Mal.
Ce genre de douleur est indescriptible. C'est celle que l'on ressent quand cela atteint nos proches et par conséquent, nous.
Cette douleur qui nous prend de partout, qui nous bloque la respiration, qui nous presse douloureusement le cœur et qui fait jaillir nos larmes en torrents.
Cette douleur qui nous tue bien plus cruellement que n'importe quelle autre.
Cette douleur qui nous rappelle que rien n'est éternel, que les gens vont et viennent, et les soucis vont de pair.
Cette douleur qui ne se manifeste que lorsque nous la laissons réapparaître, consciemment ou non, dans ces moments où le déni n'est pas assez fort pour rester.
Le déni est une arme de guerre meurtrière, un fléau pour l'humanité et un obstacle à la remontée.
Le déni nous rend aveuglément conscients des événements qui se déroulent sous nos yeux et nous permet de les vivre comme si nous n'étions que simples spectateurs. Idéal non ?
Eh bien non, mille fois non.
Il rend notre douleur végétative comme si elle n'existait plus. Mais c'est faux, elle est là, toujours là et grossit à vue d'œil dans le plus grand des secrets. Et quand le déni est forcé de s'estomper, même juste quelques instants, elle rejaillit et nous assaille. Elle a l'effet d'une avalanche mortelle. Elle nous étouffe, elle nous tiraille, elle nous plaque au sol. Et à ce moment-là, nous sommes incapables de la contrer. Cette douleur est trop forte. Trop puissante. Trop grande. Trop là.
Combattre le déni est la solution, j'en ai conscience.
Il ne reste plus qu'à trouver comment_By Me_
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Ces citations qui me comprennent partie 4
PoesiaComme le dit Victor Hugo :"Les mots manquent aux émotions." Pouvons-nous réellement exprimer tout ce que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes simplement avec des mots? Est-il possible de faire comprendre aux autres tous nos sentiments? E...