Partie 2 Souvenir douloureux

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  Seul, assis sur son lit je tiens dans mes mains sa poupée. Celle avec la quelle elle dormait tous le temps, celle avec la quelle on se chamaillait, celle qui lui permettait de se calmer. Je ferme les yeux et me replonge dans mes souvenir douloureux, ceux dû jour où à quelques mètres de moi elle s'est éteinte à cause d'un connard. Je la vois me sourire et courir vers moi, mais je vois aussi cet homme cagoulé, les bras couverts de tatouage saisir ma sœur par les cheveux et sortir une arme. Je revois la foule hurler et courir dans tous les sens et moi qui suis tétanisé comment ma sœur a pu mériter sa. Je la vois pleurer, hurler mon prénom et surtout je vois l'homme lui pointer l'arme dessus et lui tirer en plein coeur, ce coup lui aura été fatal. L'homme rigole, lâche son petit corps sans vie et s'enfuit. J'ai couru vers elle, elle ne respirait plus j'ai compris que c'est finit. Ce jour la j'ai vidé toutes les larmes de mon corps et depuis j'attends au bout de mes insomnie la lueur. Je ne dors plus j'en fais des cauchemars et je revois sans cesse cette fichue scène.Chaque fois ma mère me répète qu'elle n'est pas morte par ma faute, que j'ai été un grand frère exemplaire, que je dois avancer. Mon père lui est mort lorsque j'avais deux ans donc je ne l'ai pas connu. Après ce douloureux retour dans le passé j'ouvre les yeux, pose la poupée sur le lit de Carla et sors de sa chambre pour aller me rafraichir le visage à la salle de bain. Face le miroir je ne peux contenir mes larmes, j'éclate en sanglot car c'est là que j'ai trouvé Carla avec une lame dans les mains. Elle m'avait dit qu'elle faisait cela pour un défi. Ce jour là je lui avais arraché des mains et je l'avais prise dans mes bras, elle pleurait et me disait qu'elle voulait arrêter mais qu'elle risquait la mort. J'ai été con de lui dire que rien ne lui arriverait car maintenant elle est dans une tombe et plus jamais elle ne continuera sa vie de jeune fille. J'avais peur de le dire mais elle me manque plus que tout, on parlait d'avenir et qu'elle voulait être avocate plus tard. Soudain je donne un coup violent dans le mur pour tenter de chasser ces souvenirs et me rendre dans le salon avec ma mère et mon beau-père

Ce qui me blesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant