❊ Chapitre 45 - Épanouissement part.1

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PDV Lily

Le métro se rapproche et tout le monde se ruent vers les portes.
19h56.
Le froid de la nuit s'est abattu depuis quelques heures déjà sur la ville. Mais ici dans les souterrains de la fourmilière humaine il fait moite.
J'aime l'hiver.

- Avancez merde ! S'insurge un jeune homme.

« Putain. Tout le monde va entrer, t'es pas le seul à être pressé fils de pute avec ta coupe de salope. Lèche le sol sale chien. C'est sur c'est plus long que ta branlette. puceau.»

C'est ce que j'aimerai répondre mais je me tais.
J'en connais un qui a bien trop déteint sur moi mais je fais pas la même taille ni le même gabarit.
Je ris intérieurement, souffle un bon coup et presse mes dossier contre mon ventre.

Mon ventre...

Emmitouflée dans mes 5/6 pulls tricotés maison je me sens étouffée.
J'ai hâte de rentrer bordel.

À la sorti du métro je longe les boutiques souvenirs, le nez rougis par le froid.

Mon téléphone sonne. C'est Patrick. Il me laissera un message.

La porte de l'immeuble est si lourde. Moi qui la trouvai si belle à la visite je n'avait pas calculé la praticité de la chose.

Les escaliers se présentent à moi.
Les cinq étages sont une épreuve à part entière mais c'était le prix à payé pour la vue sur la Seine.
Je choppe mon téléphone.

« Je suis en bas viens m'aider. »

Quelque seconde plus tard je t'entends ses pas résonner dans la cage d'escalier.
Rapidement sa silhouette apparaît dans la pénombre de l'entrée.

- Bah alors 34 ans et déjà sénile ? Je t'ai connu plus vaillante. Hier encore...m'intime-t-il un petit sourire lubrique en coin.

- J'ai mal aux jambes... j'ai les nerfs à vif et j'ai envie de pisser. J'ai failli tué 16 personnes au moins aujourd'hui alors méfie toi grand fou.

- Ça c'est ma meuf ! Regardez moi ça elle est plus agressive que son maître.

Je lui lance une tape sur l'épaule tandis que qu'il me débarrasse de mon sac et de mes papiers.

- Passe ton bras sous le mien bébé.

10min plus tard et quelques goutte de sueur en plus la chaleur de l'appartement m'accueille.

Je retire mon manteau et me cramponne à mon amoureux.

- Je t'aime mon cœur.

- je t'aime aussi.

Sa main passe dans mes cheveux, d'un premier baiser ses lèvres viennent bénir mon front, et tandis que qu'il se met à genoux il soulève ma robe jusqu'à ma taille et d'un deuxième il bénit mon ventre déjà bien rond.

- Je t'aime toi aussi, pas de jaloux ici.

Asena lève son regard vers moi, et moi, je sèche mes larmes.

- alala les hormones. Va t'allonger Lily je te fait une bouillotte.

J'avance dans le salon et m'affale sur le canapé d'angle orange.
Oui orange. Encore une lubie de mon beau brun.

Dès la piles de dossier s'accumule en ce moment sur ma table basse.
Des dizaines de manuscrit à lire.
Après avoir travaillé chez Gallimard pendant 7 ans j'ai décidé de voler de mes propres ailes et j'ai, là dernier, créer ma propre maison d'édition.
« ARSENAL »

Je dégaine  mon téléphone de mon sac et écoute le message vocal de Patrick, mon nouveau secrétaire.

« Mme.Solvati je me permet de vous contacter pour vous prévenir que les entretiens auront lieux demain à 11h. Luc sera déjà sur place. Et l'agence pour les nouveau locaux mon appeler cet après midi je les ai placé sur le créneau de 15h vendredi. Bonne soirée à vous. »

Madame Solvati...
Nous sommes lié. Pour de bon.
Moi qui avait toujours rêvé me marier sur la plage et bien banco c'était sans compte sur les projets de monsieur.

Après réflexion j'ai adhérer à son idée et à 27 ans le lui avait dis oui sous la neige.

Je me relève légèrement et entrouvre la fenêtre.
Il fait froid.
Comme ce fameux jour il y a 7ans

Le temps que la bouillotte se fasse je passe à la douche.

Je me trouve belle. 
Si belle.
Mes cheveux caresse la rondeur de mon ventre, mes seins sont prêt à imploser, et une lueur dans mes yeux est apparut depuis 5mois.

Apprendre la grossesse à été un bouleversement. Un bouleversement si positif.
Asena est si inquiet de mon bien être. Il en devient gaga. Et ça me fait rire.

Il a tant changer depuis que je l'ai rencontré.
Ça a été compliqué plus d'une fois. Mais notre amour est fidèle.
Notre passion grandissante.
Nos fantasmes innasouvables .
Et notre dévotion l'un à l'autre sans limite.

En sortant de la douche je découvre qu'il a fait à manger des petits poids carotte et du riz.

Et ça me fait pleurer.
Pourquoi donc ? Parce que c'est mon envie en ce moment et ça me touche chaque jour de voir qu'il tiens à manger la même chose que moi.

Nous sommes les mêmes.
Nous ne formons qu'un.

<3

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