Ces citations qui me comprennent partie 4

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Parle-moi. Crie-moi dessus si le besoin s'en fait sentir. Hurle-moi toutes tes choses que tu souhaites me reprocher. Pleure toutes les blessures que j'ai pu t'infliger. Bafouille tous les doutes que j'ai engendrés. Mais je t'en supplie, parle-moi. Emploie des mots pour exprimer tes maux. Mais parle. Je t'en supplie, parle. Ton silence est mille fois plus difficile à supporter que ta voix qui se brise sous la colère lorsque tu hurles. Mille fois pire que les sanglots qui obstruent ta gorge lorsque tu pleures toutes les larmes de ton corps dans la pénombre secrète de ta chambre. Mille fois pire que les regards meurtriers que tu lances aux personnes que tu ne peux supporter. Mon amour, parle-moi. Même si tu me hais, même si la colère te rend fou, même si la haine te domine, parle. Ne t'emmure pas dans ce silence. Il te détruit d'une part, et il me détruit d'autre part. Ce silence nécessite d'être brisé parce qu'il ne fait que démolir encore plus le peu de vérité qu'il y a entre nous. Je veux te parler et je veux, j'ai besoin que tu me parles. Je veux pouvoir t'expliquer qui je suis, comment je fonctionne, et pourquoi j'agis de telle ou de telle manière. Je veux pouvoir te dire toutes ces choses que j'ai préféré taire, toutes ces émotions contradictoires qui m'ont bloquées parce que j'avais peur. Oui, j'avais peur. Peur de ce que je ressentais. Peur de mes sentiments à ton égard. Peur de t'aimer. C'est con hein? J'avais peur de t'aimer. J'avais peur de ressentir ce que je ressentais. Et je pensais qu'en le refoulant, ça disparaitrait. Mais ô combien je me suis trompée. Tenter de refouler cet amour au plus profond de moi n'a fait que l'ancrer encore plus profondément en moi. Cet amour que j'ai pour toi a laissé une marque indélébile. J'étais incapable de m'en débarrasser et je le suis toujours. La différence est que, maintenant, je n'ai plus envie de m'en débarrasser. Je n'essaye plus désespérément de m'en débarrasser. J'ai envie de le laisser croître, de laisser cet amour me dominer, de me laisser aller à ces sentiments. Ma peur est partie, et je m'en suis rendue compte au moment où tu es parti aussi. J'ai réalisé l'immense erreur que je faisais en te laissant filer entre mes doigts. Et une nouvelle peur est apparue, celle de te perdre à jamais. Je ne le supporterai pas. Alors, parle-moi, je t'en supplie. Même si ta carapace d'homme incassable se fissure. Même si tes yeux s'humidifient. Et même si ton cœur te tiraille. Je sais, je suis consciente que tu m'aimais. Et je suis sincèrement désolée de ne pas avoir su te rendre cet amour à l'époque. Et peut-être est-ce trop tard mais, maintenant, j'en suis prête. J'ai appris à accepter cet amour et non à tenter de l'apprivoiser. Parce qu'il est comme la nature, il est brut, sauvage et indomptable. Et comme la nature, l'amour finit toujours par reprendre ses droits. Alors, pardonne-moi si j'ai eu peur. Pardonne-moi mes erreurs. Mais s'il te plait, laisse-moi t'aimer comme j'aurais du le faire il y a si longtemps. Laisse-moi te montrer que la peur a laissé place à quelque chose de si beau et de si grand. Laisse-moi t'aimer comme tu le mérites et comme tu l'as toujours mérité. Et laisse-moi me faire pardonner d'avoir mis si longtemps à le réaliser.
Toi et moi, c'est comme la fin du monde, c'est inévitable.
Mais c'est si beau. Ça mérite d'être vécu pleinement.
Alors, parle-moi. Viens chez moi. Viens me voir. Viens pleurer au creux de mes bras.
Mais je t'en supplie, n'oublie pas que je t'aime. 

_By Me_