"Salut,
Je suis Ramïa Ozil. "
- RAMIA ..
Je me dépêche de fermer mon journal, le cacher sous mon lit et descendre.
- Oui ?
- Que faisais-tu, depuis tantôt je t'appelle !
- Mes devoirs.
- Viens manger.
Je prend place et savoure le diner en silence. Il faut dire que Matilde a un don pour cuisiner.
Lorsque qu'on termine notre repas, je m'empresse de laver les couvercles puis remonte dans ma chambre.
Ma chambre...une pièce si triste, si froide, elle me représente parfaitement. Elle est petite grise et glacé.
Je le reprend et me pose confortablement au fond de mon lit.
"Aujourd'hui nous sommes le 31 dans quelques heures nous serons le premier janvier 2019. De ma fenêtre, j'observe les feu d'artifice.
Tout le monde a de nouvelle resolution pour cette nouvelle année. Sauf moi, c'est pas une année qui changera les choses.
Mon passé ne changera pas, ma famille ne changera pas, ma vie ne changera pas. Et surtout, je ne changerai pas.
Je ne suis pas du genre à me morfondre sur mon sort. Mais tant qu'on y est, parlons de mon histoire tragique.
Mon géniteur consommait des stupéfiants et ma génitrice était infidèle. 《 Quel jolie famille formait-on》 | ironie |
J'emploie le passé car ils sont (mal)heureusement décédé. Depuis je vis avec Matilde, une gentille dame qui a bien voulu de moi.
Je pense même qu'elle est le seul point positif dans ma vie.
Mon enfance a été un clavaire. En y repensant mon coeur saigne, mon âme encore plus. J'ai vus et vécu des choses inoubliable, horribles au près des êtres censé me chérire jusqu'à ma mort.
Ils m'ont finalement juste detruit jusqu'à leur mort."
- Tu ne dors pas ?
- Pas encore.
- Je te laisse alors.
Elle referme la porte derrière elle, me laissant une fois de plus seul accompagné des souvenirs de mon sombre passé.
Raconter ou plutôt écrire tout ceux-ci m'affecte. Mes blessures n'ont toujours pas cicatriser.
C'est assez pour aujourd'hui, je range mon journal et m'endors espérant ne pas encore refaire un cauchemar.
Je suis maudite, hanté par tout ce drame du passe qui est ma vie.
□□□□□□
Premier janvier
Je me réveille en sursauts comme à mon habitude. J'observe le ciel, cela me calme et me détend. Je vois la lune disparaître et le soleil apparaître. Du rose, rouge, jaune, orange, tout le monde devrait voir se spectacle magnifique < l'aube > que seul les personnes insomniaques, incapable d'être apaisée regardent.
Je mets un gilet et sort, j'etoufais, il ne fait ni froid ni chaud. L'odeur de la rue vient me chatouillait les narines. Cet odeur que j'aime tant. Je me place sur un banc et regarde ma cité se réveiller.Tous le monde me prend pour une folle. Et c'est peut etre ce que je suis finalement.
Avant qu'on ne me voit assise là je remonte à mon appartement.
- Je t'ai deja dis de m'avertir avant de sortir, je me suis inquiété.
- Désolé je ne voulait pas, je prenais juste l'air.
- Tu n'as qu'à ouvrir la fenêtre la prochaine fois.
J'hoche la tête et m'éclipse jusqu'à la salle de bain. J'ai besoin d'une bonne douche pour me réveiller.
En passant devant un miroir se trouvant dans le couloir je remarque mes cernes creuse. Ça faisait un moment maintenant que je ne me suis plus vus. A vrai dire depuis les debuts de vacances, à l'école je devais être un minimum présentable maintenant je n'ai plus aucune raison.
Je me lave avec de l'eau brûlante, sa me propage une belle sensations.
Dès que je finis je m'habille d'un survêtement, je ne compte pas sortir. Je préfère rester bien au chaud et puis sortir pour aller où. Mais Matilde n'est pas de cet avis, elle veut absolument que je sorte. Du coup pour lui faire plaisir j'accepte, je ne ferais qu'un petit tour.
Je regrette de ne pas m'être vêtu plus chaudement a la seconde ou je met un pied dehors. Des enfants s'amusent en jouant avec de la neige. Tellement innocent, j'aurai aimé être comme eux à leur age, mais la vie en a décidé autrement.
Je commence ma petite balade seul, je n'écoute pas de musique, inutile. Je ne possede même pas de portable en faite. Pourquoi ? Inutile. Matilde m'en a offerts un mais je ne l'ai jamais utilisé, étrange non. Çà ne m'a jamais intéressé. Et puis que ferai-je avec? Je n'ai pas d'amis, pas de famille qui appeler. Et les délires des réseaux-sociaux me degoutent. Chacun montre ce qu'il veut, ou pire s'invente une vie, hypocrite.
Je ne fais qu'éternuer, je finirai par tomber malade. Vu que mes cheveux sont toujours mouillé, je ne les ai pas séché. Ils sont court et lisse, je les coupe tout le temp. Je ne supporte pas la longueur et même là c'est la limite.
- RAMIA..
Je me retourne et fais face à Selma, on est dans la même classe. Il n'y a rien d'autre a savoir. Ou peut être si, elle me gratte l'amitié alors que je l'ai renvoyé balader plusieurs fois.
Je la regarde profondément essayant de la déchirée. C'est plutôt facile, elle est expressif. Alors que moi mon regard est vide. Elle se gratte le bras gêné avant de se lancer.
- Enfaite tu vois genre..
- Passe pas par 4 chemins.
- Tu peux m'expliquer certains cours s'il-te-plait. Tes la meilleurs de la classe.
- Non.
Clair, net et précis. Méchante, peut-être. Je me retourne, prête à remonter chez moi. Mais elle me retiens.
- Je sais que tu m'aime pas. Mais on peut devenir ami et..
- Tu t'enfonce.
Manque plus que je devienne amis avec elle.
- Tu pourras revoir la matière en même temp, tu sais tres bien qu'expliquer aide a mieux comprendre en plus il y a rien à faire et ta mère..
- Ma mère est morte.
- Euh oui désolé je..
- C'est bon j'accepte.
Je sais qu'elle ne lachera pas l'affaire. Et je n'ai pas la force de débattre.
Wildfloweer__
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ANHEDONIE
RomanceAnhedonie. Symptômes très fréquent que vous avez sûrement déjà expérimentée d'une certaine façon. Il s'agit de l'incapacité de ressentir du plaisir ou profiter des choses. Notre cerveau décide de se déconnecter et ne plus rien ressentir pour ne pas...