Chien & Chat

22. Étrange connection

Conrad:

Maya, Josh, Ian et moi, nous sommes retrouvés peu de temps après le départ d'April. Joshua et Ian, étant revenus de la fête. Il me semble qu'ils ont pris une douche chaude ou un bain dans la rivière, vu qu'ils n'ont plus d'odeur d'alcool sur eux. Tout les deux ont retrouvés leur propre odeur de loup, ainsi que celle de la forêt.

Ils ont la même odeur. M'informe-mon autre moi.
Oui et alors, j'ai la même douche que Basile, j'imagine qu'on sent tout les deux le même savon. réfutais-je
Ce que tu peux être borné parfois, je me demande ce que j'ai bien pu faire pour mériter un humain comme toi.
Mais qu'est ce que tu racontes, tu m'adores.

Nous nous apprêtons à partir en expédition tout autour du territoire, quand j'eu un mauvais pressentiment.
Une boule dans le fond de l'estomac, l'esprit embrouillé, une légère douleur diffuse dans le crâne, les oreilles qui commencent à siffler.
Tout un tas de sensations bizarres et dérangeantes qui me font froid dans le dos.

«- hey mon pote ça va, me demande Josh'.

- c'est vrai que t'as l'air étrange, tout d'un coup, rigole Maya.

- je sais pas, j'ai l'impression qu'il se passe un truc. »

Mes amis me regarde d'un air perdu. Moi même je ne sais pas ça qu'il m'arrive, juste que je dois trouver ce qui cloche.

«- excusez-moi..... je dois y aller.... commencez sans moi..... je vous retrouverai. »

Je m'éloigne du cercle formé par les trois patrouilleurs. Ils me regardent partir en courant arborant sur leur visage, toute l'incompréhension que j'ai pu susciter. Au fur et à mesure que je disparais dans la forêt, ma foulée s'accélère.
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Je cours depuis un moment. Les pattes foulent la terre meuble de la forêt. Sans même savoir vraiment où je vais, je sais que je suis dans la bonne direction.
Au détour d'un virage, je commence à voir un éclaircissement dans la densité des arbres : la route.
Je détecte grâce à mon odorat, une forte odeur de brûlé.

Ça sent pas bon tout ça ! annonce mon loup.
Cette blague était vraiment nulle, elle devrait même être interdite ! répondais-je.
Oh lala, si on peut même plus déconner cinq minutes, s'exaspère-t-il, décoince toi du cul l'humain.
C'est pas question d'être coincé ou pas. C'est juste que je la sens pas c't' histoire.

Plus j'approche, plus l'odeur de fumée est intense. Finalement je trouve la source, c'est un accident de voiture. D'ailleurs la "voiture" n'en a plus vraiment l'air. Elle a était brinquebalée dans tous les sens. Des débris du véhicule jonchent le sol à plusieurs mètres de distance. Toutes les vitres sont explosées. L'accident dans son ensemble fait penser à une scène de l'apocalypse. Un mélange de destruction, de desolations, de flammes et de fumée.

Sa voix ? C'est elle qui cri comme un animal égorgée ? Je ne pensais sérieusement pas qu'elle puisse émettre des sons aussi désagréables.
La salope elle me prend pour un chien, heureusement que j'ai l'âme charitable parce que sinon je l'aurais laisser à son propre sort.
Je m'éloigne vers la cachette la plus proche afin de m'habiller.
Cinq minutes plus tard me voilà fin prêt.
Sans indiquer ma présence je saisis la voiture renversée et la remet sur roues. 

Elle continue à appeler à l'aide alors que je l'aide. Je ne comprends pas son comportement, elle a l'air carrément fou. En plus elle commence à me saouler la gamine.

Après une petite altercation verbale, je m'enjoins à la libérer. Ce n'est pas moi qui avouerait que je m'approche plus que nécessaire de son petit corps attaché.
Malgré ça, je la libère assez rapidement. Malheureusement je dois la prendre dans mes bras pour  la sortir de cette épave.

Quand nous sommes éloignés de l'accident, je l'aide précautionneux à se tenir debout. Je savais que j'aurais du y aller plus doucement, elle ne tient pas encore sur ses jambes. Pour cacher mon inquiétude mal placée je hausse le ton est devient plus sec.
Heureusement pour moi, elle n'a pas l'air d'avoir remarquer mon trouble. Elle est d'ailleurs particulièrement chiante.

Elle finit par être debout tout seule. Nous sommes au beau milieu de la clairière, la où nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Après quelques minutes de silence, c'est elle qui le rompt. Elle me demande même comme je m'appelle. Je lui donne de bonne grâce, je peux bien lui permettre de poser un nom sur son sauveur.
Sa réaction me prend de court. La seule chose qu'elle trouve judicieuse de faire pour réagir et de se foutre de moi. Littéralement elle se marre.

Une colère noire m'envahit tout entier. Elle a oser rire de mon prénom. La fille en face de moi qui me semblait ne serait-ce qu'un peu intelligente, ne voit pas qu'elle est en train d'énerver un loup-garou. Un être totalement instable et orgueilleux. Je tremble, ma transformation imminente. Je tente par tout les moyens de la retenir mais son rire est comme de l'huile sur le feu. Bientôt je ne jurerais plus de rien.

J'essaye de la faire fuir mais elle me répond seulement par de l'ironie. Au moins avant sa mort j'aurais appris son nom : Violette.
Un prénom sensible est délicat, comme elle.

Je me concentre sur elle, sur sa voix, sur tout son être. Vu que Violette ne compte pas s'en aller autant qu'elle serve à quelque chose. J'enlise le processus, et nerfs après nerfs, je me calme. Néanmoins, un vrai changement s'opère au moment où elle pose ses mains fraîches sur les épaules.
J'apprécie presque contre moi, la légère pression de ses paumes. Tout comme leur fraîcheur saisissantes.
De petits frissons, à la limite d'un courant électrique, de répandent dans mon corps, en partant de mes épaules. Je ne sais pas ce qu'elle me fait, mais je lis dans ses yeux, de la tendresse et une sérénité qui trouvent échos en moi.
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Coucou les loulous, je ne vous oublis pas. Je suis vraiment désolée de ne pas avoir publier avant mais je me suis promis de ne pas me mettre la pression sur Wattpad parce que le Bac m'attend. En tout cas je prends toujours autant de plaisir à écrire cette histoire, même si j'avoue avoir du mal à voir où elle me mène.