Chien & Chat

23. Nouvelle voiture

Après mon accident et toutes les choses étranges qui ont suivi, le week-end avant la rentrée à été plus que morose. En effet ma mère m'a sacrément enguirlandé pour la voiture. Papa a du aller en acheter une autre... Nous voilà aujourd'hui avec une Ashton Martin. Franchement merci, on aurait pas pu plus passé inaperçu. Bon je vais pas cracher dessus vu que je peux "l'emprunter" de temps en temps, avec la promesse de faire attention. Comme si j'avais fais EXPRÈS d'avoir un accident.
Breeeeef, je n'ai pas fais grand chose, à part me préparer à la rentrée lundi et réfléchir.
Pour la première étape, ça a consisté à faire mon sac, préparer mes cahiers et pochettes et remplir ma trousse de stylos inutiles. La deuxième étape a était plus complexe. Je n'ai cessé de penser à ce qu'il s'était passé avec Conrad. Ces frissons plus agréables que dérangeants, non pardon plus étranges que plaisant. Son regard brûlant qui me perturbe encore. Ainsi que la façon dont j'ai réussi à le calmer.
D'ailleurs j'en garde un souvenir amer. Ce connard, ou j'adore l'appeler comme ça en fait, est parti comme un voleur une fois qu'il a su ce contrôler tout seul. Pas un merci ni un ta gueule non plus. Le silence et rien d'autre.

En soi mon week-end a était tranquille à l'image de ce que j'imaginais qu'il soit à notre aménagement.
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Aujourd'hui nous sommes le jour de la rentrée. Ça fait exactement trente minutes qu'Aaron et moi attendons notre sœur. Elle a toujours traîner à se préparer mais là, elle atteint des sommets.
Pour ma part je me suis contenter d'un jean slim et d'un t-shirt noir avec écrit " SALUT LES MOCHES" dessus, ma paire de converse noire hautes et c'était fini. Aaron est habillé presque comme moi : jean, t-shirt noir, uni pour lui, et sneakers Nike aux pieds.
Je tapote du pieds par terre, signe de mon impatience. Le nez sur mon téléphone pour checker Instagram. J'ai bien scroller tout mon feed mais mademoiselle ne montre toujours aucun signe de sa présence. Aaron sifflote en mimant les gestes d'un guitariste. Je n'ai pas besoin d'analyser sa "chorégraphie" pour savoir qu'il joue un vrai morceau. Ce week-end il l'a passé a apprendre à jouer. Personnellement je pense qu'il affine sa technique de drague, même si il n'a pas besoin de ça pour être à tomber. Je suis objective je vous jure.
La dernière option pour que l'on puisse partir est de faire appel à la marâtre, non je rigole à notre mère.
C'est ainsi qu'elle nous rejoint et crie à l'intention d'Iris:

« - jeune fille ! Dernier appel avant que je t'interdise l'accès à ma voiture !

- j'arrive ! Répond-elle précipitamment avant de débouler dans le salon, les cheveux en pétard mais prête. Manque plus que je me coiffe, vous pouvez attendre encore un peu ? »

Son jumeau et moi la regardons d'un air méchant pour lui faire comprendre que non, on attendra pas plus longtemps.

« - roohg, ça va ! Regardez. A peine a-t-elle fini de parler qu'elle attrape un élastique autour de son poignet et se fait une queue de cheval. On peut y aller les re-lous de service. »

Après avoir fortement remercié maman, je prends la tête de notre petit trio pour rejoindre la voiture.
Une fois devant le bolide, Aaron ne peut s'empêcher de charier sa jumelle :

« - c'est donc ça le mot magique pour que tu rappliques ? Si j'avais su, on aurait pas entendu trois plombes ! »

Iris, irritée et boudeuse, tire la langue.
Moi, je veux juste qu'on y aille ! Je les presse de monter en faisant tourner le moteur.
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Nous arrivons au lycée à l'heure. Une foule compact pour une si petite ville, attend devant le lycée. Sûrement son ouverture.
Au moment de descendre je me rappelle d'une chose essentielle.

En bloquant l'ouverture des portes je préviens les jumeaux :

« - faites attention à ne pas vous faire remarquer surtout. Penser aussi qu'il y aura des loups-garous.

- tu nous demandes de faire profil bas en gros, questionne Iris.

- oui et de ne pas créer d'embrouilles.

- sages comme des images. Toujours, finit Aaron. »

D'un sourire nous sortons de la voiture puis du parkings afin de rejoindre les élèves.
Je retrouve facilement April qui est devant la liste des classes.
Il y a trois terminales.
Mon nom apparaît dans la première. Par habitude je cherche celui d'Alaska avant que le souvenir de ses messages ne me reviennent. Je me rappelle alors à l'ordre.

« - Violette ! T'as vu c'est trop géniale, on est dans la même classe ! »

C'est vrai je lis à l'instant le nom d'April dans la même liste ainsi que celui de Conrad et d'un certaine Basile.
Je remarque le premier parce que je sais que c'est lui, un loup-garou. Le deuxième parce que ce prénom me paraît étrange et un peu vieux pour quelqu'un de notre âge.
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Peu de temps après, le portail s'ouvre et tout le monde rentre. Les professeurs principaux emmènent leur classe dans une salle pour nous présenter l'année et nous donner notre emploie du temps.
De la même façon que j'ai conseillé à mes frères et sœurs d'être discret, je me tais et me contente de suivre April dans la mêlée.

Le campus est-elle que je me l'imaginais : vert, immense et terne. En effet même si il est remplie de pelouse, buissons en tous genre et arbres de toutes natures, les bâtiments gris et délavés par la pluie en font un lieu froid et peu chaleureux.
Mes yeux vagabondent de ci de là, j'analyse et répertorie tous ce qui pourrait m'être utiles ou nécessaires. A t'elle point qu'April en arrive à le tirer par le bras pour le faire entrer dans la classe.
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Le professeur Mr Rabiot est notre professeur de Math. Il nous fait un discours interminable sur l'importance de cette année, les épreuves du BAC, les coefficients de chaque matières, le nom et l'enseignement de nos autres professeurs, et tout le pataquès de rigueur.

A sa tête et à celle de mes camarades, je comprends que tous le monde en a plus que marre de ses formalités. J'étais perdue dans mes pensées en fait, mes la sensation d'être épiée m'a fait me retourner. Une paire d'yeux noisettes.
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Très long moment sans publication il me semble, j'en suis navrée mais beaucoup de devoirs me sont tombés dessus et beaucoup de fatigues aussi. J'espère qu'il vous plaira. Je suis déjà dans l'étude du prochain chapitre !

Bis et boules de gommes