasse t'a ramolli la cervelle ?

Choqué de mon insolence il rougit de colère, comme je l'avais présagé.

- Tu sais à qui tu t'adresse fiston ? Je suis le plus gros payeur de Max alors...

- Je sais qui tu es. Et j'ai l'impression que c'est plutôt toi qui n'a rien pigé.

Je jette mon mégot au sol, l'écrase d'un coup de talon, le tout en gardant mes yeux rivés dans les siens.

- Ici personne ne me dit quoi faire chéri. Je suis pas ta chienne et encore moins ta femme.

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