mon premier jour d'école

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Je m'étais réveillé très tôt avant que les coq des voisins ne chantent même. Je me suis brossé et me douché. J'attendais que l'heure sonne pour que je puisse enfin aller à l'école. Quand il a commencé à fait jour, j'étais parti au dehors pour attendre la voiture, calmez vous pas la nôtre mais celle d'un bourgeois qui amena ses enfants à l'école. Quand la voiture a garé, son dernier fils Moustapha s'est bien moqué de moi, je ne savais pas m'y prendre avec les corsages ( dedans)
Et sa sœur Fatouma lui fixa des yeux, elle descendit et m'arrange le corsage et m'aida a bien me boutonner. Triste dès la maison...
J'ai enfin monté, et on partit. C'était l'ancien chauffeur de Gnassingbé Eyadéma, le feu président du Togo qui nous conduisait, il était bon pouvant savoir le nombre de voiture dans chaque von où l'on passa.
On était petit, les enfant nantis étaient adorable à regarder. Mais que dire de moi j'avais deux tenu, les pentalons étaient sautés. À la maison j'avais trois complet avec lesquels je faisais ma vie. Et deux chaussures je vous le jure, j'étais léké (chaussures pied-nus) que portaient les paysans pour labourer. Les gens amenaient des goûter de la maison pour manger, je me contente du Doungadi (repas d'hier rechauffé par la maman). Je me cachais pour en manger et aller boire l'eau du robinet sous prétexte que l'eau fraiche ne me va pas
Comme toutes les filles, le dénominateur commun c'est parler; elle me dit ceci avec un accent bien articulé
-Bah tu peux boire de l'eau minérale c'est mieux que cette eau toxiquée qui donne des maux de ventre.
Mon Dieu c'est dans même Lomé je suis ou c'est à Paris.
Des métisses, des petits en forme avec un teint rayonnant, des beaux yeux...
À qui parler? Vue que mes parents sont illettrés et qu'ils ne pourront pas comprendre que ma vie est basculée je pars de temps en temps chez mon cousin Bilali, j'ai appri que lui aussi va quitter Lomé pour Niamey

Sans IssueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant