chapitre 12

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  Chapitre 12
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Ahmed resta bouche bée, malheureusement, le mensonge n'était pas son fort. Il voulut quand même essayer

Ahmed : j'avais trop de travail bébé.

Ramata, la main sur la taille : tu avais beaucoup de travail au point de ne pas pouvoir me décrocher ? Tu ne pouvais pas me rappeler quand tu as vu mes appels ?

Ahmed : chérie je n'avais plus de crédit en plus je rentrais donc...

Ramata commençait sérieusement à s'énerver. Elle décida de se calmer pour le moment car sa belle-sœur l'avait vraiment fait entrer dans ses gonds. Elle calma sa fille qui s'était réveillée avant de descendre et de se faire à manger.

Ahmed avait eu chaud pensait il en entrant sous la douche ; il n'avait pas l'habitude de mentir et encore moins à sa femme. Mais il ne pouvait pas vraiment lui dire ou il était allé. En plus il connaissait ramata et savait à quel point elle était jalouse.

Il repensa à cette femme, Bambi. Il lui avait donné rendez dans cet endroit mais quand il l'avait vu, elle paraissait tellement belle.
Ahmed n'avait pas pu détacher ses yeux d'elle. Il ne comprenait pas. Soit la jeune femme avait insisté sur le maquillage soit elle avait préparé leur rendez-vous.

Il avait été curieux de voir à quoi elle ressemblait et il n'avait pas été déçu. En effet, elle était de petite taille mais avait un joli teint. Elle avait un tissage long jusqu'aux fesses et une très belle tenue. Elle avait aussi l'air timide mais plus ils discutaient plus il se rendait compte qu'elle était juste très folle et amusante.

Il n'avait jamais rencontré une femme comme ça et il sentait qu'ils allaient devenir de très bons amis.

Elle lui avait parlé d'un petit souci. Oui ses parents allaient divorcer et cela la perturbait. Mais Ahmed la comprenait et savait ce qu'elle ressentait. Cependant quand il lui avait dit qu'il n'avait lui plus de parents, elle avait paru désolée.
Ils avaient continué leur discussion comme s'ils se connaissaient depuis très longtemps. Elle lui parlait de son boulot et Ahmed découvrait qu'elle était une fille vraiment autonome et indépendante.

Il se trouvait à apprécier cet aspect...

Ils finirent par terminer leur glace avant de rentrer, se promettant de se voir encore histoire de discuter en ami.

Mais Ahmed avait trouvé cette violente dispute entre sa femme et sa sœur. Il savait que Marietou n'arriverait jamais à cohabiter avec ramata. Il devait donc régler ce problème entre elle et sa femme. Mais avant cela, il devait parler avec modou, le mari de sa sœur. En effet, ce dernier ne disait rien par rapport au retour de Marietou. Il était le frère de cette dernière et devait régler cela au plus vite. Il se promit de le faire le lendemain, pensa-t-il.

Il s'approcha de ramata mais vit qu'elle était toujours contrariée...

Ahmed : bébé ?

Ramata : oui...

Ahmed : tu ne dois plus y penser stp.

Ramata : il fallait dire à ta sœur de ne pas toucher à ma fille. A partir de maintenant, je ne lui donnerai aucun répit. C'est la guerre qu'elle cherche, elle l'aura.

Ahmed : ok... viens s'il te plait...

Elle était couchée et Ahmed était debout. Ramata se leva puis le rejoignit. Il lui tendit le bras qu'elle avait pris sans hésiter. Il l'attira à lui et la serra fort...

Ahmed : arrête d'être une tète dure. Je t'ai dit que c'est fini.

Ramata, soudain n'en pouvant plus éclata en sanglot : quand j'ai vu ma fille allongée au sol pleurant, j'ai cru mourir. Comment peut-on être si cruelle. Charlotte n'est qu'une enfant....

Ahmed : shut calme toi. Elle ne va plus la toucher.

Ramata : si elle essaie encore une fois je te le jure sur ce que j'ai de plus cher que je vais la massacrer...

Ahmed : ok mais calme toi.

Ils restèrent debout sur cette position et quelques instant plus tard, elle se détacha de son mari et se coucha ; Ce jour-là, Ahmed l'avait serré dans ses bras toutes la nuit. Oui, il la comprenait. C'est une mère et toutes les mères ressentent cela ; il se promit d'ailleurs de parler à sa sœur car cela ne devait en aucun cas se reproduire. Il connaissait ramata et savait qu'elle était capable de tout.
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Le lendemain, Ahmed était toujours au lit quand il composa le numéro de modou Quelques instants plus tard, il décrocha.

Ahmed : salut modou comment va tu ?

Modo : hey Ahmed mon frère ça va je vais bien et toi ?

Ahmed : je me porte bien alhmadoulilah...

Modou : tant mieux...

Ahmed : je t'appelle pour te parler de ma sœur.

Modou : oh moi aussi je voulais t'appeler pour te parler d'elle ;

Ahmed : modou, je vois que tu ne parles jamais du retour de Marietou. Et aussi tu ne viens jamais voir les filles. Elles vivent sous mon toit et à aucun moment je ne t'ai vu venir ici s'enquérir de leurs nouvelles.

Modou : je sais Ahmed mais tu sais le travail me prend du temps. Tu sais comment ça se passe.

Ahmed : écoute moi je trouve que ta famille doit être ta priorité. Je voudrais que tu réfléchisses car la place de Marietou et des enfants c'est chez toi. Je te laisse y penser. Et j'espère que tu prendra une décision sensée.

Il la remercia puis raccrocha. Il n'y avait pas plus irresponsable que son beau-frère, pensait-il. Il se retourna puis vit que sa femme était réveillée...

Ahmed l'embrassa : salut toi...

Ramata : salut...

Il la prit par la taille : tu vas bien ce matin ?

Ramata : oui... j'ai entendu charlotte rire avec aida c'est pourquoi je me permets cette petite grâce matinée rire.

Ahmed : hum... tu me manques tu sais...

Ramata sourit : c'est toi qui m'en voulais non ?

Ahmed : maintenant je ne t'en veux plus...

Ramata : rire, tu vas me rendre folle. Je vais me lever pour voir si ta fille a...

Ahmed l'interrompit en glissant sa main dans sa robe, la faisant taire immédiatement : laisse la avec aida...

Ramata sourit : tu risques de me faire crier ;

Ahmed : je m'en fous...

Il la bascula automatiquement et se mit à l'embrasser. Ils étaient restés trop longtemps sans se toucher de la sorte et ramata avait l'impression que cela faisait plus d'un mois.
Elle s'agrippa à son mari et les jambes autour de sa taille, elle voulut se donner entièrement à lui.

Ahmed quant à lui n'hésitait pas. Il la désirait chaque jour encore plus et ne put s'empécher de lui faire l'amour comme jamais il ne l'avait fait. Il lui avait cependant bouché sa bouche pour ne pas qu'elle crie car il ne voulait pas se taper la honte, pensait-il.

Mais finalement, lui-même ne pouvait contrôler ses gémissements et c'est ainsi qu'ils tombèrent ensemble, satisfaits et comblés en même temps...

Ahmed : tout essoufflé : je t'aime...

Ramata lui souffla au fond du coup : moi aussi je t'aime.

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Marietou détestait à présent ramata plus qu'avant. Elle avait toujours dit à son frère que sa femme était une sauvage mais il ne la croyait pas. Maintenant voici le résultat. Elle s'était sentie humiliée devant ses filles et aujourd'hui, la marque de son coup de poing était toujours visible sur son visage.
Il déposa le miroir et se mit à maudire ramata. De toutes les façons elle allait lui régler son compte, pensait-elle car avant de partir de cette maison, elle va s'assurer qu'elle parte avant elle, se disait Marietou déterminée.
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A suivre...  

le destin de ramata tome 2Where stories live. Discover now