Mon cousin Bilali

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Mon cousin bilali était la seule personne à qui je me confiais. Il se moquait de moi vue que c'est mon cousin, mais en contrepartie me donnait des conseils même si j'étais plus âgé que lui, de six mois.

Bilali est le fils de la sœur jumelle de ma maman Maka. Son père Idrissa avait quatre femmes et était très riche, le deuxième richard de mon village. Il adorait ses enfants même si ils sont en surnombre où quand tu les vois coucher dans le salon une mouche ne peut se poser par terre.
Il fît venir son petit frère Kadiri du village pour garder les autres boutiques à lomé. Kadiri aussi, fonda sa famille avec ses femmes et surtout l'argent de son grand frère.
C'est par la suite que Idrissa s'est investi dans l'immobilier et sera contraint de quitter Lomé pour Niamey.
Kadiri devint de plus en plus propre avec l'argent de son frère, pas une seule seconde, Idrissa ne lui a demandé de lui faire un compte sur la gérance.
Idrissa meurt à la suite d'un diabète et a été enterré à Niamey. C'était très dure.

Kadiri se dépêcha pour se rendre à niamey
Ma cousine, la plus petite, vilaine plus qu'un crapaud ou Sogolon la mère de Soundjata accourut vers lui en disant
-tonton kâa (tonton est venu)
Il poussa l'enfant, tombé, elle pleura et tout le monde croyait que c'est parce qu'elle est vilaine. A leur grande surprise il leur ordonna de:
-aran djiné kou, za ikéna kal ibéri, wakoy arrankoira da aran izé (prenez vos affaires de la petite à la grande et rentrez chez vous avec vos enfants)
Au début, les femmes ont refusé mais ne disposaient pas de pouvoir.
C'est ainsi que ces 4 quatres femmes qui s'attendaient bien, étaient obligées de se séparer.

Je vous jure quand j'étais à Niamey par la suite Bilali vendait de l'eau fraiche.
C'est comme ça Bilali m'a quitté et je suis resté seul face à mon destin mais brillant toujours à l'école

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