Je te cherche sur chaque terrasse presque vide,
Chaque petit café perdu entre les grands restaurants, au coin des rues,
Chaque petite boutique insolite dans laquelle ta curiosité t'aurait mené.
Je te cherche partout où l'on ne chercherait pas habituellement,
Parce que je te connais.
Je sais que s'il y a un endroit où tu ne seras jamais, c'est là où les autres sont.
Alors j'arpente les rues en faisant attention à chaque petit coin isolé,
Noyé dans la foule encombrante de cafés réputés.
Je fais attention à chaque ruelle insolite mais bien vivante pour autant,
A chaque virage semblant ne mener nulle part,
Mais qui, pourtant, pourrait me mener à toi.
Ce serait sublime non?
Une ruelle sombre,
Déserte,
D'apparence abandonnée,
Mais conduisant tout droit vers un petit bar presque méconnu,
Un petit bar où tu m'attendrais,
Assis au comptoir,
Un verre de scotch à la main.
Ce serait la plus belle façon de te retrouver,
Le plus belle façon de nous retrouver.Je te cherche partout où j'en ai la possibilité,
Je ratisse ville en ville pour te trouver.
Je ne perds pas espoir,
Je sais qu'un jour je te retrouverai,
Et je sais que ce jour-là, tu seras à moi pour l'éternité.
Je sais que j'ai merdé,
Et que je n'ai pas su saisir ma chance quand j'en avais l'occasion.
Je sais que j'ai laissé filer entre mes doigts une perle rare,
Mon homme idéal.
Je sais que j'ai brisé deux cœurs liés,
Détruit deux âmes faites pour s'assembler,
Et contraints à la séparation deux corps qui ne demandaient que leur fusion.
Je sais que j'ai tout fait foirer mon amour,
Je le sais.
Et je le regrette tant.Je te cherche, désespérément mais inlassablement,
Parce que je n'abandonnerai que quand je t'aurai trouvé.
Tu refuses de me répondre,
De prendre mes appels,
D'accord, ainsi soit-il.
Mais quand je serai là, juste devant toi,
Me fileras-tu encore entre les doigts?
Te laisserai-je t'enfuir?
Non. Non. Et non.
J'ai fait une erreur une fois,
L'erreur de ma vie probablement.
Je nous ai fait perdre deux ans,
Deux années qui auraient pu être emplies d'amour et de passion.
Mais je ne referai pas cette erreur.
J'ai appris tu sais.
J'ai appris à m'aimer,
J'ai appris à t'aimer sans limite,
J'ai appris à nous aimer ensemble sans peur.
J'ai appris que l'amour était là où l'on se sentait à notre place dans un univers pourtant si différent du nôtre,
Là où on se sentait nous avec quelqu'un qui était si différent de nous.
Et j'ai compris que l'amour était un enrichissement de tout ce qui n'est pas moi,
De tout ce qui diffère de moi,
Et qui me fait être moi par conséquent.
C'est cette différence qui nous permet de trouver notre identité,
Notre « nous » intérieur,
Le fin fond de notre âme.Tu as fouillé mon âme,
Par tes mots,
Tes gestes,
Mais surtout par tes yeux.
Tu as fouillé,
Cherché à dénicher le moindre détail,
La moindre émotion,
La moindre chose qui te permettrait de me comprendre et de me connaître toujours plus en profondeur.
Et je t'en ai empêché.
Je t'en ai empêché parce que j'étais terrifiée.
J'étais terrifiée de ce que tu trouverais et dévoilerais au grand jour.
Je ne pouvais concevoir que quelqu'un me connaisse mieux que je ne me suis jamais connue,
Mieux que je ne me connaîtrai certainement jamais.
J'avais peur,
Peur de ton regard qui me transperçait comme une aiguille,
Peur de ton âme qui fouillait la mienne,
Peur de ton amour.
Oui, j'avais peur de ton amour.
Tu sais pourquoi?
Parce que je savais qu'en acceptant et recevant ton amour, je ne pourrais plus m'en passer.
Alors je le repoussais,
Je m'empêchais de le prendre pour moi,
Parce que je pensais pouvoir y résister,
Pouvoir l'éviter,
Pouvoir m'en passer.
Mais c'était déjà trop tard,
Et ça, je l'ai réalisé après.
J'ai réalisé trop tard que j'en avais déjà besoin,
A doses incommensurables,
A durée indéterminée ou éternelle,
Chaque seconde de chaque jour.
Alors voilà, je t'écris tout ça ce soir, le coeur gros, commandant ma main, guidant mes mots.
Je t'écris tout cela dans l'espoir d'une réponse de ta part.
Et même si tu ne réponds pas, je continuerai de te chercher,
Sans jamais abandonner,
Jusqu'à ce que mes jambes ne soient plus capables de me porter.
Parce que je sais que deux âmes,
Deux cœurs,
Et deux corps comme les nôtres sont faits pour entrer en collision et faire des étincelles par millions.
J'attendrai.
Je t'attendrai.
Et je t'aimerai._By Me_
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Ces citations qui me comprennent partie 4
PoetryComme le dit Victor Hugo :"Les mots manquent aux émotions." Pouvons-nous réellement exprimer tout ce que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes simplement avec des mots? Est-il possible de faire comprendre aux autres tous nos sentiments? E...