ANHEDONIE

20. { CHOIX }

Je sors fatigué comme toujours, je marchais en direction de la maison quand une voiture commence à me suivre en roulant à la même vitesse. Sans surprise c'est Imran, il descend sa la vitre et le demande de monter.
Je refuse bien évidemment mais il s'est arrêter en plein chemin et il y'avait des voitures derrières lui qui klaxonner.

Je monte en lui jetant un regard noir puis je lui demande ce qu'il me veut.

- Il faut qu'on parle.

Il l'a dit tellement sèchement et sans m'adresser aucun regard je ne suis pas habituer à ça venant de lui.

On roule un bon moment il s'est éloigné de notre cité pendant le trajet on n'a pas parler mais il n'y avait pas de malaise, il était perdu dans ses pensées et moi je me demandais ce qu'il allait me dire.

On arrive à un parc éloigné vide un peu abandonné. Il descend et s'assoit sur un banc, je descends aussi à mon tour et marche en écrasant les feuilles mortes jusqu'à lui.

Le vent qui souffle fait danser mes cheveux avec sa douce mélodie.

Je m'assois à côté de lui tout doucement et mon coeur battait de plus en plus vite. J'ai un mauvais pressentiment.

On se regarde un long moment dans les yeux avant qu'il ne se décide à parler.

- Ramïa, je ne sais pas par quoi commencer je suis désolé sincèrement désolé. Si je pouvais revenir en arrière je n'aurais jamais pris le risque de te perdre. Je suis une ordure je le sais, mais malgré ça tu m'as aimer et moi comment je tai rendue l'amour que tu ma offert? En te blessant et te faisant du mal comme un clochard, je suis désolé. Même si mes excuses ne changent rien, je veux que tu le saches. J'étais dans une mauvaise période, la vérité c'est que je m'en voulais parce que je savais que c'était ma faute à moi. Mais je voulais pas me l'avouer alors je t'ai rendu coupable. Tu sais je ne le pensais pas et j'ai tout regretter même avant de te dire toutes ces monstruosités. Lorsque je t'ai blessé comme ça j'ai su que je suis trop mauvais pour toi alors j'ai continuais sur ma lancer pour te tenir le plus loin possible. Je voulais être seul. Le seul problème c'est que je ne savais pas que sans toi je ne pourrais plus vivre. Tu es mon souffle mon âme sans toi je ne suis rien et c'est qu'en ta présence que j'hésite vraiment. J'ai perdu la femme la plus importante de ma vie et je suis entrain d'en perdre une autre. Je sais je m'en suis rendu compte trop tard et le pire c'est que j'ai même pas procéder de la meilleur étape pour me faire pardonner. Mais le plus important c'est le moment présent.

Il disait tout ça en fuyanr mon regard, on dirait vraiment qu'il est sincère. En plus son doigts est toujours sur ma bouche.

- Imran...

Il déplace un peu son doigt et me caresse la joue.

- Tu m'as rendu fou de toi

Il prend ma main et et la pose sur son torse.

- T'entends comme il bat ? Il ne le fait que pour toi. Si tu es prête a tout recommencer et oublier, rejoins moi ici demain avant le coucher du soleil. Ne dis rien juste réfléchis bien.

Mon coeur bat vraiment fort. Comment lui dire que le miens bat tout autant et même plus que le siens.

On se regardait toujours j'allais faire quelque chose d'insensé heureusement c'est à ce moment qu'il propose de me déposer.

Le trajet se passe encore en silence jusqu'à destination. Arrivé je descends

- Ramïa ?

Je me retourne.

- Je t'attendrais.

Je rentre dans mon bâtiment, perdus dans mes pensées. Tout ça c'est arrivé tellement brusquement je ne m'y attendais pas. Au lieu de monter à mon appartement je préfère aller chez Selma. J'ai besoin de me changer les idées et je ne veux surtout pas encore devoir faire face à "ma" famille.

Je sonne et elle m'ouvre avec un grand sourire, cette fille inspire la joie tout mon contraire. Donc on rentre, je verifie vite fait si il n'y a pas Nabil et j'ai de la chance parce que je ne le vois pas dans les environ. Après ce qu'il s'est passé hier je préfère l'éviter. J'espère qu'il a tout oublié.

On s'installe au salon et on discute tout en mangeant des biscuits et regardant la télé. Tout aller bien jusqu'à ce qu'elle me renverse du jus sur mon haut.

- Selmaaa..

- Oups.

Je la laisse en train de nettoyer le sol et moi je vais au toilette pour essayer d'essuyer. Mais en entrant je tombe sur Nabil avec une seviette autour de sa taille et une autre avec laquelle il se sèche les cheveux. Je sens de la chaleur monte au niveau de mes joues je réfléchis pas je referme direct la porte. Je l'entend rire mais il est fou, je serais entrer quelques secondes avant.. je ne préfère pas imaginer.

J'allais retourner au salon quand je sens une main me tirer et me faire entrer au toilette. Mon coeur bat fort, on est beaucoup trop proche. Il me lache et me regarde avec un sourire malicieux.

- Tu fais quoi ici ?

- Je suis venu voir Selma. Elle m'attend.

J'essaie de passer mais il me bloque le passage.

- Attend..je.. oublie ce qui s'est passé hier et ne crois pas des trucs.

J'hoche de la tête et je sors, la porte franchit je souffle un bon coup. Mais juste après avoir soufflet on me retire vers une chambre, décidément tel frère tel soeur.

- J'ai tout entendu. Il s'est passe quoi hier ?

- Rien.

- Tu ne t'en sortiras pas comme ça, petit cachottière.

Je cède et je lui raconte ce qu'il s'est passé hier sur le toit mais sans le fait qu'on s'est embrassé. Parce qu'elle ne me lâchera pas sinon.

- Il a eu une relation toxique.

Elle a changé d'humeur en un instant je n'aurais peut-être pas du lui raconter. Comme je vois qu'elle n'est plus d'humeur et qu'il commence à se faire tard je décide de rentrer.

Je toque comme je n'ai pas les clés et c'est Shana qui m'ouvre. Elle me regarde de travers, ce n'est pas nouveau.

- Enfin mademoiselle décide de rentrer, il était temp.

Je ne répond pas à cette vieille sorcière et me dirige vers ma chambre.

Mais en traversant le salon pour rejoindre ma chambre, la maman de Shana me barre la route. Je souffle et la regarde en attendant sa nouvelle engueulade.

- Tu crois que chez moi c'est un hôtel ? Tu viens le soir tu dors et le matin tu sors ? Regarde la pagaille qu'il y'a, avant d'aller dans ta chambre ta interet à tout ranger.

Alors là c'est l'hôpital qui se fout de la charité. J'ai toujours fais le ménage mais là c'est finis. Elle n'a qu'à nettoyer sa crasse.

- Ta salis tu nettoies.

Je la contourne et rentre dans ma chambre. Je suis déjà assez fatiguée mais elle m'en rajoute.

Avec toutes ses idées en tête je me blottis dans ma couette et essaye de m'endormir en espérant que la nuit me porte conseil.

Wildfloweer__