Je t'ai regardé partir avec une certaine amertume dans la gorge.
Il y a ces mots, tu sais.
Tous ces mots coincés dans ma gorge.
Tous ces mots que j'aurais voulu te dire mais que je n'osais pas révéler, déjà pas à moi-même.
Il y a toutes ces vérités.
Toutes ces vérités que j'ai tues si longtemps, trop longtemps.
Et je ne cesse de me demander si par hasard j'avais laissé ces mots s'évader et atterrir sur la peau douce de tes lèvres, cela aurait-il changé quelque chose ? Cela aurait-il pu te retenir un peu plus ? Même simplement quelques minutes ou quelques nuits ?
Je ne cesse de me remplir la tête de « et si » et de « peut-être ».
J'aurais du te dire ces mots, je pense.
J'aurais du m'exprimer sur mon ressenti.
Ainsi ne m'aurais-tu pas reproché d'être froide dans mes sentiments, d'être si peu expressive et de ne pas avoir l'air de t'aimer.
Et moi, comme une conne, je n'ai rien répondu. Je n'ai pas rétorqué, même pas cillé.
Et putain, j'aurais du.
J'aurais du te dire tout ça, toutes ces choses si belles.
J'aurais du te répondre que si, je t'aime, parce que, putain, c'est la stricte vérité.
J'aurais du avoir le cran de le faire, de te dévoiler ces choses florissant en moi.
J'aurais du.
Et je regrette.
J'ai peur qu'il ne soit trop tard.
J'ai peur que ton départ ne soit un adieu.
J'ai peur que tu ne veuilles plus me voir la semaine prochaine.
J'ai peur que tu ne veuilles plus m'embrasser en bas de mon appartement.
J'ai peur que tu ne veuilles plus monter boire un dernier verre avec moi, et finir par y passer la nuit.
J'ai peur que tu ne veuilles plus de moi.
Que tu n'aies plus envie de revivre encore 30 fois le même date avec moi, dans ce bar et que ça dérape, à notre manière.
J'ai peur de t'avoir perdu.
J'ai peur d'avoir fait la boulette de trop.
Alors, voilà, je mets mon coeur à nu.
Je me mets à nu d'une façon dont je ne l'ai jamais jusqu'à présent.
Je me dévoile, pour toi, parce que tu le mérites.
Et surtout, parce que tu en vaux la peine.
Si ce message te touche en plein cœur et te donne envie de venir sonner à ma porte, tu connais le chemin.
Je t'attendrai à notre bar à l'heure habituelle, j'espère que tu seras là.
Et si pas, prends soin de toi.
J'aurais voulu t'aimer librement plus tôt.
J'aurais voulu assumer mes sentiments avant qu'il ne soit trop tard.
J'aurais du.
N'oublie simplement pas que je t'aime. Et pas depuis aujourd'hui.
A la semaine prochaine, j'espère.
Bisous._By Me_
YOU ARE READING
Ces citations qui me comprennent partie 4
PoetryComme le dit Victor Hugo :"Les mots manquent aux émotions." Pouvons-nous réellement exprimer tout ce que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes simplement avec des mots? Est-il possible de faire comprendre aux autres tous nos sentiments? E...