4. { RAPPROCHEMENT }

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" Plus les jours passe plus il la frappe. Son amour s'est transformé en haine. Et un jour comme si sen étais pas assez il a ramené des femmes à la maison. Il a fait des choses sale devant ma mère, devant moi. Quand il sortait, tout  les coups dont elle a eu droit elle me les redonne. En me frappant, m'insulant, elle se sentait mieux. Elle me déteste, pour elle si ne serais pas la. Elle ne se serait pas marié avec lui. Et tout sa ne se serait jamais passé. Plus il la détestait,  plus elle me détestait, plus je le détestait. Cercle vicieux. "

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Sept février

Encore assis ensemble, sa présence me rassure. Le silence complet n'existe pas, on n'entend toujours quelque chose, que se soit le vent, les feuille des arbres, notre respiration.
Je nous entend respire lentement, intensément comme si nous pouvons respirer juste en étant sur ce banc. C'est un silence simple. Mais le silence n'est jamais long, toujours fini par se brisé. Hier on a beaucoup parlé, je me suis totalement dévoilé. Et j'ai l'impression qu'à cause de ça une centaine gêne cest installé. En même temp on ne connait même pas le nom de l'autre.

-  Imran.

Il lit dans mes pensé où quoi. Il a un beau prénom.

- Ramïa.

- 21.

- 18.

- Marocain.

- Marocaine-turque.

- Un frère, une soeur.

- Fille unique.

Je trouve que cest beaucoup mieux que de devoir encore poser des question attendre la reponse suivit du "et toi". Sa va plus vite et on enchaîne. Avec lui tout est différent, j'apprécie beaucoup. 

On a parlé toute la nuit et cela à duré encore pendant plusieurs mois. Le fait qu'on soit de simple inconnue a fait qu'on sait raconter nos secrets les plus profonds. On ne se juge pas, et ce qu'on dit reste entre nous.

C'est devenus une routine, j'attendais avec impatience la nuit juste pour le voir. Pour lui raconter ma journée, pour qu'il me raconte la sienne.

Je me suis beaucoup attaché sans m'en rendre compte, quand je suis avec lui c'est comme si je me coupe du monde. Comme si plus rien n'existe à part lui et moi. Avec lui je suis heureuse.

Malgré que notre relation est vraiment bizzar, je sens quelques chose de fort se passé entre nous. Une chose inexplicable que je n'avais jamais ressenti auparavant pour qui que se soit. Est-ce que c'est ça qu'on appelle l'amour ? Ou je m'enbale tout simplement.

Je suis comme sur un nuage, je respire enfin le bonheur. Il comble le vide qui étais en moi. Y'a qu'avec lui que je souriais, rigolait, vivait pour faire court.

Je ne suis pas du tout sociable, mais avec lui je n'étais plus moi. Il fait sortir le meilleur de moi même. Je pourrais parler de tout ça pendant des heures et heures. Juste penser a lui me fait sourire. Il est comme un lumiere, la lumiere qui illumine mon obscurité.

Je ne sais pas si pour lui c'est la même chose, en vrai ça va trop vite. Tout va trop vite, j'ai pas envie de tout gâcher.
C'est ça que mon père ressentais pour ma mère? Si il l'aimait pourquoi il la faisait souffrir. Et la j'ai un doute et si Imran étais comme mon père, et si... Non, non, il n'est pas comme ça! Mais mon père aussi n'étais pas comme sa au début. Oui mais j'aurais pas la même histoire que mes parents.

Moi qui pensait que l'amour n'est qu'illusion, je decouvre que c'est beaucoup plus compliqué.

Moi qui pensait que l'amour rime avec déception, je decouvre qu'elle rime aussi avec joie.

Moi qui pensait jamais ressentir ce genre de chose grace a la carapce que je m'étais construise, je me suis trompé.

" Mon père devient un vrai alcoolique, il faisait de plus en plus n'importe quoi. Un jour il a vraiment dépassé la limite, il a violé ma mère. Il n'étais pas conscient de tout le mal qu'il nous faisait. Ma mère crié, et moi je pleurais. J'aurais pu dire que c'etais la pire soiré de ma vie si il n'y aurais pas eu pire "

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Treize mai

Il fait chaud, ce qui annonce l'arrivée  des examens, de l'été, des vacances. Je ne stresse pas, je travaille bien je n'ai pas à m'inquiéter pour les cours.

Matilde a remarqué que c'est dernier temp un changement a eu lieu. Elle essaye de comprendre mais je suis beaucoup trop pudique pour raconter ce que je ressent à qui que se soit.

J'ai toujours critiqué ceux qui le font, et maintenait vous voulez que je le fasse.

Je suis sur le chemin de l'école avec Selma, je m'entends plutôt bien avec elle. C'est devenus une connaissance, je prend du temp pour donner ma confiance. Sauf avec Imrane, lui cest autre chose. On s'est surtout rapproché quand je venais l'aidais à mieux comprendre les cour. Au départ je le faisait pour simplement énervé son frère. Il détestait que je vienne chez lui parce que pour lui j'étais une folle. Pathétique.

Aujourd'hui Imran n'est pas venu de la nuit. Je m'inquiète car depuis plusieurs mois maintenant on se rettouve toute les nuits, même en étant malade on venait. Aucun de nous se permettait de s'absenter.

Je pense au pire imagine, cest parce qu'il en a marre de moi. J'imaginais le pire.

- Ta quoi ?

- Rien.

- Aller dis pourquoi t'es pensif comme ça.

Je ne répond pas et marche plus vite pour lui faire comprendre que ça ne sers à rien de forcer.

La journée passe lentement, franchement le jour où je veux qu'elle passe vite. Toute les minutes je regardais ma montre attendant impatiemment la fin de celle-ci.

Assise sur le banc, à l'heure habituel, je l'attend. Je perdais espoir quand je le vois enfin arrivé.

J'étais tellement contente que je me contient pas, je lui saute dans les bras et le serre fort contre moi. J'avais peur de le perdre. Il prend du temp mais finit par m'enlacer à son tour.

Il me raconte que sa mère a fait une crise hier c'est pour ça qu'il n'a pas pu venir. On parle encore de tout et de rien, je lui dis que je me suis inquiété.

Il sourit et met son bras autour de mon cou. Je me couche sur son épaule et on regarde le ciel, assis comme un couple.

Quand le spectacle se termine on se leve pour aller chacun de son côté. Mais avant de partir il me dit de fermer les yeux. Je ne pose pas de question est le fait.

Il met ses mains sur mes joues, je sens son souffle s'approchait, il finit par poser ses lèvres sur les miennes. Papillon dans le ventre ×1000. Il m'a embrassé.

Quand j'ouvre de nouveau les yeux il n'étais plus là.

Wildfloweer__

ANHEDONIEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant